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45505 août 2019 – Nous revenons sur la situation des relations internationales à la lumière de la posture extrêmement dynamique et belliciste prise par les USA, – comme vue hier, – depuis leur sortie officielle le 2 août du traité FNI, et la réduction à néant de ce traité du fait de leur action déterminée, destructrice et entropique, depuis octobre dernier.
D’abord, les réactions des partenaires des USA dans le traité FNI, soit les Russes eux-mêmes.
• Gorbatchev, vénérable reste d’une époque révolue, puisque signataire avec Reagan du traité : « Il est peu probable que la fin du traité bénéficie à la communauté internationale. C'est un choix qui menace la sécurité non seulement en Europe, mais aussi dans le monde entier. [...] Il subsistait quelques lueurs d'espoir du côté de nos partenaires, mais elles n'ont malheureusement rien donné. Je crois qu'à présent nous pouvons tous constater qu'un coup a été porté à la sécurité stratégique. [...] Cette décision américaine sera porteuse d'incertitudes et mènera à un développement chaotique sur la scène internationale. »
• Ce langage, extraordinairement insipide et conformiste (Politiquement-Correct [PC] ?) est entièrement adopté et partagé par Poutine, avec ses exaltantes déclarations devant la folie-USA qui se développe tambour-battant et dans un bruit infernal de déclarations agressives. Poutine tient à préciser que la Russie, dans son chef, respectera tous les engagements du traité FNI comme s’il était encore en vigueur, mais que, bien entendu, – et là, le ton change, – elle suivra à la trace les développements du côté US et réagira instantanément par des mesures équivalentes à chaque initiative hors-traité que prendront les USA : « Nous ne renonçons pas à nos obligations unilatérales, a déclaré Poutine [...] Toutes nos actions seront uniquement réciproques et ne seront que des réponses... La Russie sera contrainte de se mettre au point des missiles analogues [à ceux développés par les États-Unis]. »
Les services d’évaluation russes suivront donc au plus près les décisions US « dans la mise au point, la production et le déploiement de missiles à portée intermédiaire et à courte portée », – et ils auront beaucoup de travail. A côté des bonnes intentions russes émises par Poutine, il reste selon lui, et cette fois sur un ton sévère sinon dramatique, que les intentions et les actes US « qui ont conduit à la liquidation du Traité sur les missiles à portée intermédiaire entraîneront inévitablement une dévaluation, une déstabilisation de toute la structure sous-tendant la sécurité mondiale, y compris le Traité sur les armes stratégiques offensives et le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires ».
Contrairement au vague et à la prudence des paroles officielles, les analyses d’experts russes sont beaucoup plus abruptes et alarmistes, notamment devant cette dimension asiatique de l’évolution US post-FNI. Que ces experts soient ou non proches du pouvoir n’importe guère, la question relevant des intérêts fondamentaux de la sécurité nationale de la Russie qui transcendent, surtout dans un tel, pays, les clivages politiques.
Un article de Nezavisimaya Gazeta que rapporte Tass le 5 août 2019 met en évidence, au travers des paroles de deux experts, ce sentiment d’extrême urgence et de “second front” de la menace nucléaire immédiate contre la Russie elle-même qu’ouvrirait/ouvrira le déploiement de missiles de moyenne portée US présentés comme “destinés” à la Chine. Il y a là un sentiment de l’inéluctabilité de la communauté des destins stratégiques chinois et russes immédiats face aux USA, et très rapidement puisque le secrétaire US à la défense voudrait ses nouveaux missiles “dans les mois qui viennent” si c’était possible, – raisonnablement, dans un an-deux ans.
« ...Étant donné l'emplacement des bases militaires étrangères des États-Unis, il est facile de supposer que des missiles seront très probablement déployés en Corée du Sud, au Japon et probablement en Afghanistan. Les pays d'Extrême-Orient qui soutiennent Washington cherchent depuis longtemps à renforcer leur sécurité militaire, notamment contre la Chine. Quant à l'Afghanistan, c'est l'endroit idéal pour le Pentagone, puisque tout renforcement et déploiement militaires peuvent être attribués à la guerre contre le terrorisme.
