Moa Président

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Moa Président

Enfin… le Moa Président s’en va!... le président poire que Daumier aurait eu plaisir à croquer s’il eût vécu à notre époque, le préparateur en pharmacie aux dosages douteux, le garagiste à boite à outil, le bovary se voulant tout à la fois bouvard et pécuchet, secrétaire perpétuel non de l’académie mais du parti socialiste prostitué au libéralisme, l’incompétent diplômé de l’ENA et de je ne sais combien d’autres " prestigieuses" écoles ; l’otaniste obéissant, le vat-t-en guerre convaincu, le ran-tan-plan des amerlos, l’axolotl à scooter, l’Assad delenda est, le petit garçon complexé qui envoie ses tueurs de par le monde exécuter les "ennemis cachés" de la France ou de la Hollande ; le qui voulut déchoir de nationalité certains Français et qui dût y renoncer devant l’imbroglio juridico-politique que cela engendra, le décréteur d’état d’urgence éternel qui ne prit cette décision que parce qu’il ne savait plus quoi faire et qui voulut se donner bonne conscience, tout en étant incapable de seulement faire capturer un "terroriste" pour qu’on le fasse parler et qu’on connaisse ses complices et ses commanditaires (là il n’est sans doute pas le seul responsable et ça serait le moment de parler d’un "état plus que profond"), le socialo faisant coffrer les écologistes amis mais récalcitrants pour pas qu’on lui dérange sa COP fameuse qui accoucha d’une souris graduée à -2°, tandis qu’il refuse de fermer la centrale de Fessenheim par peur du lobby nucléaire, le visiteur sans vergogne de la Saoudie preste aux décapitations qui ne trouva rien de mieux à l’occasion d’une visite dans ce paradis au soleil de s’amuser à faire tournoyer un sabre sous le regard attendri du monarque enturbanné, le vendeur de rafales à l’Arabe de référence belliqueux et friqué mais du fric des autres, le commercial chevronné qui, sous la pression polonaise, refuse de livrer des bateaux déjà payés par son client parce qu’il est… Russe et menace l’Ukraine! le baroudeur à petite carrure faiseur de guerre partout pour soi-disant tuer des terroristes, en fait pour soutenir Daesch comme son mentor Obame lui en intimait l’ordre, l’halluciné du missile qui était prêt à bombarder Damas sans l’aval de l’Onu, tout seul comme un grand, avec son Charles de Gaulle atomique, lui le capitaine de pédalo, le menteur qui a voulu nous faire croire qu’Assad était responsable du gazage de la Ghouta en 2013 alors que les services secrets du monde entier savent -et on fait savoir- que Damas n’en était pas le responsable, le pauvre crétin qui osa confier à un autre plus crétin (mais plus malin) – qui autrefois l’appelait amicalement Flamby à cause des vertus tremblotantes de ses bajoues et de ses idées – le poste si important des affaires étrangères et qui rendit la France ridicule et méprisable sur toute la planète ; le bedonnant dont la veste a du mal à se fermer qui voulut avec la bedonnante prétentieuse d’outre Rhin –qui porte ses kilos un peu plus plus bas–, organiser un "règlement" ukrainien après avoir favorisé le coup d’état et avoir toléré que des nazillons malades mentaux s’emparent du pouvoir et terrorisent la moitié de ce pauvre pays, le prétentieux inconstant, impoli et vulgaire qui après avoir invité le président russe à Paris fit publiquement sur une chaine de radio, savoir qu’il "hésitait" à le recevoir et qui dans la même inconscience osa même le menacer de cour pénale internationale, déclenchant au Kremlin et dans toutes les chancelleries du monde, des hoquets de rires qui en firent trembler les murs ; l’idiot du village qui ne pouvait s’empêcher de faire ce qu’il crut être des bons mots du genre, lors d’un voyage officiel au Maroc : "Gouverner c’est pleuvoir". Les Français présents durent cacher leur honte par des sourires convenus. Le Moa-président poussé aux fesses par le lobby gay pride qui décide de connivence avec son ministre de l’intérieur baptisé plus tard Manu la tremblote, de faire matraquer et lacrymogènéiser des familles avec enfants dans les poussettes parce