McMacron, le clown de guerre au Nez-Rouge

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McMacron, le clown de guerre au Nez-Rouge

• Désignons-le comme “le clown de guerre” avec son Nez-Rouge, ou bien encore McMacron, l’homme de la “stratégie de l’écrevisse”. • Il y a trois jours, Macron allait dévorer tout cru la puissante Russie grâce à une habile manœuvre d’un corps expéditionnaire de 15 000 hommes. • Il y a deux jours, il se réfugie dans des imprécations venues de l’Olympe et l’on verra plus tard. • Entretremps, il voit Scholz et tout va bien. • Le clown au Nez-Rouge a tant de maître qu’il ne sait plus qui flatter. • Même des yankees-black s’intéressent au sexe de Brigitte.

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Jeudi devait être une grande journée, couronnée dans la soirée par un “discours de Guerre” du type 18-juin certifié du président Macron (nom de code/de guerre : McMacron), et adressé au peuple français certifié “aux armes, citoyens”. Alexander Mercouris, – nous allons lui laisser une place importante dans ce texte, – l’attendait avec impatience et, dans la matinée de ce jeudi, avait tenté de l’anticiper dans son programme, en même temps qu’il parlait d’une intervention de Poutine qui est bien entendu passée totalement inaperçue dans nos étranges cintrées.

Hier matin, il put donc développer à  loisir son jugement et ses critiques que certains, tel le citoyen Malhuret, jugent en général exagérées... Le plus étrange dans cette intervention est bien que, dans les premières minutes, Mercouris rappela, en beaucoup plus appuyé une partie de ce qu’il disait le jour précédent, semblant ainsi nous dire que le plus important se trouvait là, hier et pas aujourd’hui, et pas chez Macron mais chez Poutine !

«  Hier en début d’après-midi, j’attendais que le président Macron annoncerait [dans son discours du soir] le déploiement de forces françaises et, dans cet intervalle, je discutais du très puissant et même terrifiant interview que le président Poutine avait donné au journaliste Sergei Kiselov, où Poutine disait de la façon absolument la plus claire que si des troupes françaises, européennes ou de l’OTAN entraient en Ukraine, pour ce qui concernerait les Russes elles seraient considérées comme des ennemis combattants, et même des envahisseurs, et traitées comme tels.. Poutine retourna même la formule de Macron contre ce dernier ; Macron disant qu’il était temps pour l’Ouest de ne plus considérer la moindre “ligne rouge” contre la Russie, la Russie de son côté considérerait qu’il n’existait plus aucune “ligne rouge” contre l’Ouest....

» C’est-à-dire que le discours de Poutine fut  extraordinairement dur, là où il ne manqua pas de rappeler que la Russie était une puissance nucléaire, et la plus puissante et la plus moderne du  monde, et qu’elle n’hésiterait pas à en user si elle estimait que la bataille était existentielle pour elle. A un autre moment, Poutine dit que la différence fondamentale entre la France et les autres puissances européennes et la Russie était que le but des Occidentaux était stratégiques, pour obtenir une meilleure position géostratégique, tandis que pour les Russes c’était une question de vie ou de mort... »

Et tout cela, un peu avant de passer au discours de Macron que  nous attendions, où Macron devait annoncer exactement les choses à propos desquelles Poutine avaient lancé un avertissement si terrifiant. Mercouris nous avisa enfin que cette solennelle allocution qui ne vint jamais dans la forme nécessaire et attendue avait été transformée, après un certain délai, en l’annonce d’une conférence de presse qui dura en tout et pour tout trente minutes. Et Mercouris de commenter

«  Franchement, pour ce qui me concerne, ce fut un exercice de la confusion la plus complète qu’on puisse imaginer. »

Ce fut donc du Macron standard : le discours annoncé se transformant en une conférence de presse de 30 minutes au cours de laquelle le minibus français roula quelques mécaniques, déroula ses exigences dans le style de Zelenski et nous donna enfin  l’impression de cette immense confusion dont parle Mercouris, celle qui est du type “Mais qu’on me retienne, à la fin ! Sinon, je fais une colère de dingue et Poutine peut faire ses bagages”. Il reste donc surtout ceci : le programme d’invasion-éclair de l’Ukraine chapardée par les vandales-Russes reste pour l’instant en suspens et en paroles, bien rangée dans la commode Louis-XV dont on a perdu les clefs

Entretemps, Sa Majesté s ‘était précipitée à Berlin pour voir l’Empereur Scholz et son valet de pied, le Polonais Tusk (celui-ci avait laissé de côté le ministre Sikorski qui fait un peu désordre avec sa mine de neocon et sa gueule de Jack La Motta après 15 rounds). Tout cela permit de confirmer que l’heure de l’attaque n’était pas encore fixée et qu’il n’était pas question de faire la guerre à la Russie, – quel soulagement pour elle, ça c’est sûr.

Le  colonel face au Nez-Rouge du clown

Il est difficile d’en dire plus sur cet épisode, pour ce qui concerne Macron  sinon que, face au terrifiant sérieux de Poutine et au poids qu’il pèse réellement (un chef d’État, un vrai, ça impressionne, même un clown au Nez-Rouge), Mercouris ne sait plus exactement s’il faut rire ou pleurer. Bien entendu, un silence glacial ou apeuré, c’est selon, a accueilli les propos d’une dureté incroyable de Poutine dans la presseSystème française. On sent bien que les Russes ne plaisantent pas alors que les culbutes du “clown de guerre” sont tout de même beaucoup plus amusantes à décrire, tant que l’on a de la difficulté à penser que cela concerne sérieusement des spectacles où l’on tire des vrais coups de feu avec partout des explosions qui blessent et qui tuent.

