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195620 novembre 2016 – .... C’est à une majorité de quasiment 112% (à plus ou moins 3% près), que la presque-trentaine de pays-members de l’UE ont élu Barack Obama au cours d’un déjeuner sympa, très cool, qui s’est passé, il y a deux-trois jours, quelque part dans une grande ville européenne, je crois que c’est à Berlin qui est normalement, d’après mes informations, je crois, dans un pays nommé Allemagne. Auparavant, Obama avait lui-même élu à sa propre unanimité Merkel cheftaine de l’Europe ; tous les scouts de la meute humaniste et droitdel’hommistes avaient applaudi avec d’autant plus de cœur qu’ils jugeaient que l’élection avait été démocratique, honorablement présentée par une campagne exemplaire, exempte de la moindre invective et de la moindre fraude. Les 100% du résultat, dus à l’ubiquité du président-élu Obama qui était le seul votant multiplié par l’infinité des facettes de ses vertus, garantissent le caractère “plus blanc que blanc” selon la doctrine-Omo caractérisant ce processus (ou “plus multiculturel que multiculturel”, c’est plus de circonstance, je crois, plus très-politiquement-convenant).
En fait le déjeuner-cool ne réunissait pas la presque-trentaine de scouts de la meute (pas assez de place), mais démocratiquement six d’entre eux, dont la cheftaine, avec le président-élu ; les autres, les louveteaux, avaient donné mandat... Cela faisait qu’on était sept et qu’on aurait dit que les scouts organisaient un pow-wow scout autour d’un feu de bois nommé G7. Ainsi eurent-ils l’impression sérieuse, sorte de vérité-de-situation, que l’intermède-cauchemar The-Donald était clos et tout recommençait comme avant. Le présent fixé juste avant le 16 juin 2015 (date de l’annonce de la candidature du monstre-clown) se poursuivait donc en un éternel-présent, The Big Now, conforme aux canons de la modernité.
Rompant avec mes habitudes, je vais mettre dans cette page de mon Journal-dde.crisis le court article de Breitbart.News sur le sujet. En anglais, c’est plus impressionnant, plus sérieux postmoderne, et en plus le texte très facile à comprendre. Ils se sont félicités, ils se sont aimés, ils ont tous réaffirmé que la globalisation continuait, l’OTAN aussi, que le TTIP serait signé, que l’émigration-frontières ouvertes se poursuivrait, que la politique si productive et intelligente suivie en Syrie depuis 5 ans idem, que Moscou continuerait à puer et ainsi de suite. Le président-élu termina par ses mots à la fois sombres et lumineux : « There’s something about the solemn responsibilities of that office … that forces you to focus, that demands seriousness... [...] And if you’re not serious about the job, then you probably won’t be there very long. Because it will expose problems. » Mazette, quelle envolée ! Ce que je traduis aussitôt et ainsi, mais avec quel respect, avec entre braquets le complément de la pensée-Bho du président-élu Barack Obama : « Il y a quelque chose [de supérieur, de sacré, de quasiment transcendant-divin] dans les responsabilités solennelles de cette fonction [POTUS, mais aussi président UE, président-bière de la Commission UE, cheftaine de l’Europe, président-poire, etc.]... qui vous force à vous concentrer, qui demande du sérieux. Et si vous n’êtes pas sérieux dans l’exécution du “job”, alors les problèmes ne tardent pas à apparaître [gaffe, The-Donald], et alors vous ne serez probablement plus à cette fonction pour très longtemps [visite à Dallas prévue pour The-Donald]. Parce que [les problèmes auront votre peau] [du côté de Dallas justement]. »
Vous voyez l’ambiance ? Le président-élu Obama en terminant par cette pensée-Bho dont nous connaissons tous l’immense justesse, selon laquelle l’UE est, tenez-vous bien, « one of the world’s great political and economic achievements » according to Die Welt » (référence oblige, lorsqu’on cite de telles pensées) ; tout cela sous les hourrah des scouts qui entonnèrent quelques-uns de leurs chants, — “Aimons-nous”, “Ah la belle vie”, ”Adieu monsieur le Professeur”, “A la Claire fontaine” (“Il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai”) ... Voici le texte pour montrer que, moi aussi, je suis un homme sérieux, qui travaille sur pièces, sur documents authentifiés, selon des sources absolument fiables :
« European Union (EU) leaders have used a summit with President Barack Obama in Berlin to reaffirm sanctions against Russia and snub Donald Trump on globalisation, NATO, and climate change.
» On Thursday, Mr. Obama implied Mr. Trump was not “serious” about his position on NATO after meeting German Chancellor Angela Merkel on his European farewell tour, which concluded Friday. On the last day of his tour, the leaders said they were committed to the widely despised Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) and Mr. Obama’s approach to foreign policy and terrorism in the Middle East. This is in contrast to the president-elect, who has questioned accepted orthodoxies on the issues.
» Those present included Mrs. Merkel, British Prime Minister Theresa May, French President François Hollande, Spanish Prime Minister Mario Rajoy, and Italian Prime Minister Matteo Renzi. “The leaders agreed on the necessity of working collectively to move the transatlantic agenda forward, particularly on bringing stabilization to the Middle East and North Africa, as well as securing diplomatic resolution to the conflicts in Syria and eastern Ukraine,” the White House said in a statement. “The leaders also affirmed the importance of continued cooperation through multilateral institutions, including NATO,” the White House added.
