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2520• Musk est désormais l’“ennemi n°2” (derrière Trump) des forces globalistes-Woke du monde entier. • L’UE veut lui infliger des amendes pour le “tuer”. • Avec un article bienvenu de Jonathan Turley, grand défenseur de la liberté de parole.
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C’est bien plus qu’une image : l’UE, c’est nous les Européens, donc nous les Français ; “vouloir la peau” est une expression qui se défend lorsqu’on décompte les attaques contre Musk et tweeterX, et contre lui-même devenu “ennemi n°2” (derrière Trump, évidemment) des globalistes-wokenistes, de l’UE au parti démocrate-Woke des USA, au point où il a décidé de renforcer son service de sécurité.
La tendance générale du Système s’est emballée ces derniers jours contre le milliardaire-Musk devenu grand promoteur de Trump et défenseur acharné de la liberté de parole. Qui dit “liberté de parole” dit ennemi de nos élites, de nos règles, de nos vertus, de notre “démocratie” suprêmement hyperlibérale, – bref, suppôt de tous les tyrans, de Poutine à Xi. Le plus extraordinaire est la capacité d’ingérence en toute impudence de la part de cabinets britanniques de relations publiques financés par les services, autant que de la Commission Européenne. On parle ici d’ingérences dans le processus électoral des USA, ingérences par ailleurs applaudies par tous les dirigeants démocrates qui, au contraire et pour la sauvegarde de nos libertés menacés, hurlent à la mort contre un Russiagate qui n’a évidemment jamais existé.
Deux très récentes affaires, révélées toutes deux hier, illustrent cette chasse sauvage lancée contre Musk du fait du soutien sans réserve qu’il apporte à Trump, – lequel lui a promis un poste de ministre s’il est élu, ce qui provoque bien des craintes chez les globalistes. Pour le bien de l’UE et de toute sa belle philosophie moderniste, il faut souhaiter que Trump ne soit pas élu, avec évidemment Musk dans sa besace.
Deux affaires, donc...
• L’une porte sur la révélation faite dans une plate-forme alternative de l’action entreprise contre Trump par le CCDH britannique. Il s’agit d’une association privée très militante, largement financée par les sources qu’il faut, jusqu’au MI6, et qui est conseil de l’équipe de Kamala Harris. On a tous les détails dans ‘ZeroHedge.com’, qui reprend l’article en question. Réaction de Musk, sur tweeterX évidemment : « C’est la guerre »
« Elon Musk a répondu à un rapport choc des journalistes Paul Thacker et Matt Taibbi qui révèle que le Centre britannique de lutte contre la haine numérique [CCDH] – qui conseille la campagne de Kamala Harris – vise à “tuer le Tweeter de Musk” ».
• L’autre est l’annonce que l’UE s’apprête à lancer une action contre Musk et tweeterX, visant de facto à détruire la position et les avoirs du milliardaire. Il s’agit d’une action gigantesque, qui ignore tous les principes de souveraineté, de nationalité et de liberté de parole. C’est, sans aucun doute, un exemple retentissant de la mise en œuvre d’une activité de destruction et déconstructuration lancée par un organisme, – lequel prétend nous représenter, – de tendance ouvertement globaliste et d’une idéologie-Woke totalement assumée. Cette annonce d’une telle agression est applaudie par divers hommes (et femmes) politiques US de la gauche globaliste-Woke, c’est-à-dire du parti démocrate.
Du coup, le grand constitutionnaliste Jonathan Turley, pourtant pur démocrate et adversaire (poli et respectueux) de Trump, a pris sa plume la plus vengeresse pour dénoncer cette attaque contre la liberté de parole. Il dénonce sans aucune modération l’action annoncée par l’UE, qu’il tient manifestement, au travers de son « son tristement célèbre Digital Services Act (DSA) », comme l’attaque la plus violente et la plus puissante lancée contre la liberté de parole, et encore plus selon une logique transnationale indifférente aux principes et aux lois des nations.
Cette prise de parole de Turley est, du point de vue qualitatif qui nous intéresse, particulièrement significative. Très souvent consulté par le Congrès sur les matières constitutionnelles dont il est l’un des meilleurs spécialistes aux USA, Jonathan Turley est le Professeur détenteur de la chaire Shapiro sur les Lois d’Intérêt Public, à l’université George Washington. Il est l’auteur du livre “The Indispensable Right: Free Speech in an Age of Rage.”
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J’ai déjà écrit sur les efforts de l’Union européenne (UE) pour utiliser son tristement célèbre Digital Services Act (DSA) pour forcer des entreprises comme tweeterX à censurer les Américains, y compris sur les publications liées à notre élection présidentielle. Il s’agit d’une atteinte directe à nos valeurs de liberté d’expression, et pourtant l’administration Biden-Harris n’a pas émis la moindre objection. Aujourd’hui, l’UE menace de fixer ces amendes confiscatoires en référence aux revenus d’autres entreprises que tweeterX, y compris SpaceX.