Puisqu’il faut chercher un commentaire sérieux hors des frontières médiatiques françaises gardées par les barreaux impitoyables de l’exquise bonne-bienpensance, après Mercouris on consultera ‘Spoutnik’ qui a trouvé un colonel bel et bien français, quoique à la retraite vu ses jugements, pour nous donner son avis sur le président-clown durant cet épisode si semblable à tous les autres : “en même temps”, un pas en avant, deux pas en arrière, – la stratégie ambiguë de l’écrevisse.

« Le Président français va de revers en revers après ses propos sur l'envoi de troupes européennes en Ukraine et ne sait plus sur quel pied danser, a déclaré à Sputnik Afrique Alain Corvez, ancien colonel de l'armée française.

» Emmanuel Macron se sert du conflit en Ukraine pour masquer les problèmes intérieurs, il “sait bien que de nombreux Français ne sont pas d'accord avec sa politique”...

» “Son projet c'est de devenir le premier Président d'une Europe supranationale qui aurait détruit les nations et qui aurait une structure fédérale. Et donc toute sa démarche est de se présenter comme le meilleur européen susceptible de remplir cette mission”, a indiqué M.Corvez. Mais devant les hésitations de ses partenaires européens, il n'hésite pas à changer son discours sur l'envoi de troupes, comme le prouve sa dernière allocution.

» “Le Président, dans son entretien, n'est pas revenu sur ces déclarations de l'envoi de troupes en Ukraine, qui avaient soulevé un tollé dans l'ensemble de l'Europe et de l'Otan […]. Donc il n'a pas repris la même rhétorique, mais néanmoins, vous avez vu la façon elliptique qu'il a eu de parler”, souligne le haut gradé.

» L'état de l'armée française rend irréaliste un conflit avec la Russie. “Nous ne sommes pas préparés à un conflit avec la Russie, qui est une grande puissance nucléaire. Nous, nous n'avons plus qu'un corps de bataille réduit et qui n'est pas en mesure de mener une guerre de plus d'un ou deux jours", souligne-t-il.

» Les propos de Macron sur l'envoi de troupes en Ukraine vont aussi à l'encontre de la doctrine française en vigueur depuis le général de Gaulle, explique encore Alain Corvez. Celle-ci est fondée sur la dissuasion, notamment nucléaire, et non sur l'agression.

» “La doctrine française depuis le général de Gaulle est que nous ne voulons attaquer personne et que nous souhaitons que personne ne nous attaque. Le concept de base, c'est la dissuasion. Or, les propos du Président Macron sortent complètement de cette doctrine. Il s'égare complètement”, affirme l'ex-colonel. »

La trans et le Nez Rouge du clown

Que nous reste-t-il alors pour mettre un peu d’animation originale autour du clown de guerre ? Eh bien, il nous reste Candace Owens et le mythe grandiose du trans évoluant et papillonnant autour de son clown bien-aimé. C’est dans ‘La Matinale’ de Florence Houdiakova du 14 mars que l’on eut l’écho le plus fort d’une grande nouvelle venue d’outre-Atlantique.

Candace Owens, noire, trumpiste conservatrice acharnée et très populaire comme représentante célèbre de la fraction de la communauté africaine-américaine qui se range de plus en plus nombreuse du côté de Trump (22% contre 7% en 2016,  selon les sondages), a sorti sur son podcast deux épisodes consacrés au statut sexuel de la femme du président, dont on sait, ou dont on dit, ou dont on chuchote enfin, qu’il est fort trouble et incertain. Les Français peuvent donc être satisfaits : les petites affaires de l’en-dessous du lit du président,  de ce point de vue de ce personnage fort original, très Woke et hyper-postmoderne, un vrai transhumain humaniste – ont enfin atteint la notoriété de la toile chez nos parrains et protecteurs américains.

Il faut dire qu’Owens n’a peut-être pas fait ça par hasard, sinon par le biais du dossier que Trump affirme avoir sur le président Macron. Cela signifierait que Macron risque d’avoir de solides problèmes si Trump (re)vient au pouvoir, car le monde politique aux USA ne fait pas de cadeaux dans ces domaines de la rumeur publique répandue par le courant de l’internet, des podcast et des réseaux sociaux. Le candidat républicain, par contraste avec 2016, a une troupe sérieuse d’influenceurs, et surtout d’influenceuses particulièrement pétroleuses, agissant sur l’internet et extrêmement rompues à la polémique, régulièrement alimentées en informations qu’il peut être utile de dispenser.

Dans tous les cas le ‘Candace Owens podcast’ a sorti, à deux jours d’intervalle (11 et 13 mars), deux sujets sur les tribulations de Brigitte Macron (« MEDIA MELTDOWN! France’s First Lady EXPOSED ») :

• Le 11 mars, avec 1, 2 millions de vues.

• Le 13 mars, avec 627 000 vues.

Ce n’est rien qu’un peu d’“écume des jours” et des cabrioles du clown  de guerre tournant comme une toupie sur son Nez-Rouge. Mais le labyrinthe sexuel de Brigitte Macron est-il vraiment moins important que le plan d’Emmanuel pour mettre KO la Russie ? Dans l’époque étrange que nous vivons, nul ne pourrait le jurer, nous sommes plusieurs à le jurer..

Comme l’on voit, il est bien vrai comme Poutine l’affirme, et nous avec lui, que les problèmes sociétaux de type LTBGQ sont absolument proches de la guerre en Ukraine. Tout ça, c’est le même bazar, avec un clown de guerre au milieu de la piste, le Monsieur Loyal au sexe en format Nez-Rouge.

 

Mis en ligne le 16 mars 2024 à 17H35