qu’elles avaient le tort de ne pas approuver le mariage des pédés et des pédesses, l’économiste ena qui tel sans doute un Machiavel au petit pied, crut intelligent de faire croire quatre ans durant aux Français qu’il allait "inverser la courbe du chômage", convaincu peut-être que l’inversion dans les mœurs qu’il prônait avec sa séduisante ministresse de la "justice", allait aussi s’appliquer aux structures économico-sociales et balayer magiquement la globalisation mondialiste qu’il s’appliquait de l’autre main à répandre. A-t-il peut-être cru s’égaler au grand conseiller du Prince capable d’être à la fois le loup, le renard et le lion? Le loup, bête qui fait peur aux sans dents qu’il méprisa tout au long de son quinquennat, le lion qui se fait respecter et le renard pour se faire croire, et pour leur faire croire, qu’il était le messie attendu alors qu’il n’était qu’une cocotte, un minable lapin de garenne? Son aventure sentimentale avec son égérie (qui avait dorloté le gros bébé pour qu’il perdit du poids, se rassembla, et accéda à la présidence), il eut le culot – ou plutôt l’absence de courage– de la finir par une brève déclaration faite aux médias et non de lui dire en face qu’il fallait mettre un point final, qu’une cendrillon de Paris Match à qui peut-être il manquait quelques incisives, n’a rien à faire avec le premier des Français. Mais comme l’Elysée lui était une charge bien au-delà de ses forces, il eut besoin d’organiser illico presto un nouveau repos de guerrier hors les murs. Et c’est là l’épisode bouleversant du scooter pétaradant et du casque cachant l’auguste face. Rajeuni, rasséréné, les doux qui possèdent la terre, les débonnaires, les pauvres en esprit crurent qu’il avait repris du poil de la bête, retrouvé de ce loup dont parle Machiavel. Hélas, il continua à s’embourber dans ses mensonges, se crut malin d’aller ex abrupto chez l’habitant d’un petit bled, boire le café avec sa cohorte de communicants. Mal lui en pris, car la femme qui le reçu spontanément (tiens encore une femme!) le dégoisa ensuite auprès des journalistes venus l’interviewer! Sous la pluie toujours, il poursuivit son tour de France, serrant des mains faisant des selfies avec de serviles citoyennes ayant déjà un pied dans la tombe mais qui s’enorgueillissaient d’être fixées avec l’innommable pour la postérité... – Regarde Marcel, mon petit chou, j’étais en juillet 2013 cote à cote avec le président! Tu te rends compte? – Oh oui mémé, je me rends compte, je suis fier de t’avoir pour mère grand! T’as pas eu peur du méchant loup ce jour là? Les mois et les années passèrent, la Grèce sombra dans l’indigence et le mensonge. François se targua de l’avoir conseillée en douce contre Bruxelles, d’avoir discrètement soutenu le rastapopoulos local qui lui servait alors de führer pour qu’il triomphe. Le traitre Montebourg qui voulait nationaliser l’acier afin que toute notre industrie ne tomba pas en des mains étrangères, fut chassé, le Hémon de la tragédie aussi. Ce Montebourg si joliment nationaliste qui avait fait 17% à la primaire contre 5% au Catalan, méritait bien cela! Il va se faire un plaisir de dégommer tous les golems de la primaire en janvier. La récréation n’est pas finie, le ridicule socialiste a des beaux jours devant lui. La meilleure punition serait que tous les socialos votent Mélenchon comme un seul homme histoire de faire que se réalise la prophétie faite par Charles Gave sur Internet l’autre jour : un duel Mélenchon-Marine au second tour! Alors là, le succès du quinquennat hollandais serait définitivement gravé dans le marbre! Ses enfants pourraient être fiers de lui. Ségolène aussi. A son allocution hier soir, l’âme tendre Nathalie Saint Crick nous signala qu’il avait une voix blanche. A-t-il eu la même lorsqu’après l’attentat de Nice, il envoya ses rafales écrabouiller un village syrien où 120 personnes, femmes, enfants, chèvres et canards, périrent sans même s’en rendre compte ? Djihad présidentiel d’un genre radicalement nouveau pour lequel il existe une cour pénale internationale, justement.

Bibi Fricotin