L’UE a averti Elon Musk qu’elle était autorisée à infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires mondial annuel aux plateformes en ligne qui refusent de censurer des contenus, y compris de la « désinformation ». L’inclusion d’entreprises comme SpaceX est ridicule mais parfaitement cohérente avec les efforts de l’UE pour utiliser le DSA pour réguler la liberté d’expression aux États-Unis et dans le monde.
L’UE soutient qu’en tant que « fournisseur », l’ensemble du portefeuille d’activités d’Elon Musk peut être inclus dans le calcul de l’amende. C’est ridicule et effrayant. Les autres entreprises de Musk n’ont rien à voir avec les politiques de plateforme de X. Il s’agit simplement d’une mesure coercitive débridée conçue pour briser Musk.
X a objecté :
« X Holdings Corp. soutient que la valeur marchande combinée du groupe Musk ne reflète pas avec précision le potentiel de monétisation de X dans l’Union ou sa capacité financière. En particulier, elle soutient que X et SpaceX fournissent des services entièrement différents à des utilisateurs entièrement différents, de sorte qu’il n’y a pas d’effet de passerelle, et que les entreprises contrôlées par M. Elon Musk “ne forment pas un seul front financier”, comme le suppose le DSA ».
Mais c’est précisément le calcul abusif qui est en cause. Les censeurs de l’UE font d’Elon Musk un exemple. S’ils nous brisent, aucune entreprise ni aucun dirigeant ne pourra espérer les défier. Ils sont encouragés dans cette démarche par un mouvement anti-liberté d’expression qui comprend des politiciens et des experts américains.
L’un des moments les plus lamentables a eu lieu après qu’Elon Musk a acheté Twitter en s’engageant à rétablir les protections de la liberté d’expression. Clinton a appelé les responsables européens à forcer Elon Musk à censurer les citoyens américains en vertu du DSA. Il s’agit d’une ancienne candidate démocrate à la présidence qui appelle les Européens à forcer la censure des Américains.
Elle a été récemment rejointe par un autre ancien candidat démocrate à la présidence, John Kerry, qui a appelé à la répression gouvernementale de la liberté d’expression.
Dans mon nouveau livre sur la liberté d’expression et dans diverses chroniques, j’écris sur le DSA comme l’une des plus grandes attaques contre la liberté d’expression de l’histoire. Comme je l’ai écrit dans le livre :
« En vertu de la DSA, les utilisateurs sont “habilités à signaler les contenus illégaux en ligne et les plateformes en ligne devront agir rapidement”. Cela inclut les discours considérés non seulement comme de la “désinformation”, mais aussi comme de l’« incitation ». La vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager, a été l’une des voix les plus éminentes en faveur de la censure internationale. Lors de l’adoption de la DSA, Vestager s’est extasiée en déclarant que ce n’était “plus un slogan, que ce qui est illégal hors ligne devrait également être considéré et traité comme illégal en ligne. C’est désormais une réalité. La démocratie est de retour”. »
La pression sur les autres entreprises d’Elon Musk s’est également intensifiée aux États-Unis. Récemment, la California Coastal Commission a rejeté une demande de l’armée de l’air pour des lancements supplémentaires depuis la base aérienne de Vandenberg. Ce n’est pas parce que l’agence militaire n’avait pas besoin de ces lancements. Ce n’est pas non plus parce que la nation et la communauté n’en bénéficieraient pas. En fait, c’est plutôt parce que, selon un commissaire, Musk s’est « agressivement immiscé dans la course à la présidence ».
Tout cela fait partie de la Muskmania et de la nécessité pour le mouvement anti-liberté d’expression de briser le seul dirigeant qui a défié la pression de cette alliance de médias, d’universitaires, d’entreprises et de responsables gouvernementaux.
Comme je l’ai déjà dit, il y a une ironie écrasante dans tout cela. La gauche a fait de « l’ingérence étrangère » dans les élections un mantra pour prétendre défendre la démocratie. Pourtant, elle applaudit les censeurs de l’UE qui menacent les entreprises qui diffusent une interview d’un politicien américain ciblé. Elle soutient également l’importation de tels systèmes de censure et de liste noire aux États-Unis. Lorsque vous êtes d’accord avec la censure, elle n’est pas considérée comme une ingérence, mais comme une intervention.
Les défenseurs de la liberté d’expression comme Clinton reviennent désormais à la vieille école. Après avoir essayé de convaincre les Américains d’accepter la censure et la liste noire, ils félicitent maintenant des gouvernements comme le Brésil et l’UE pour avoir directement imposé des réglementations sur la liberté d’expression aux citoyens américains.
La question est de savoir où sont l’administration Biden-Harris et le Congrès. Un gouvernement étranger impose la censure sur les propos des citoyens américains. Nous imposons régulièrement des barrières commerciales aux pays qui interfèrent avec nos marchés. Pourtant, lorsqu’un gouvernement cherche à restreindre la liberté d’expression politique aux États-Unis, nos dirigeants restent silencieux.