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1266Nos “cousins d’Amérique” ont le sens du timing, en général en rangers de forces spéciales plutôt qu’avec leurs gros sabots, pour situer l’esprit. Pour le tintamarre, c’est au moins la même chose.
Ainsi n’est-ce pas un hasard si la visite de Leon Panetta, le secrétaire à la défense US, à La Nouvelle Delhi, les 5-7 juin, a bruyamment coïncidé, 1) avec le sommet Hu-Poutine à Pékin, les 5-6 juin, et 2) avec le sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS, ou SCO), les 7-8 juin à Pékin.
Dans tous les cas, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, dans le chef de notre ami M K Bhadrakumar, le diplomate indien devenu chroniqueur. Il consacre un article à la visite de Panetta, le 7 juin 2012 dans Russia & India Report. Ce pourrait aussi bien être un article sur le sommet de l’OCS à Pékin.
M K Bhadrakumar n’aime pas les USA et leur politique. Il a une vision résolument multipolaire du monde, il croit au poids stratégique de son pays, à la persistance des liens fermes et résolus entre l’Inde et la Russie, à l’amélioration des liens stratégiques entre l’Inde et la Chine. Il abhorre l’“industry of regime change”, comme les spécialistes des relations publiques idéologisées de Washington nomme cette bouillie pour les chats semeuse de désordre qui va de la fomentation des “révolutions de couleur” aux assauts aveugles contre la Libye et la Syrie.
D’habitude, quand quelque chose se passe entre Washington et Delhi, M K Bhadrakumar fulmine parce qu’il voit la direction politique indienne s’incliner devant les pressions US. Cette fois, avec la visite de Panetta, il contient difficilement son exultation, au travers d’une ironie permanente aux dépens de la partie US, tout au long de son texte. M K Bhadrakumar est content du travail de la direction indienne.
Mais d’abord, que s’est-il passé à Pékin ? On a resserré les rangs et ouvert les perspectives de l’OCS, en parlant notablement des questions de sécurité même si l’on nie en parler beaucoup.
• L’OCS s’est regroupé dans des dispositions politiques et de sécurité qui vont dans une ligne connue, antiaméricaniste et, par conséquent, antiSystème : préoccupation du développement du système antimissile US ; opposition à toute idée d’intervention militaire étrangère en Syrie
• Un statut d’observateur a été donné à l’Afghanistan, et un statut de “partenaire de dialogue” a été donné à la Turquie. Ces statuts sont plus que des formules de décorum sans conséquence. Ils constituent éventuellement les pas préliminaires vers une participation complète, et le statut d’observateur (qui est d’ores et déjà accordé notamment à l’Inde, au Pakistan et à l’Iran) implique des interventions (discours) des représentants des pays observateurs au Sommet annuel. Les textes du sommet ne manquent pas de préciser que la Turquie est membre de l’OTAN, et le premier membre de l’OTAN à avoir des liens formels avec l’OCS. D’autre part, l’Afghanistan et la Turquie dans le cadre de l’OCS, cela signifie un élargissement de l’organisation vers le Sud-Ouest, vers le Moyen-Orient, aux périphéries instables du Système (bloc BAO) et en établissant un lien avec l’Iran, qui n’apparaît plus comme un partenaire de dehors, hors de l’orbite naturel de l’OCS.
Le président chinois Hu a affirmé que l’OCS était devenue «une forteresse de sécurité régionale et et de stabilité, et une force de développement économique régional». Le mot “forteresse” va bien avec “sécurité”, et, sans doute, cette convergence illustre bien ce qui pourrait être la principale décision du Sommet de Pékin. Il s’agit d’une décision donnant plus de souplesse et de disponibilité à l’OCS en prévoyant des réunions d’urgence selon les situations de l’un ou l’autre de ses membres, autant que selon la situation générale. Il s’agit d’une adaptation à la structure crisique des relations internationales, montrant que l’OCS est conduit par les circonstances à chercher à mieux s’adapter aux grands évènements déstabilisateurs du monde.
