Notes sur le prophète désinvolte

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Notes sur le prophète désinvolte

• Dans une déclaration faite effectivement sur un ton “désinvolte”, ou simplement “indifférent” et complètement “détaché”’ comme il l’est si souvent, au rythme de sa Senile Dementia, Joe Biden a acté d’une façon très officielle que  les sanctions qui sont censées mettre la Russie en bonne partie KO, mettront sans aucun doute KO les pays européens et les États-Unis. • Biden sortait de la réunion évidemment extraordinaire des présidents et premiers ministres de la multitude caquetante et coassante des pays membres de l’OTAN. • En effet s’annonce une perspective remarquable de pénurie alimentaire et autres, de la sorte qui peut faire qu’un effondrement économique se produise (voir le ministre Bruno Lemaire à cet égard). • Il s’agit donc d’une affaire qui dépasse largement la Ukrisis bien qu’elle en soit évidemment le rejeton incontestable. • Moment symbolique où Ukrisis montre toute sa puissance de simulacre et nous confirme combien elle est une prison impitoyable de la perception pour le bloc-BAO, et la garante d’un enfermement absolu de l’esprit. • En général, l’occasion est bonne pour le suicide.

25 mars 2022 (17H50) – ... Effectivement, il est très, très rare dans l’histoire de voir un simili-prophète nous annoncer une catastrophe, d’abord destinée à l’“ennemi” pour sa dévastation assurée (« ...l’effondrement économique de la Russie » [Lemaire, Bruno, ministre, le 23 février]), qui en fait touchera tout le monde, y compris et peut-être surtout ceux qui ont déclenché cette catastrophe :

« En ce qui concerne la pénurie alimentaire, oui, nous avons parlé de pénurie alimentaire. Et... et c’est tout à fait vrai... Le coût de ces sanctions n'est pas seulement imposé à la Russie, il est imposé à un très grand nombre de pays également, y compris les pays européens et tout autant à notre pays... »

ZeroHedge.com’ qualifie assez justement la séquence de “désinvolte”. Il s’agit de cette phrase du président Biden que l’on vient de donner, remise dans son contexte où il parle des pénuries alimentaires à venir :

« Il n'y a rien à voir ici... seulement le président des États-Unis qui s'exprime lors d'un sommet d'urgence des chefs d’État des pays de l'OTAN et qui fait des allusions un peu trop désinvoltes à de probables pénuries massives d’énergie et de nourriture...

» “C’est tout à fait vrai...”, a déclaré Biden lors de sa conférence de presse à Bruxelles. “Le coût de ces sanctions n'est pas seulement imposé à la Russie, il est imposé à un très grand nombre de pays également, y compris les pays européens et tout autant à notre pays”. »

Ainsi Biden parle-t-il, avec désinvolture ou bien est-ce l’absence de sentiment réel de cet obscurci vieillard, obscurci par sa Senile Dementia, et débitant l’évidence sans l’ombre d’une émotion, – et alors, Biden, par sa façon de se prêter sans la moindre conscience à cette prophétie catastrophique, Biden est bel et bien le prophète que nos temps-devenus-fous méritent. Lui, au moins, est à sa place.

La “désinvolture” de Biden est un aspect essentiel de son intervention, en termes symboliques encore plus qu’en termes pathologiques... Biden parle alors sur un ton monocorde et indifférent, comme s’il vous annonçait une immense sécheresse contre laquelle nous ne pouvons évidemment rien, que nous n’avons pas voulue, dont nous n’avions rien mesuré des conséquences, parce qu’après tout cette sécheresse est un phénomène météorologique hors de notre portée (quoique... urgence climatique !), – alors, sans doute voulue par Dieu, – la huitième des ‘Sept Plaies d’Égypte’ ou bien la désolation semée par l’un des ‘Quatre Cavaliers de l’Apocalypse’... “C’est tout à fait vrai”, dirait Biden-prophète d’une voix monocorde encore plus que désinvolte... “Les conséquences de cette sécheresse ne concernent pas seulement la Russie. Elles toucheront tous les pays européens et notre pays. Amen.”

Conséquences des “sanctions-Amen”

‘Mr.b’, de ‘MoonofAlabama’ [MoA] titrait le 23 mars (traduction du ‘Sakerfrancophone’ du 24 mars) : « De nouvelles sanctions contre la Russie vont détruire l’Europe ». Il s’en expliquait bien entendu dans son texte, avec les références qui comptent :

« Pendant ce temps, le New York Times écrit :

» “Alors qu’il se prépare à aller en Europe, le président Biden fera pression sur les alliés des États-Unis pour qu’ils aident à imposer des sanctions encore plus agressives à la Russie.”

