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574Le Sunday Telegraph du 29 août 2010 a révélé que la Maison-Blanche était intervenue auprès de Tony Blair, sans doute autour de 2006, pour que Blair reste Premier ministre et empêche l’accession de Gordon Brown a ce poste. Cela se passait à la suite d’une intervention auprès de Bush de la secrétaire d’Etat Rice, qui avait jugé Brown trop critique de certains aspects de la politique US lors d’un entretien.
«The White House warnings, which were reiterated by other leading US-based figures, played a key role in Mr Blair’s attempt to cling on to power until at least 2008, and to groom David Miliband as his successor, The Sunday Telegraph has been told.
»Mr Blair hatched his plot to stay on longer than planned after being told that President Bush and those around him would have “big problems” working with Mr Brown.
»Senior officials in the US administration sounded the alert after a meeting between Mr Brown and Condoleezza Rice, Mr Bush’s secretary of state, in which Mr Brown “harangued” her over American policy on aid, development and Africa. After the uncomfortable session, sources said she reported her misgivings to the White House, and they were sent on in turn to Mr Blair.
»After taking the warnings on board, Mr Blair signalled his intention to stay on at No 10 until at least 2008, the year of the US election to choose a successor to Mr Bush. However, he was forced to abandon this plan following a “coup” led by Mr Brown’s supporters. Mr Brown eventually became prime minister in June 2007 and pursued a foreign policy that was far more independent of America than Mr Blair’s had been.»
Cette intervention US, comme si Washington avait un droit de veto direct sur la nomination d’un Premier ministre britannique, n’a guère de précédent, même dans ces special relationships si “spéciales”, sinon celui de la crise de Suez où Washington intervint directement pour le départ de Anthony Eden et son remplacement par McMillan. Elle éclaire les relations de sujétion extraordinaires de Blair par rapport aux USA, et à son ami GW Bush.
C’est un sujet particulièrement sensible actuellement, notamment après la sortie l’année dernière du film de Roman Polanski The Ghostwriter décrivant un Premier ministre démissionnaire britannique qui est le portrait à peine dissimulée de Tony Blair, extrêmement proche des Américains dans sa retraite, qui s’avère être un agent direct de la CIA recruté dans les années 1970. (Les ennuis récents de Polanski concernant son inculpation aux USA de la fin des années 1970 pour une affaire sexuelle avec mineure ont commencé lors de la sortie du film. Certains ont établi un rapport entre ceci et cela.)
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