…Pour autant, l’OCS, dans tous les cas ses principaux membres, prennent garde à ne pas laisser penser que cette organisation devient pour autant une alliance politico-militaire. On sens là la réticence, surtout chinoise, à trop s’engager dans un processus pouvant entacher en quoi que ce soit la souveraineté nationale. D’où la déclaration de l’ambassadeur permanent de Russie à l’OCS, le 9 juin 2012 (Tass) : «The Shanghai Cooperation Organization (SCO) has no plans to become a military-political alliance.»
Pour autant, l’on détaille les circonstances et les dispositions des nouvelles décisions de fonctionnement qui ont été prises…
«The envoy marked that at the SCO summit in Beijing corrections were made in the provision on political-diplomatic measures of reaction in connection with the changing situation in the world. Focusing on possible kinds of reaction he mentioned, in particular, the convocation of special sessions, the dispatch of missions to look into the reason behind the developments, humanitarian and economic aid to the injured state, evacuation of people. So, a new version of the provision was drawn up “so that these measures could be used within a very short period of time,” the diplomat explained. “But these measures can be applied only with the consent of the injured state,” Barsky summed up…»
Parmi les amis, tout le monde n’est pourtant pas satisfait du rythme d’évolution de l’OCS. Il se pourrait bien que ce soit le cas de l’Iran, si l’on considère, comme nous nous y risquons, que la longue analyse de l’expert iranien Hassan Beheshtipour (sur PressTV.com, le 9 juin 2012) représente une appréciation correspondante effectivement au sentiment iranien. La critique porte sur le fait que l’OCS ne va pas assez vite, ne s’affirme pas dans une “identité forte”, en tant que telle (sous-entendu, comme contrepoids de l’OTAN).
Cette critique n’est pas vraiment justifiée, ne serait-ce que parce que l’exemple a contrario donné n’est pas convaincant. L’OTAN n’a pas d’identité propre, c’est un instrument des USA, forgée durant plus de soixante années d’influence, de corruption, de pénétration, etc. L’OTAN manque de souplesse, n’a aucune capacité d’adaptation, n’est capable d’aucune initiative. Ce qui est en jeu, en réalité, c’est la domination des USA sur les autres, de la part d’une puissance qui est maîtresse dans l’influence et dans la corruption. Rien de semblable dans l’OCS, où les plus puissants sont de statut égaux, où les souverainetés sont respectées… Ce dont a besoin l’OCS, c’est effectivement d’une plus grande capacité de réaction, et d’affirmation hors de l’axes Est-Ouest/Chine-Russie, trop régional. Les mesures décidées ci-dessus vont dans ce sens.
Mais l’on comprend la logique de l’analyse de Hassan Beheshtipour. Il s’agit d’abord de plaider pour une dynamique qui impliquerait nécessairement l’acceptation d’une adhésion complète de l’Iran dans l’OCS. C’est évidemment ce que Hassan Beheshtipour nomme “une nouvelle identité” de l’OCS, – ce qui est d’ailleurs expressément écrit dans les dernières lignes de conclusion… «It seems though that the SCO can assume a new identity by agreeing to the membership of countries like India, Iran, Pakistan, Afghanistan and Mongolia.»
Voici la conclusion de Hassan Beheshtipour : «Iran expressed readiness to become a member state of the SCO a few years ago but the organization is yet to agree to the request… […] …Iran's membership in the SCO has opponents and proponents within the organization as well. For instance, Russia announced in its latest reaction that Iran cannot join the SCO as long as its nuclear issue has not been resolved. In other words, resolutions against Iran bar its membership. It seems, however, that such policy is only an excuse since there is no article in the resolutions that would bar Iran's membership in the SCO.