» Biden exige que l’Europe se suicide pendant qu’il protège l’industrie américaine. J’espère que certaines personnes dans les capitales européennes sont encore capables d’avoir les idées assez claires pour reconnaître le racket que les États-Unis tentent d’organiser ici:

» “Avec la dévastation économique que les sanctions américaines et européennes contre la Russie provoquent dans leurs propres économies, on verra survenir des ‘regime change’ dans plusieurs pays européens. Bien entendu, les États-Unis se protègent à nouveau autant qu’ils le peuvent aux dépens des autres”. »

Nous sommes, nous, amenés très rapidement à penser que la “protection” que Biden essaie de mettre en place pour l’économie des USA aura autant d’effet “positif” que les sanctions grandioses  qu’il espérait être réservées aux seuls Russes. (D’ailleurs, elles continuent à s’empiler, les sanctions.) Les USA dégusteront, dégustent déjà au moins autant que les Européens, et les perspectives ironiquement cauchemardesques décrites par Orlov valent pour tous ces gens du bloc-BAO, et les USA en premier, et peut-être bien les Russes après tout, – mais loin, très loin derrière puisqu’ils continueront à manger à leur faim avec tout leur blé non-exporté... De toutes les façons, les Russes, eux, ont l’habitude des malheurs.

Et ‘ZeroHedge.com’ de poursuivre :

« Comme l'observe Bloomberg, “l’Ukraine et la Russie sont toutes deux d'importants producteurs de blé, en particulier, et le gouvernement de Kiev a déjà prévenu que les semis et les récoltes du pays ont été gravement perturbés par la guerre”.

» Et Sean Davis, du ‘Federalist’, résume avec justesse la situation actuelle...

» “Nous sommes sur le point de faire face à des pénuries massives d'énergie et de nourriture, et la solution de Biden consiste à interdire le forage et à installer des panneaux solaires et des éoliennes coûteux et inefficaces sur ce qui reste de terres agricoles américaines qui n'ont pas été achetées par la Chine ou BlackRock”, écrit-il sur Twitter. »

Certes, le diable en rit déjà et encore, mais les dieux eux-mêmes ont bien du mal à ne pas se tordre de rire. Un peu d’ironie satirique est de bonne guerre, dans ces temps de bellicisme pratiqué en ‘standing ovations’ du président of the world Zelenski s’adressant en vidéo-conférence à ses ouailles, sur toutes les travées unanimes de tous les parlements de tous les morceaux disparates et bien “dans les clous” du bloc-BAO.

Le Grand Moment du Prophète

C’est en effet un Grand Moment auquel nous avons été conviés, au sortir de la grandiose réunion des présidents et Premiers ministres des pays de l’OTAN, que la chose devienne officielle et proclamée par la bouche du Primus Inter Pares, le Prophète lui-même. Il s’agit de rien moins que de l’officialisation de la catastrophe à venir, de cette civilisation mise devant la perspective de ce qui pourrait sembler à certains de la sorte de “l’effondrement économique” promis à la Russie. La catastrophe est donc officiellement entrée dans le catalogue des perspectives de la Grande Politique du bloc : ainsi l’OTAN sert-elle à quelque chose, en s’instituant comme cadre solennel, presque comme le Temple, le Parthénon de la modernité-tardive d’où nous est livrée une Très-Grande Vérité.

Alors est balayé tout ce cortège impie de chroniqueurs dissidents qui s’acharnent à colporter des Fake-infamies, lorsqu’ils accusent le bloc de faire propagande en groupe, de diffuser des Fake-nouvelles... Pas du tout, ils parlent vrai ! Ils annoncent la couleur ! Pour la première fois, et c’est grandement à leur honneur, – mot pourtant ‘cancelled’, – ils nous ont annoncé combien leur politique conduisait effectivement à un retournement complet, un “coup de fouet en retour”, une inversion magnifique, une éblouissante mitraille de balles tirées dans le pied.

La Grande Politique de l’alternative du Diable

Alors (suite) se trouvent rassemblées les pièces de ce qui n’est certainement pas un puzzle, mais une théorie qui est largement étudiée depuis autour de 15 ans, au moment des revers les plus sanglants qu’aient eu à subir les forces US en Irak. Cette théorie dit que, pour parvenir à la possibilité, et même à la probabilité de la chute (“chute de l’Empire” alors, devenue “effondrement du Système”), il faut la conjonction d’une crise extérieure et d’une crise intérieure (des USA et du bloc-BAO). La déclaration de Biden officialise le second terme de l’alternative, qu’il nous arriva souvent de nommer “Alternative du Diable”. (Une des premières sources de cette thèse que nous ayons citée remonte à 2010, avec des acteurs et des conditions différentes : voir le 26 avril 2010 et les “néo-sécessionnistes” du Vermont.)

