Il y a 6 commentaires associés à cet article. Vous pouvez les consulter et réagir à votre tour.
128907 janvier 2017 – Les “fêtes” étaient donc passées et qui avaient été pour moi par tel ou tel côté une rude épreuve tant cette période me rappelle combien les divers milieux familiaux dont je suis issus sont éclatés, pulvérisés, sinon réduits en cendres par les avatars humains et encore plus par les diktat de l’Histoire. C’est une histoire assez triste mais également d'une belle nostalgie, dont je vous entretiendrai un jour, lorsque je trouverai l’inspiration de donner à tel récit un intérêt au-delà de l’anecdotique affectiviste, qui n’est pas de mon parti. Revenu à la vie qui est évidemment quotidienne, je me retrouve en auteur déchiré entre ma réticence terrible de faire-promotion de ses propres œuvres, – sentiment écrasant pour mon compte de bassesse et d’humiliation que soi-même on s’inflige à soi-même, – et la nécessité que m’impose impitoyablement l’œuvre de faire quelque chose pour elle... Elle me parle, cette œuvre, La Grâce bien sûr et notamment son Tome-II, sur un ton rude, sans le moindre ménagement : “Tu prétends m’avoir écrit, espèce de sapiens-sapiens, et libre à toi et à tes illusions ; en attendant, sois logique au moins avec ces illusions, et fais ce qu’il faut pour qu’on me lise !”.
(Sa rudesse, son manque de ménagement, pour tout dire son indifférence à mes états de susceptibilité, c’est à ne pas croire. Ces œuvres que vous prétendez avoir faites sont impitoyables, – je dirais “quelle ingratitude”, mais elle en rirait un peu trop en me disant : “Et tu t’imagines encore que tout cela est de toi !”, et elle en rirait à juste titre car combien de fois n’ai-je dit ma conviction des convictions des logocrates... Je suis par conséquent écartelé.)
Je m’y suis donc remis, vous entretenant à nouveau de cette contradiction entre d’une part la crainte et le mépris de la vanité d’être un auteur (lire que la vanité d’être un auteur, c’est en vain prétendre l’être) ; et la nécessité du respect que l’on se doit d’avoir pour l’œuvre réalisée, – par qui ? Mystère, – et pour le serment qu’on s’est fait de tout faire pour qu’elle soit “communiquée” à d’autres, qu’elle soit lue, que d’autres y trouvent quelques lumières nouvelles pour susciter leurs propres pensées créatrices.
Tout cela détaillé, et dans cet état écartelé où l’on me voit, et considérant que le livre lui-même semble se considérer comme un être à part entière et singulièrement autonome, je lui laisse la parole, non sans signaler que la dernière chronique (*) faisant la promotion de La Grâce avait été suivie pendant plusieurs jours d’un nombre non négligeable de commandes (jusqu’à la quarantaine, a-t-on décompté), pour aboutir aux derniers “plusieurs jours suivants”, autour et après le passage de l’An nouveau, d’un désert quasi-complet et préoccupant. C’est cela qu’à nouveau, nous, La Grâce et moi, désirons rompre.
La Grâce a donc remarqué ce message, curieusement sur le Forum du texte « Entre tweet et Silent Coup », du 4 janvier :
« ...Et il me semble comme ça que De Defensa se sous estime, ça reste humble, chrétien ça demande la charité. Ca pourrait être, peut-être, alors notre boulot il est bon ! Si vous voulez continuez à en profiter , faut donner plus. Mais il vrai que nous ne sommes plus païen , toutefois, le système là, il change quelque peu, non ? »
“Chrétien, nous, moi ?”, s’exclame La Grâce. “Encore faudrait-il me lire, et l’on serait édifié quant à mon christianisme ! Mais pour cela, il faut acheter le livre que je suis, et l’on saura pourquoi ce jugement se discute, pour le moins, et en détails qui ne sont pas inintéressants... Ce pourquoi je prends ceci à mon compte : ‘Alors, mon boulot il est bon !’”
Par conséquent, suivez son conseil, à La Grâce, soyez son lecteur...
(*) Ainsi avez-vous également remarqué que ces textes qui portent comme marque de la série “l’Auteur” dans le titre et discourent de La Grâce dans le texte, sont numérotés à partir de ce mot. (Ce texte, voyez ci-dessus, est “Auteur-3”, le troisième de la série.)
Forum — Charger les commentaires