»Furthermore, both China and Uzbekistan had earlier opposed Iran's membership in the SCO, a fact which indicates that there are two views with respect to the issue. The first view belongs to those countries that support Iran's membership like Tajikistan, Kyrgyzstan and Kazakhstan and, on the other side, there are those like Uzbekistan, Russia and China that under different pretexts oppose Iran's membership. It seems though that the SCO can assume a new identity by agreeing to the membership of countries like India, Iran, Pakistan, Afghanistan and Mongolia.»
Ainsi revenons-nous au cas indien, tel que le présente M K Bhadrakumar à la lumière de la visite du secrétaire à la défense US. Panetta est venu présenter aux Indiens le grand projet de l’administration Obama, qui est de modifier fondamentalement la stratégie des USA, de l’Atlantique vers le Pacifique.
«America is at a turning point. After a decade of war, we are developing a new defense strategy – a central feature of which is a ‘rebalancing’ toward the Asia-Pacific region. In particular, we will expand our military partnerships and our presence in the arc of extending from the Western Pacific and East Asia into the Indian Ocean region and South Asia.»
M K Bhadrakumar note que Panetta n’a pas pris de gants. Peu lui importe que l’Inde soit une “puissance émergente” qui a sa propre vision du monde, qu’elle entend aménager ses rapports avec ses voisins, etc. ; tout doit s’effacer devant la grande vision stratégique des USA, qui n’est après tout, pour l’Inde elle-même, qu’une resucée de ce qui fut dit, de façon assez grotesque, en 2005 : l’Inde sera une grande puissance, sous la supervision des USA, et entièrement tournée contre le danger chinois, à l’image de la nouvelle stratégie US.
La réaction directe, du point de vue stratégique, des Indiens, notamment par le biais du ministère de la défense, a été assez réservée pour parler d'une façon diplomatique, c'est-à-ditre clairement hostile. Les Chinois n’ont pas manqué de le noter, ce qui conduit à citer l’agence Xinhua, le 7 juin 2012
«L'Inde a appelé les Etats-Unis à “réajuster” leur nouvelle stratégie dans la région Asie-Pacifique… […] [Lors de discussions avec Leon Panetta, le ministre de la défense indien A.K. Antony] “a mis l'accent sur la nécessité qu'il y a de renforcer l'architecture multilatérale en matière de sécurité dans la région Asie-Pacifique et d'avancer à un rythme qui soit confortable pour tous les pays concernés”. […],
»La raison pour laquelle New Delhi s'inquiète de la nouvelle stratégie de défense américaine axée sur l'Asie-Pacifique est qu'elle “pourrait conduire à une militarisation accrue de son voisinage”, peut-on lire par ailleurs dans le journal indien The Tribune.»
Dans son analyse, M K Bhadrakumar met tout son soin à mettre en parallèle chaque initiative ou offre de Washington avec des évènements assez similaires, entre l’Inde et la Chine, ce qui présente ainsi une curieuse situation de parallélisme. Les Indiens accueillent avec intérêt certaines propositions US, tout en concluant qu’ils laisseront voir venir car c’est ainsi qu’il faut traiter les promesses US (surtout lorsqu’elles portent sur la question des transferts de technologies, qui en sont restées au stade théorique alors que les Indiens attendaient des choses concrètes). D’autre part, ils se réjouissent fortement de certaines initiatives et perspectives sino-indiennes.
«Significantly, New Delhi also received a tantalizing overture from China on Wednesday [6 June]. According to the Indian briefings, the Chinese vice-premier Le Keqiang pledged to the visiting Indian external affairs minister S. M. Krishna in Beijing to “work together with India to maintain strategic communication, improve political mutual trust, and appropriately address disputes and safeguard the peace and tranquility in border areas to advance the bilateral relationship to a new phase.” In response, Krishna vowed that the Sino-Indian relationship is one of the most important bilateral relationships in the world. These are indeed big statements – coming from Li, who is widely regarded as the likely nominee to replace Wen Jiabao, and from Krishna who would have known that Panetta met with the Indian prime minister Manmohan Singh just the previous day.
