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1106L’hebdomadaire politique The National Review, est l’une des publications les plus marquantes de Washington, pour rendre compte du climat politique de la capitale US. Son dernier numéro, du 7 août 2010, rend compte de la dégradation accélérée de la situation politique, à l'heure où le Congrès est en vacances, – ou plutôt à la chasse au fric des lobbies et du corporate power.
«The post-Cold War world has evolved into a chaotic and unmanageable place, characterized not by ideological consensus but by the proliferation and empowerment of increasingly angry blocs of people around the world and on the home front.»
C’est en effet la situation intérieure des USA qui finit par être le centre de l’article principal du numéro (accès payant), de James Kitfield, avec le titre qui implique le décompte de 13 crises auxquelles Obama a du faire face depuis son accession à la présidence («The 13th Crisis: How Much Chaos Can Obama Handle?»). Le centre chaotique et ingérable de cette chose “chaotique et ingérable” qu’est le monde de l’après-Guerre Froide, ce n’est rien d’autre que Washington D.C. et les USA eux-mêmes…
«Crisis follows crisis, disorder reigns, U.S. power degrades, and President Obama may find that the biggest threat to his strategy for U.S. International leadership lies in the desunity at home.»
Il s’agit d’une appréciation significative de l’évolution accélérée des USA, de leur situation courante d’effondrement, et de l’impuissance grandissante où se trouve Obama de pouvoir agir d’une façon efficace. La crise d’effondrement des USA, c’est d’abord, et assez logiquement sinon naturellement, la crise du pouvoir central à Washington.
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