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1642Le 2 octobre 2012, Russia Today a mis en ligne une interview du journaliste indien free lance Kapil Komireddi. Le sujet de l’interview est principalement la Syrie, où Kapil Komireddi effectue régulièrement des reportages, et particulièrement les motifs et les intentions de certains d’entre eux. (La personnalité et les écrits de Kapil Komireddi sont intéressants dans ce cas. Comme le montre sa biographie dans le Guardian, auquel il a collaboré, ses engagements ne sont pas nécessairement défavorables au bloc BAO, puisqu'on voit dans certains de ses articles qu'il est très hostile à la Chine, qu'il considère comme une puissance expansionniste, et qu'il tient plutôt une position de type libéral. A noter que, bien que collaborateur extérieur du Guardian, Komireddi n'a plus rien publié dans le journal libéral anglais depuis octobre 2011, et singulièrement aucun article à propos de la Syrie.)
Kapil Komireddi s’attache essentiellement à mettre en évidence le fait que certains des rebelles, notamment des individus venus d’Afghanistan, ont Israël pour “objectif final”. Pour eux, la chute d’Assad n’est qu’une “étape” dans un périple djihadiste dont le but final est l’attaque d’Israël («I don’t know if this is a view shared by all of the rebels who are fighting the Assad government, but there are some who certainly see this as a sort of stopover in the journey to the final destination.»). A noter que, dans ses réponses, Komireddi s’attache au cas de Matlaf Tass, cet officier général syrien qui a fait défection et dont certains affirment qu’il serait un candidat du bloc BAO pour remplacer Assad, et particulièrement au cas de son père Mustafa Tlass, qui fut ministre de la défense syrien et qui publia notamment un livre dénoncé comme violemment antisémite, The Matzah of Zion.
Russia Today
Kapil Komireddi
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Kapil Komireddi: «That’s ironic. I believe many people in the west are aware of this and they’re wary of intervening straight away, which is why America hasn’t yet intervened in the way that it did in Libya and elsewhere. I think the irony of supporting rebels who may eventually become great enemies of the west is something that is lost on the very eager interventionists pushing the west to intervene in Syria and to arm the opposition. I don’t think listening to these enthusiastic interventionists is going to result in peace. I think the solution is political; it will come by pushing the government – the Assad regime – and opposition forces to go to the negotiating table and work out a peace deal. I think arming one group will yield a messy situation.»
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