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Entouré d’une barricade de pétales arrachées aux fleurs
De la nuit il s’enivre au vent frais ignore la durée de l’heure
Agglutinée à sa sœur dans la lune blanchie de cette lenteur
Qui tiédit les chagrins cendres des augurales douleurs
Il s’appuie sur des mots qui s’élancent et dans leur ruée
Frôlent de leur crinière l’aiguille et le fil du récit embué
Cousu dans l’embrun de mélancolie Y sont transmués
Terre eau air dans une parole rare qui répare un destin muet
Il n’est plus un fardeau ce temps épais aux couleurs
Poisseuses du mensonge sans autre nuance que l’horreur
Tenu en laisse par l’oiseau fou d’amour pétri de rigueur
Agrandi de la vigueur qui lui vient des années de larmes
De rires Du jour qui pointe entre deux rides De la cruelle arme
De la fidélité Vertige pour l’âme il rend caducs hiver et alarme
Badia Benjelloun