»India faces a choice: be a cog in the wheel of the US’ Asia-Pacific strategy or be a wheel by itself with a dynamics of its own. The choice is going to be rather easy for the Indian policymakers to make. […] It might seem a battle for India’s soul has begun, but actually that isn’t the case. The Indian policymakers do not need America’s South Asia hands to educate them in Sinology. On the contrary, they have a mind of their own and are clear about India’s priorities. They are also skilled enough in international diplomacy to leverage advantages for India in a fluid international situation… […]
»Clearly, Washington chose an awkward moment to announce its “rebalancing” to Asia. India is going to be cautious about the US enterprise to rally the Asian nations and with the hope of arresting the decline in its influence and to counter the cascading influence of China. India will be chary of identifying with such a plank with overt or covert “anti-China” orientation. Apart from the centrality that India traditionally attaches to strategic autonomy in the core areas of its foreign and security policies, one compelling factor in the near term is going to be the imperatives of India’s economic development. India cannot and will not offend China at a juncture when China could help it with its economic development.»
Ainsi vient la conclusion de M K Bhadrakumar qui, par le changement de décor et de circonstances qu’elle nous propose, dit tout de son sens. Pendant que les délégués de l’américanisme triomphant poursuivaient leur conquête de l’Inde acquise d’avance, l’essentiel se passait, pour l’Inde, à Pékin, au Sommet de l’OCS…
«…In geopolitical terms, what stands out in the final reckoning as Panetta left Delhi today is the alacrity with which India has transferred the “synergy” from this latest US-India discourse to Krishna who attended the Shanghai Cooperation Organization’s [SCO] summit in Beijing.
»Addressing the SCO summit meeting on Thursday, Krishna said, “The most important security challenge we face today relates to Afghanistan, which lies in the heart of Asia and is a bridge, connecting not just Central and South Asia but also Eurasia and the Middle East. The SCO provides a promising alternative regional platform to discuss the rapidly changing Afghan situation.” Things have never been spelt out so directly and with such clarity by India in regard of the SCO’s role in Afghanistan. And it comes at a juncture when the SCO’s new motto is that the initiative for finding solution to the problems of the region should invariably lie with the countries of the region.»
Peut-être l’affaire Panetta-Inde est-elle une réponse aux préoccupations de l’Iran, indirectement si l’on veut. Le refus indien du fondement des propositions US qui sont d’intégrer l’Inde dans la nouvelle stratégie américaniste en Asie, tend, par effet contraire naturel, à rapprocher décisivement l’Inde de la Chine. Si l’on se place en effet de ce point de vue de la grande stratégie que l’initiative US met évidemment à l’ordre du jour, l’entente entre l’Inde et la Chine dans ce contexte, dans la forme des relations, peut se faire beaucoup plus aisément. A côté de leurs éventuels différends régionaux, leur position régionale proche autant que la façon dont ils envisagent les relations de puissance à puissance, les poussent naturellement à l’arrangement commun lorsqu'il s'agit de grande stratégie.
Si l’on se place alors dans le cadre plus large de l’OCS, on peut considérer que l’évolution décrite ci-dessus conduit à réduire, sinon à supprimer à terme assez court le principal obstacle à l’adhésion complète de l’Inde à l’OCS. Jusqu’ici, parmi les deux grandes puissances de l’OCS, la Russie s’est montrée très favorable à l’adhésion complète que sollicite l’Inde, tandis que la Chine se montrait plutôt réticente ; à cet égard, les Russes avaient une vision stratégique plus large, au niveau de celle des USA avec leur nouvelle initiative, tandis que la Chine en restait à une appréciation plus régionale. Les derniers développements de Delhi, avec la visite en très sérieuse demi-teinte de Panetta, doivent changer la perception de la Chine, à la fois vis-à-vis de l’Inde comme on l’a vu, à la fois vis-à-vis de la forme et du statut de l’OCS (et, à ce moment, vis-à-vis de l’adhésion de l’Inde).