Les deux crises sont en plein développement dans le moment présent, sans qu’on puisse dire laquelle prendra le pas sur l’autre, et comment, et dans quel sens, etc.

• L’Ukrisis elle-même a mis en place une monstrueuse machine de communication, qui emprisonne le bloc-BAO dans un extraordinaire paroxysme aveugle de soutien à une dynamique extrémiste qui a d’ores et déjà activé la possibilité d’une guerre nucléaire. Cette dynamique dissimule un très gros potentiel de diverses crises internes dans le bloc-BAO. Il y a le cas que l’on voit bien se développer de la Pologne qui veut forcer à une intervention, éventuellement d’elle-même mais sous drapeau OTAN. Il y en a une autre, semble-t-il, qui est le cas de la Hongrie, selon une remarque de M.K. Bhadrakumar du 24 mars 2022 :

« Incidemment, on note ces derniers jours que l'ancien ministre polonais des affaires étrangères Radoslaw Sikorski et la vice-première ministre ukrainienne Iryna Vereschchouk ont tous deux accusé Budapest de tenter de mettre la main sur la région ukrainienne de Transcarpathie, largement peuplée de Hongrois. Mardi, Sikorski a affirmé dans un tweet que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le président Vladimir Poutine avaient conclu un accord secret sur la partition de l'Ukraine !

» Le même jour, Iryna Vereschchouk s'est plainte dans une publication sur Facebook : “La façon dont les dirigeants hongrois traitent l'Ukraine ces derniers temps est encore pire que certains des États satellites russes de l’ancienne Union soviétique. La Hongrie ne soutient pas les sanctions. Elle ne fournit pas d'armes. Elle n'autorise pas le transit d'armes en provenance d'autres pays. Elle dit ‘non” à pratiquement tout”. »

• La morne déclaration de Joe Biden a donc officialisé le deuxième terme de l’alternative avec l’annonce de crises internes graves dans nos pats, dues à des pénuries consécutives aux sanctions antirusses. Dans des pays déjà psychologiquement et économiquement épuisés par la crise-Covid, particulièrement forte en Europe de l’Ouest et aux USA, ces conditions à venir, et même leur perspectives avant qu’elles ne se réalisent, doivent menacer l’équilibre déjà extrêmement fragiles de ces pays ; on mettra en évidence cette remarque reproduite plus haut de MoA :

« Avec la dévastation économique que les sanctions américaines et européennes contre la Russie provoquent dans leurs propres économies, on verra survenir des ‘regime change’ dans plusieurs pays européens... »

Le “Sud-Profond” s’approfondie

On notera en annexe, mais évidemment avec là aussi de fortes potentialités de pressions sur les deux crises en développement, le singulier renforcement de l’hostilité de ce que nous avons désigné comme le “Sud-Profond” à la politique du bloc-BAO, bouleversant toutes les données des lignes habituelles des politiques néo-colonialistes du bloc. Précieux commentateur à cet égard, l’Indien Bhadrakumar développe les derniers éléments de la chose dans le texte déjà cité :

« ...Alors que la rhétorique américaine cloue la Russie au pilori pour les “crimes de guerre”, la crise humanitaire en Ukraine, etc., les capitales du monde considèrent cette affaire comme une confrontation géopolitique entre l’Amérique et la Russie. En dehors du camp occidental, la communauté mondiale refuse d’imposer des sanctions à la Russie, ni même de diaboliser ce pays.

» La communauté mondiale se garde bien de prendre parti entre les États-Unis et la Russie. La déclaration d’Islamabad, publiée mercredi à l'issue de la 45e réunion des ministres des affaires étrangères des cinquante-sept pays membres de l'Organisation de la conférence islamique, a refusé d'approuver des sanctions contre la Russie et a plutôt conseillé de mettre fin aux hostilités en Ukraine, d’éviter les pertes de vies humaines, de renforcer l’aide humanitaire et d'intensifier la diplomatie, – ce qui correspond presque à la position de la Chine et de l'Inde.

» Pas un seul pays du continent africain ni des régions d’Asie occidentale, d’Asie centrale, d’Asie du Sud et du Sud-Est n’a imposé de sanctions à la Russie. À l’issue d'une visite à Hanoï, le Premier ministre malaisien Ismail Sabri Yaakob a déclaré : “Nous avons discuté du conflit russo-ukrainien et convenu que la Malaisie et le Vietnam resteraient neutres sur cette question. Quant aux sanctions contre la Russie, nous ne les soutenons pas. Les parties ne soutiennent pas les sanctions unilatérales ; nous ne reconnaissons que les restrictions qui pourraient être imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies”. C’est également le consensus au sein de l’ASEAN.

