Les élections comme l’Irak

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La psychologie de GW et de son administration, voire de sa génération américaniste, est marquée par l’extrême de l’inculpabilité : comme il ne peut y avoir de culpabilité américaniste, il ne peut y avoir de défaite américaniste. La chose fonctionne également pour la situation électorale: comme il ne peut y avoir de défaite américaniste, il ne peut y avoir de défaite républicaine aux élections.

Ainsi les élections mid-term (7 novembre) sont-elles envisagées exactement comme pour l’Irak. Le président et son équipe n’ont pas de stratégie pour après les élections (relations avec le Congrès) et, par conséquent, ils n’ont pas de stratégie en cas de défaite. La raison en est simple, comme on l’a vu plus haut : il ne peut y avoir de défaite.

Comme toutes les prévisions et sondages laissent prévoir que ces élections seront une défaite républicaine, les républicains sont particulièrement inquiets des perspectives. C’est ce qu’explique Kenneth T. Walsh dans une nouvelle de U.S. News & World Report du 13 octobre :

«Some Republican strategists are increasingly upset with what they consider the overconfidence of President Bush and his senior advisers about the midterm elections November 7– a concern aggravated by the president's news conference this week. “They aren't even planning for if they lose,” says a GOP insider who informally

counsels the West Wing. If Democrats win control of the House, as many analysts expect, Republicans predict that Bush's final two years in office will be marked by multiple congressional investigations and gridlock.

»“The Bush White House has had no relationship with Congress,” said a Bush ally. “Beyond the Democrats, wait till they see how the Republicans–the ones that survive–treat them if they lose next month.” GOP insiders are upset by Bush's seeming inability to come up with new ideas or fresh approaches.»


Mis en ligne le 15 octobre 2006 à 08H12