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433Outre leurs aspects techniques qui sont largement discutés et contestés du point de vue de leur efficacité, les plans d’attaque US de l’Iran se trouvent devant un problème important : la présence russe.
Dans un article publié aujourd’hui sur le site atimes.com, Pépé Escobar précise les éléments de cette présence qui devrait fortement compliquer le travail des planificateurs US, — à condition que ceux-ci aient réalisé l’importance, voire l’existence de ce facteur :
« Iran is not to be easily intimidated. Few in Tehran take the threat of oil sanctions seriously. Iranians know that even if the US decided to bomb the country's nuclear sites, they are maintained by Russian advisers and technicians; that would mean in effect a declaration of war against Russia. Russia recently closed a US$700 million deal selling 30 Tor M-1 surface-to-air missiles to Iran — very effective against aircraft, cruise missiles and guided bombs. The missiles will be deployed at the nuclear-research center at Isfahan and the Bushehr reactor, which is being built by Russia. »
Le facteur russe en Iran confirme que la crise iranienne est effectivement une crise multipolaire notablement différente de la crise irakienne. La complexité de la crise devrait la rendre beaucoup plus diverse et beaucoup plus imprévisible. Son évolution devrait s’en ressentir dans les prochains mois et suivre une voie beaucoup moins monolithique que celle qui caractérisa l’“avant-guerre” de l’attaque contre l’Irak.
Mis en ligne le 13 avril 2006 à 09H20
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