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350Mentionnons deux points importants pour le possible destin du JSF, que nous allons effectivement considérer en fonction du destin du JSF.
• La présentation du JSF en Inde (en mai), telle qu’elle est signalée par ailleurs, est notamment importante parce qu’elle se fait dans un plan d’ensemble d’investissement (au niveau des armemets) de l’Inde par les USA, en coopération serrée avec Israël qui jouerait un rôle complémentaire au niveau des équipements. (Le plan réussira ou pas, c’est une autre affaire, mais le fait est qu’il s’élabore et que Israël y joue un rôle d’appoint important.)
• L’accord sans aucune restriction d’Israël pour les
A partir de ces deux événements, des indications de sources indépendantes US observent que Lockheed Martin (LM) pourrait considérer le développement d’une offensive stratégique vers l’Arabie pour tenter de vendre le JSF. LM envisagerait même un package deal comprenant des solutions intermédiaires, notamment pour des missions de défense et de supériosité aériennes, en attendant l’arrivée du JSF. Le projet de LM, en connexion avec d’autres constructeurs US (Boeing), et peut-être avec le soutien discret du Pentagone, est de tenter de faire de l’Arabie un client exclusif des USA, une sorte de “second Israël”.
«Il s’agirait de tenter de récupérer par l’armement ce que les USA sont en train de perdre au niveau diplomatique à cause de l’Irak.», dit une de nos sources. Pourtant, objectera-t-on, les USA sont presque omniprésents en Arabie du point de vue de l’armement? C’est juste, — sauf pour la présence extrêmement forte et extrêmement controversée de BAE (les contrats Yamamah)… On en revient à la forte polémique en cours autour de BAE, à la rivalité apparue entre l’industrie US et BAE, voire au possible refroidissement des relations UK-USA impliquant une certaine prise de distance US vis-à-vis de BAE.
Ces idées sont d’autant plus intéressantes pour le Pentagone que la situation du JSF, très difficile pour l’instant même si elle est très dissimulée, nécessiterait des commandes à l’exportation sortant des coopérants non-US initiaux pour renforcer son statut. Mais elles sont (ces idées) également très complexes, par le nombre d’acteurs contradictoires et paradoxaux qu’elles impliquent, si bien qu’elles peuvent aussi bien créer un désordre considérable autour des fournitures d’armes à l’Arabie.
Mis en ligne le 31 juillet 2007 à 11H15