» “Si les missiles américains que l'INF utilisés pour couvrir les missiles sont déployés au Japon, cela créera des menaces non seulement pour la Chine, mais aussi pour les installations et bases militaires stratégiques de la Russie en Extrême-Orient ", a déclaré un expert militaire, le général Youri Netkachev à Nezavisimaya Gazeta. Il a souligné que des missiles à portée intermédiaire américains seraient probablement ciblés sur les installations et les bases de la flotte du Pacifique où sont stationnées les forces nucléaires stratégiques russes. “Les missiles que les Etats-Unis pourraient déployer en Afghanistan constitueront une menace particulière pour nos garnisons militaires permanentes et nos installations stratégiques dans le sud de l'Oural et en Sibérie occidentale”, a conclu avec préoccupation cet expert.
» “Nos experts militaires et le public des pays de l'OTAN étaient préoccupés par la sécurité européenne à la lumière de l'effondrement de l'INF. Et maintenant, il s'avère que la Russie devra faire face aux menaces militaires américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale également”, a déclaré un autre expert militaire, le colonel Vladimir Popov. Il a souligné qu'à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique, les États-Unis avaient installé des bases militaires à Khanabad (Ouzbékistan) et à Manas (Kirghizistan). “Dieu merci, elles ont été fermées. Cependant, les Américains pourraient avoir l'intention d'établir de nouvelles bases dans d'autres pays de l'ex-Union soviétique, en particulier en Géorgie et en Azerbaïdjan, et dans d'anciens membres du Pacte de Varsovie”, a noté l'expert. »
On en vient maintenant à la réaction de la Chine, principale intéressée de cette évolution à la lumière du déplacement et des déclarations d’un nouveau tandem, Pompeo-Esper, en déplacement dans les pays “sous contrôle” dans la zone Pacifique-Asie. Pour mesurer cette réaction chinoise, il faut se tourner vers les canaux “officieux-officiels”, c’est-à-dire les courroies de transmission chargés de dire tout haut ce que les dirigeants pensent tout bas et ne disent pas officiellement. Un éditorial du 4 août 2019 de Global Times fait l’affaire ; le quotidien est officieusement reconnu comme porte-parole très officieux de la direction chinoise, et dénué des douceurs diplomatiques de langage habituellement pratiquées.
L’article vaut citation quasi-intégrale. Il est très riche et nous dévoile la pensée conceptuelle chinoise, à la fois sur la politique US et ce que nous traduisons par “son influence crisique”, sur les pays “sous contrôle” US dont on suppose qu’ils seront sollicités pour recevoir des missiles US, enfin sur la Chine elle-même, son poids, son rôle prépondérant et irrésistible dans la zone.
On notera également, et ce n’est certainement pas une inattention ou un accident de langage, d’autant que cela est répété, que la Chine et la Russie sont considérées ensemble par le Global Times lorsqu’il s’agit de l’enjeu stratégique suprême et même les actions de riposte contre les pays qui s’aligneraient sur les USA. Le langage est autoritaire à cet égard, mais on ne le verra pas nécessairement comme une mainmise de la Chine sur la Russie. Nous serions plus simples et plus directs à cet égard, interprétant simplement le message comme ceci, de la Chine à la Russie : “Chers amis, nous sommes dans le même bateau, et l’ouragan se lève très, très rapidement”....
« Les États-Unis poursuivent avec avidité la recherche d’une supériorité militaire absolue et universelle pour consolider leur hégémonie. Il refuse d'accepter tout rapport de force relatif. Un pays aussi têtu et dominateur est devenu la principale source d'instabilité de l'Asie.
