L’OTAN et les anti-missiles : pas à l’aise du tout

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Après l’UE, l’OTAN est elle-même touchée par la fièvre des anti-missiles US (BMD). Cela est rapporté par Daniel Dombey, dans le Financial Times du 12 mars, qui nous informe d’une déclaration légèrement inquiète du secrétaire général de l’OTAN.

«Jaap de Hoop Scheffer, Nato secretary general, has warned that the alliance risks being split between countries that would be covered by the US’s proposed missile defence programme and other member states left exposed to missile threats from Iran.

»Nato officials say the US programme would protect almost all of Europe, but not the southeast, which would need an extra, shorter range system because of the closeness to Iran.

»“When it comes to missile defence, there shouldn’t be an A-league and a B-league within Nato,” Mr de Hoop Scheffer said in an interview with the Financial Times. “For me it is indivisibility of security that is the guiding principle.”

»The Nato chief’s comments open a new front in the debate about the US’s plans for missile defence, which has been dominated by Russia’s objections to the Bush administration’s request to install bases in Poland and the Czech Republic.»

Comme dit Dombey, il s’agit bien d’un “nouveau front” dans la polémique des BMD en Europe. Mais il semble, d’après ce qu’on comprend, que la chose est considérée d’une façon différente de ce qu’on a vu à l’UE. Cette fois, l’argument n’est pas la crainte d’une “nouvelle division de l’Europe” à cause de l’implantation des BDM mais d’une division de l’OTAN parce que les BDM ne couvrent pas tous les territoires de l’Alliance. C’est ajouter une autre sorte de complication à la complication existante, et allant dans le sens inverse (la solution serait en effet que d’autres bases BDM soient envisagées, en plus de celles qui le sont).


Mis en ligne le 13 mars 2007 à 10H52