On peut dire, de ce point de vue, que la coordination du voyage de Panetta à Delhi et du Sommet de l’OCS à Pékin a eu un effet contre-productif. Cela n’a rien pour surprendre lorsque les USA prennent ce genre d’initiative. Ils abordent le problème considéré en le haussant au niveau le plus haut, là où se trouvent leurs prétentions stratégiques habituelles. L’on découvre aussitôt que ces prétentions impliquent nécessairement l’abaissement, l’alignement et la subjugation des puissances dont ils veulent faire leurs “partenaires”, – et ce fut le cas pour l’Inde. Dans cette sorte d’occurrence, les USA ont un art de la manœuvre qui fait penser à l’éléphant au milieu de la porcelaine.
Sans aborder directement le problème, le Sommet de l’OCS ne pouvait pas ne pas être touché par cette atmosphère traînée avec eux par les USA. Au contraire de contrecarrer le Sommet de l’OCS, l’intervention US en Inde a éclairé la nécessité que l’OCS s’oriente vers une dimension de grande stratégie, vers un statut d’alliance plus affirmée. Cela ne fut pas dit complètement en ces termes bien que certaines initiatives y font penser, mais l’on y pensera de plus en plus, et vite.
Dans ce cas, l’OCS doit évoluer pour trouver son axe naturel d’orientation stratégique. La proximité plus grande avec l’Inde, chose qui va s’imposer naturellement, commence à faire pivoter cet axe. Ce mouvement est évidemment dans le sens de ce que l’Iran réclame.
De même, les pressions US sur l’Iran, par l’intermédiaire de la crise syrienne, la décision russe, autant que chinoise, que l’Iran est un acteur essentiel de la résolution de la crise syrienne, tendent à faire sortir l’Iran du ghetto de la question nucléaire où se pays se trouve depuis plusieurs années… Avec la crise syrienne et l’“équipe” de facto formée entre l’Iran et la Russie (avec la Chine en arrière-plan), mais aussi avec le changement de position de la Turquie sur la question syrienne et le rapprochement turc de l’Iran, c’est tout le dossier de l’adhésion complète de l’Iran à l’OCS qui devrait être perçu comme étant sur la voie de changements importants.
Les évènements imposent leurs priorités. Ils poussent, non pas à une “identité” de l’OCS comme le réclame Hassan Beheshtipour, mais plus simplement à une nouvelle géométrie, une géométrie de crise avec une extension nécessaire vers le sous-continent asiatique et le Moyen-Orient. Il tend également à susciter des regroupements de crise, à regrouper les pays qui se trouvent plus ou moins bousculés ou mal à l’aise avec les prétentions des USA et du bloc BAO.
Mais la véritable question touchant à l’avenir de l’OCS, du rassemblement qui tend à s’étendre autour de lui, de sa géométrie qui tend à se modifier, concerne plutôt la chronologie, disons le temps crisique lui-même. Il s’agit du constat que les crises multiples qui forment aujourd’hui la substance même des relations internationales, ne cessent d’accélérer le temps historiques, jusqu’à lui faire prendre des dimensions métahistoriques.
L’interrogation se résume alors à un constat fort simple, que les évènements chaque jour poussent à considérer de façon de plus en plus appuyée : la vitesse des évènements, l’extension et la tension des crises, risquent de prendre de vitesse le rythme d’expansion de l’OCS. Cela ne signifie pas le contrecarrer, le briser, etc., mais confronter ce rythme à des conditions générales en accélération radicale. Par ailleurs, cela n’est pas propre à l’OCS, bien entendu, puisqu’il s’agit d’une règle générale de la situation du monde, à laquelle très logiquement tout le monde est confronté.