» Le déploiement américain de missiles [offensifs] à portée intermédiaire en Asie pulvérisera le statu quo dans la plupart des cas. En plus d'une course aux armements, le chaos géopolitique risque d’en résulter. [...] Tout pays acceptant le déploiement des États-Unis serait contre la Chine et la Russie, directement ou indirectement, et se porterait des coups terribles contre lui-même.
» Il est prévisible que Washington considérera Tokyo et Séoul et leur demandera d'accepter le déploiement. Mais par rapport aux pays d’Europe antagoniste de l'Union soviétique et du Pacte de Varsovie pendant la Guerre Froide, le Japon et la Corée du Sud prendront beaucoup plus de risques et auront beaucoup plus à perdre face à la Chine et la Russie. La Chine est l'un des principaux partenaires commerciaux de ces deux États. S'ils aident les États-Unis à menacer la Chine et la Russie, les représailles de la part de la Chine et de la Russie entraîneront au moins autant de pertes pour leurs intérêts nationaux que celles qu’ils subiraient en ne cédant pas aux pressions américaines.
» L'Asie est la région qui connaît la croissance la plus rapide au monde aujourd'hui. Bien que les relations interétatiques entre les pays asiatiques semblent plutôt compliquées, un réseau dans lequel les membres se soutiennent et se favorisent mutuellement a été établi, et la Chine est au centre de ce système. L'intention de Washington de frapper la Chine est en fait une tentative de détruire le système qui crée la prospérité. Les États-Unis transmuent leur influence crisique en affrontement entre pays asiatiques.
» Les pays asiatiques doivent collectivement résister à la tentative des États-Unis de créer une nouvelle crise dans cette région et l'empêcher de provoquer des courses aux armements extrêmes et de forcer tous les pays à prendre parti. Le Japon et la Corée du Sud en particulier doivent rester raisonnables. Leurs intérêts ont été diversifiés en raison du développement vigoureux de l'Asie. Les États-Unis ne sont plus leur seule source d’expansion. Les relations des deux pays avec la Chine et la Russie sont largement harmonieuses et la coopération économique se développe. Ce serait leur cauchemar s’ils suivaient les États-Unis dans une nouvelle guerre froide.
» Les États-Unis doivent accepter la montée en puissance de la Chine et d'autres pays asiatiques. Ils ne devraient pas chercher à contraindre les États asiatiques, y compris la Chine et la Russie. En fait, nous ne pensons pas que les États-Unis puissent réussir à rallier leurs alliés asiatiques à leur cause, même si Washington persiste. Ses alliés asiatiques espèrent maintenir des relations avec les États-Unis et la Chine, et sont réticents à prendre parti.
» La puissance économique de la Chine peut soutenir un budget de défense beaucoup plus important qu'aujourd'hui. Les États-Unis ne devraient pas se lancer dans un nouveau jeu perdant-perdant dans une course aux armements asiatique devenant incontrôlable. Cela ne fera que forcer la Chine à construire un super arsenal d'armes, certainement pas en accord avec les intérêts américains à long terme.
» On doit penser que la Chine et la Russie renforceront leur coordination stratégique et s'uniront pour résister au plan américain. On doit espérer que le Japon et la Corée du Sud n’accepteront pas de servir de chair à canon de la politique asiatique agressive des États-Unis. »
Les pays nommément désignés par la Chine, essentiellement le Japon et la Corée du Sud, se trouvent très certainement dans une position extraordinairement inconfortable. Pour prendre des situations historiquement similaires, on dira que leur attitude, – surtout pour ce qui concerne la Corée du Sud, – n’a rien à voir avec l’attitude vis-à-vis de la Russie des anciens pays du Pacte de Varsovie ou des anciennes “Républiques Soviétiques” intégrées de force dans l’URSS. Ni le Japon ni la Corée du Sud n’ont été les vassaux de la Chine, comme l’ont été la Pologne ou les pays baltes pendant la période de la Guerre Froide, et désormais membres de l’OTAN.