» The EU and President Obama are enthusiastic in their support for climate change deals and free trade agreements and are steadfast in their refusal to engage with Russia on the Middle East.
» On Thursday, the president and German chancellor penned a joint op-ed, claiming, “Our countries share a joint responsibility to protect and preserve our way of life” and a “commitment to personal freedom and dignity, which only a vibrant democracy under the rule of law can guarantee.” “Our deep respect for human dignity compels us to provide humanitarian relief and aid for millions of refugees worldwide… and U.S.-German partnership was essential to achieving a global agreement in Paris that offers the world a framework for protecting our planet,” they added.
» President-Elect Trump, meanwhile, is sceptical about climate change deals and their effect on growth, as well as questioning TTIP and other globalist free trade agreements and their effect on Western industry and national economies. He has also insisted European NATO members meet their duty to spend 2 per cent of GDP on defence, hinted at working alongside Russia to defeat Islamic State in Syria and Iraq, and promised to heavily vet migrants from terrorist regions of the world.
» On Thursday, President Obama implied Mr. Trump would change his policy on some issues after a meeting with the German chancellor. “There’s something about the solemn responsibilities of that office … that forces you to focus, that demands seriousness,” he said. “And if you’re not serious about the job, then you probably won’t be there very long. Because it will expose problems.” »
Ainsi poursuivent-ils leur héroïque campagne de déni des horribles mensonges qu’on voudrait leur imposer, continuant à honorer religieusement une narrative sacrée dans laquelle, au fond, Donald Trump n’a pas été vraiment élu, qu’il n’a même jamais été envisagé, qu’il n’a même jamais existé, et dans laquelle, au fond mais bien visible, Obama, le président BHO et ses pensées-Bho, reste en fonction. Cela explique que Juncker-Kronenberg, du fond de son bureau et de son frigidaire à bière ouvert, insulte en général Trump passée la septième pinte et 15H00 l’après-midi. La chose est sans risque, d’abord parce qu’ils y croient, ensuite parce qu’ils sont gentils, enfin parce qu’ils ont raison ; bref, des scouts-toujours-prêts, quoi...
Cette réunion, cette sorte de G7 entre scouts-toujours-prêts de Berlin, est une première dans l’histoire de notre civilisation : c’est une sorte de contre-G7, voire d’anti-G7, voire de post-G7 qui, par la vertu de l’antériorité, est le vrai G7, qui annule par avance tous les G7 à venir et rassemble tous ceux qui ont précédé pour nous offrir, tel un diamant brillant de mille feux dans un écrin de pensées-Bho inaltérables, le G7 parfait et d’une eau infinie dans l’éternité du temps présent. Personne ne le sait encore mais le temps s’est bloqué net, après que l’Histoire se soit proclamée finie, terminée, bouclée.
Ce jour-là, à Berlin, ils ont arrêté le temps et l’ont figé dans l’éternel présent ; ce temps qui est plein d’oiseaux Boeing & Airbus dans le ciel mordoré-climate change, où le libre-échange s’échange comme le libre-arbitre, en toute liberté, où les banques inaugurent leur tour de Babel construites en billets verts et posée, frontières ouvertes, un pied à Wall Street et l’autre à Doha ; ce temps où les combattants de la liberté d’al-Nusra et de la CIA abattent des Su-25 russes comme des canards posés sur un étang, dans les derniers mètres menant au palais de Damas baptisé Regime Change, avec ce Bachar qui n’aurait jamais du exister tremblant comme une feuille ; celui où Poutine a dû donner sa démission suite à une manifestation réunissant 350 millions de Moscovites ; celui où, aux dernières nouvelles, les flics de Dallas ont arrêté un sans-papier, un sans-domicile-fixe, et l’ont condamné à 150 ans de prison pour s’être trouvé sans autorisation sous le feu de la reconstitution à balles réelles d’un attentat, ce type un dénommé Donald J. Trump, matricule USA-2016...
On dit que, le repas terminé et le président-élu devant les quitter, l’émotion fut très grande. Barack, le président-élu, tint plus d’une main longuement dans les deux siennes. Des larmes brillaient dans tel œil tendrement désemparé, dans tel regard candide et terrorisé. On chuchotait entre scouts désemparés, candides et terrorisés : “On dit que c’est le Grand Mâchant Loup qui vous croque tout cric”, “N’est-ce pas l’immense Ogre affreux qui vient déchiqueter dans sa mâchoire sanglante les présidents-scouts élus démocratiquement”... Barack Obama, président-élu à vie, d’une vie qui dure l’éternité, se fit alors impérial : “Ne craignez rien, mes fidèles compagnons, louveteaux devenus scouts, on dit qu’il s’en fout, je crois qu’il ne viendra pas vous pouvez alors être tranquilles, il préfère voir un Poutine, un Xi, et pourquoi pas un Assad, les voyous quoi... Vous n’avez rien à craindre et, faites-moi confiance, vous pouvez commencer à apprendre à jouer au golf”. Il lui firent grande fête et triple hourrah ; le couvrirent de pétales de rose et d’encens venu des grands champs de lavande ; et ainsi se termina le dernier Concile G7 de l’Histoire, après lequel la chronique s’éteint car il n’y a plus rien à dire ni à écrire. Le Temps s’est figé sur ce spectacle de gloire, d’héroïsme et de sondages très-favorables.
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