Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
455Nous avons déjà noté l’importance de la nouvelle vente d’armes russes à la Grèce (415 véhicles blindés d’infanterie pour, – nouvelle évaluation, – entre €1,5 et €1,8 milliards), dans notre Bloc-Notes du 15 décembre.
Depuis, il apparaît que l’intérêt pour cette vente grandit dans la presse spécialisée. Si l’on s’en tient au site SpaceWar.com, qui est une bonne indication de cet intérêt, on note ceci:
• La reprise, le 18 décembre, du texte de Petrov que nous avions présenté dans notre Bloc-Notes du 15 décembre, texte de Petrov qui date du 11 décembre. Le “retour” sur un texte vieux d’une semaine marque sans aucun doute cet intérêt que nous signalons ici.
• Martin Sieff, de UPI, publie, sur UPI et SpaceWar.com, une série de trois articles sur le commerce des armes russes, à partir de la nouvelle concernant la vente des armes russes à la Grèce. Il s’agit d’une analyse générale, qui documente et analyse l'aspect purement technique et commercial de la chose. Le premier article est du 15 décembre pour la mise en ligne sur SpaceWAr.com: «Why is Russia doing so well in the global arms sales market when its economic resources are only a fraction of the United States? Greece has just joined the growing list of longtime American allies that are investing significantly in Russian weapons systems. Greece is going to buy 415 BMP-3 infantry fighting vehicles at a cost of $1.8 billion.» Sieff publie un second article sur le thème le 18 décembre (date de publication) et en annonce un troisième pour demain.
Il est manifeste que l’ampleur de la vente a attiré l’attention sur la position particulière de la Grèce, membre de l’OTAN, vis-à-vis des ventes d’armes russes, et vis-à-vis de la Russie elle-même. (Le Premier ministre grec est actuellement à Moscou.) De tels volumes de ventes d’armes, entre la Russie et un membre de l’OTAN, ne peuvent pas soulever des questions d’ordre politique. Ces questions sont d’autant plus justifiées, ou dans tous les cas présentées comme justifiables, qu’il y a l’affinité orthodoxe entre la Grèce et la Russie, une position plutôt proche qu’éloignée des deux pays sur la crise des Balkans, et que tout cela se fait et se constate au moment où le Kosovo est sur le point de proclamer son indépendance.
Mis en ligne le 18 décembre 2007 à 06H08