Aujourd’hui, les relations de ces deux pays avec la Chine sont plus ou moins acceptables selon les périodes, et n’ont rien de commun avec l’hostilité antirusse débridée des anciens satellites de l’URSS. Dans cette logique, la puissance et la prépondérance économique chinoise dans la zone a été évidemment acceptée, et également sa posture stratégique. C’est dire si une demande US d’installer des missiles de portée intermédiaire pointés vers la Chine constituerait pour eux un dilemme absolument catastrophique ; l’article de Global Times ne se gêne pas pour le leur dire, de le leur rappeler, de le leur détailler, insistant lourdement à cet égard.
Les Coréens du Sud, plus concernés que n’importe qui d’autre, croisent donc les doigts. Ils interprètent avec zèle la partition des “trois petits singes”, ou “Singes de la Sagesse”, en nous disant “Je n’ai rien vu, je n’ai rien entendu et je n’ai rien dit”, – sinon ce que je vous dis ce 5 août 2019...
« La Corée du Sud “n'a eu aucune discussion officielle avec les États-Unis sur l'introduction possible de missiles à portée intermédiaire”. “Nous n'avons pas examiné cette question en interne et ne prévoyons pas de le faire”, a déclaré la porte-parole du ministère [sud-coréen de la défense], Choi Hyun-soo, lors d'un point de presse.
» La position de base du gouvernement sud-coréen sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne n'a pas changé, a-t-elle assuré. [...]
» Interrogée sur la possibilité des discussions sur cette question entre M. Esper et le ministre sud-coréen de la Défense, Jeong Kyeong-doo, lors de leur rencontre prévue vendredi à Séoul, Mme Choi a dit avoir été informée que ce sujet ne figurera pas au programme de cet entretien. »
C’est donc une partie extraordinairement délicate qui s’engage, avec les USA sur une ligne quasiment hystérique qu’on ne peut qualifier que du mot de “folie” dans son sens le plus large, représentant effectivement d’une façon et d’un comportement qui n’ont aucun équivalent nulle part dans l’extrémisme de leur violence entropique dans laquelle on reconnaît le comportement propre à la modernité transformant la postmodernité en néantissement.
Ce n’est pas un hasard évidemment si nous avons proposé la traduction “son influence crisique” pour l’expression en anglais de l’article du Global Times de l’expression “sense of crisis”. (La phrase « The US is turning its sense of crisis into confrontations among Asian countries » traduite par « Les États-Unis transmuent leur influence crisique en affrontements entre pays asiatiques. ») Il s’agit effectivement d’une interprétation à la fois psychologique et pathologique selon laquelle les Chinois sentent bien que les USA n’ont plus de politique, mais une pathologie furieuse pour installer partout des crises, et éventuellement déchaîner leur violence et rechercher l’affrontement suprême.
L’opération est parfaitement minutée :la sortie du traité FNI est instantanément transformée en crise qui affecte, tout aussi instantanément la Chine et la Russie ; et, par voie de conséquence et comme un incendie par vent de mistral, qui affecte les pions “sous contrôle”, c’est-à-dire principalement le Japon et la Corée du Sud ; et, de l’autre côté, – au fait, s’en est-on aperçu ? – l’Europe dans son entièreté, désormais ramenée aux pires temps de la crise des Euromissiles – mais quoi, l’on est bien assez occupé à faire la leçon à Moscou pour les opposants arrêtés dans les rues de Moscou pour manifestation non-autorisées, nous qui veillons si jalousement sur le droit des Gilets-Jaunes à manifester sans autorisation... Pour l’Europe, les “trois petits singes” sont les “Singes de la Couardise”.