» Il est intéressant de noter que le conseiller et ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi était l’invité principal de la réunion de l'OCI à Islamabad. Dans ses remarques, Wang Yi a déclaré : “La Chine soutient la Russie et l’Ukraine dans la poursuite de leurs pourparlers de paix, et espère que ces pourparlers aboutiront à un cessez-le-feu, mettront fin aux combats et apporteront la paix. Il convient d’éviter les catastrophes humanitaires et de prévenir tout débordement de la crise ukrainienne afin de ne pas affecter et nuire aux droits et intérêts légitimes d’autres régions et pays”.

» Le communiqué de presse du ministère chinois des Affaires étrangères sur la rencontre de Wang Yi avec le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud dit ceci : “En ce qui concerne la question de l'Ukraine, les deux parties ont convenu que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays devaient être respectées et que leurs préoccupations raisonnables en matière de sécurité devaient être prises au sérieux. Il est impératif de prévenir toute crise humanitaire, de maintenir le processus de pourparlers de paix et de résoudre les conflits par le dialogue et la négociation. Les deux parties ont souligné que tous les pays ont le droit d'émettre des jugements indépendants, de résister à la pression extérieure et de s'écarter de la logique simple du ‘noir ou blanc’ et de ‘l’ami ou l'ennemi’”.

» Une fois encore, le communiqué de presse chinois sur la rencontre de Wang Yi avec son homologue égyptien Sameh Shoukry indique, entre autres, que “les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la question de l'Ukraine, et ont convenu de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays et de rester engagés dans une solution globale à la crise actuelle”. Selon Shoukry, “l’Égypte s'oppose à ce que certains pays exercent des pressions sur la Chine et est favorable à un renforcement de la coopération plutôt qu'à une escalade de la confrontation”.

» Curieusement, quatre ministres des affaires étrangères d'Asie occidentale se sont rendus à Moscou la semaine dernière pour discuter de la coopération bilatérale : le Qatar, l'Iran, la Turquie et les Émirats Arabes Unis. »

Le goût irrésistible du suicide

On reste bien indécis, sinon interdit devant cette “monstrueuse machine de communication” qui impose une narrative affolante, sans la moindre mesure ni possibilité de nuances selon l’évolution des événements et le jugement libre. Le site ‘ConsortiumNews’, déjà cité hier au travers d’un texte de son rédacteur-en-chef, est une remarquable source de réinformation (voir ici et ici), permettant de prendre la mesure de cette situation de la perception.

Il s’agit, surtout pour les États-Unis qui est meneuse en toutes choses des inexistants Européens dans cette affaire, d’une prison de la communication qui les empêche de seulement envisager de reprendre leur liberté de perception. Cette prison de la perception est une sorte de folie qui entraîne effectivement les décisions les plus folles et les plus follement suicidaires. On pense alors à cette prédiction d’Abraham Lincoln qu’un de nos lecteurs rappelait récemment, que nous utilisons régulièrement, que nous avions utilisée en septembre 2019 dans un ‘F&C’ consacré, – comme ça se trouve si bien, – à l’affaire du coup de téléphone entre Zelenski et Trump, mâtinée des magouilles ukrainiennes du fils de Biden qui reviennent à la surface aujourd’hui, tout cela conduisant à la première mise en accusation (récusée) de Trump .

« L’envoûtement dont nous parlons dans notre parabole à propos d’Alexandria Ocasio-Cortez, au-delà de toutes les perspectives politiques, fussent-elles les plus radicales et les plus incroyables pour ce que nous avons appris à connaître des États-Unis, – en général sous la surveillance du Politiquement Correct (PC), – cet envoûtement ne peut évidemment se détacher de la vision que nous connaissons bien. Car de l’envoûtement à la fascination la différence est faible, et l’envoûteuse peut elle-même puiser toute la puissance de sa magie dans la fascination collective dont elle est comptable… Et toujours, cette lancinante prédiction du caractère le plus sombre parmi ceux des différents présidents du pays, qui ne cesse de nous éclairer de toute sa signification puisqu’il est évident que cette “nation d’hommes libres” est assurée de ne jamais “éternellement survivre”…

» “Si la destruction devait un jour nous atteindre, nous devrions en être nous-mêmes les premiers et les ultimes artisans. En tant que nation d’hommes libres, nous devons éternellement survivre, ou mourir en nous suicidant”.

» Il est extrêmement possible que les États-Unis d’Amérique, après quatre années d’intense désordre et de chaos à la fois sophistiqué et insensé, soient sur la voie qui mène de l’histoire-courante à la métahistoire, dans ce domaine dont leurs conceptions et leur organisation politique dénient absolument l’existence et d’ailleurs les en écartent absolument. Dans ce cas, leur suicide serait une déflagration qui entraînerait une désintégration de l’histoire-courante, et un recours irrésistible à la métahistoire qui se serait ainsi débarrassée de l’ultime obstacle sur sa route. »