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447On sait que la question d’une possible attaque contre l’Iran est aujourd’hui l’objet d’une bataille intérieure dans l’administration Bush, peut-être avec Cheney dans une position presque d’“insubordination”. Jim Lobe fait un commentaire rapide sur l’affaire, citant comme signe de son importance l’article de Helene Cooper dans le New York Times et l’International Herald Tribune, sur lequel nous nous appuyions pour notre “F&C” du 2 juin.
Selon Lobe, l’affaire est très grave. Il en confirme implicitement les précisions apportées d’abord par Steve C. Clemons. Il met l’accent sur le rôle central de David Wurmser, de l’équipe Cheney, décrit comme le plus acharné des neocons parmi tous les neocons. Il envisage la possibilité d’un affrontement à l’intérieur de l’administration, notamment avec Condi Rice et son adjoint Nicholas Burns, et le secrétaire à la défense Gates, tous les trois alliés contre l’équipe Cheney : «That Cheney, via David Wurmser, has been shopping attack scenarios on Iran without Bush’s approval could very well bring things to a head. If Rice/Gates/Burns want to go after the Vice President’s office, this gives them a very big opening.»
Lobe semble dire que l’indication la plus précise viendra du sort de Wurmser, de son maintien à son poste ou de son départ. Dans tous les cas, il s’agit selon lui d’un moment critique, où pourrait être écarté ou décidé le principe d’une attaque contre l’Iran.
«In any event, if Wurmser is forced out in the coming days, it will both further isolate and weaken the remaining key neo-cons – notably, Elliott Abrams at the NSC, and John Hannah, Cheney’s national security adviser — and confirm that the vice president himself has been badly wounded. If he isn’t forced out, then the persistence of Cheney’s influence on Bush will be confirmed, and the possibility of an attack on Iran will increase. This is a critical moment.»
Mis en ligne le 4 juin 2007 à 05H26