Il faut signaler un élément humain qui nous paraît de grande importance : l’émergence, en quelques jours, d’un poids lourd de l’équipe de sécurité nationale de Trump, dans le sens du renforcement de l’agressivité, du poids de pression, du bellicisme de cette équipe, avec le nouveau secrétaire à la défense Mark Esper. Autant, après le départ de Mattis, le Pentagones a flotté avec un secrétaire à la défense par intérim extrêmement incertain (Patrick Shanahan), autant Esper semble taillé pour compléter Bolton-Pompeo, et même pour jouer un rôle central dans l’élaboration de la politique agressive et belliciste qu’a lancée la doublette initiale. Esper est un ancien officier, un colonel couturé de décoration au combat, devenu ensuite épisodiquement fonctionnaire mais surtout lobbyiste qui s’est fixé sur la représentation de Raytheon. (Raytheon, cela n’étonnera personne, joue un rôle essentiel dans la mise en point des nouveaux missiles à portée intermédiaire) Esper est aussi un idéologue, ultra-dur, et une forte personnalité qui a quelque chose (jusqu’au physique) de Donald Rumsfeld. Il est parfait pour accélérer la chute complète dans la folie de destruction du système de l’américanisme.
... Il en a notamment le cynisme également à la manière de Rumsfeld, comme nous le rappelle un éditorial du 19 juillet 2019 du site Strategic-Culture.org : « Au cours des audiences sénatoriales de cette semaine, Esper a ouvertement révélé sa forme de pensée cynique et le genre de politique qu'il mènera en tant que chef du Pentagone. Il a déclaré aux sénateurs crédules que la Russie était à blâmer pour l'effondrement du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). [...] Puis, dans une précision contradictoire par inadvertance ou par indifférence, il a indiqué que les États-Unis devaient sortir du traité FNI afin de développer des missiles à moyenne portée pour “contrer la Chine”. Cette affirmation explique l'objectif cynique qui a poussé l'administration Trump à abandonner unilatéralement le traité. Il ne s'agit pas de violations présumées du traité par la Russie ; la véritable raison est que les États-Unis doivent obtenir une plus grande liberté pour affronter la Chine. »
Ainsi l’équipe de sécurité nationale d’inspiration boltonienne se trouve renforcée par un segment de poids, rien de moins que le Pentagone jusqu’alors plutôt modéré. Trump laisse faire parce qu’il a été entièrement convaincu par le discours Esper-Pompeo selon lequel la puissance militaire doit imposer au “partenaire” les règles commerciales qu’on a préparées pour lui, – et quoi, y compris “la puissance militaire” jusqu’à des frappes nucléaires ? Dans tous les cas, tout est prêt pour aller dans ce sens avec la nouvelle poussée maximale pour constituer une catégorie nucléaire intermédiaire qui fut, durant la Guerre Froide, la cause des deux plus graves crises nucléaires, – celle de Cuba en 1962 et celle des euromissiles en 1979-1984.
L’“influence crisique” des USA, à partir d’une production crisique maximale sans aucun frein de la raison ou du sens commun, trouve dans ce domaine, dans ce type d’armement, le meilleur terrain dont on puisse rêver pour parvenir à un conflit où l’on passerait au nucléaire “par une porte dérobée”, sans monter aussitôt au nucléaire stratégique de l’anéantissement réciproque. Plus que jamais et toujours plus, se poursuit la course entre les risques de guerre globale et d’anéantissement, et le désordre intérieur des USA qui se poursuit en ne cessant d’accélérer, dans une atmosphère de haine et de tension intérieures extraordinaires, et des perspectives de plus en plus catastrophiques...
Cela, comme le dit Doug Casey, fondateur de Casey Research qui fait autorité, lors d’une émission Kitko News le 5 août 2019 : « Je pense que nous nous dirigeons vers un désastre [économique et financier] aux proportions véritablement historiques... [...] Le niveau d'animosité actuelle dans la population divisée comme jamais auparavant peut être comparé à une guerre civile. » Croisons les doigts avec les “Singes de la Sagesse” pour que cela se produise effectivement (la “guerre civile” en prime time).
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