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691530 janvier 2019 – Nous voulons revenir sur le texte d’Alastair Crooke que nous avons publié hier dans son adaptation française parce qu’il peut nous servir d’excellente assise pour examiner l’état du monde, c’est-à-dire l’état du Système, c’est-à-dire l’état de la crise d’effondrement du Système (Grande Crise d’Effondrement du Système, ou GCES). Sans surprise, – lui-même l’a déjà écrit et d’autres font de même, – le regard réaliste de Crooke est nécessairement empreint d’une stupéfaction contenue mais sans doute profonde de constater le fait que cet arrangement financier autour de la dette, cette narrative(*) du fonctionnement du Système ait tenu si longtemps dans l’esprit de tant d’excellences, de capitaines d’industrie, de jeunes prodiges, de milliardaires très vite faits…
Cela concerne l’arrangement granguignolesque, ou abracadabrantesque c’est selon, qui fait fonctionner ce qui est présenté comme la parfaite machine du monde, bien entendu du côté de la finance, – crédit, monnaie, dette, etc., – et de tout ce qui va avec…
« Cet artifice monétaire a toujours été illusoire : l’idée que la vraie richesse proviendrait de la dette constituée de monnaie-fiat à la valeur surévaluée ; que cette expansion n'avait pas de frontières ; que toute dette pourrait être honorée et le serait ; et que le surendettement serait résolu par... davantage de dette, – tout cela n’a jamais été crédible. C'était un conte de fées. Cela reflétait la croyance sécularisée dans l’inévitable destinée ascendante du Progrès ; (cela renvoyait à la conviction millénariste chrétiennede la marche vers une “Fin des Temps” où tout serait plus abondant et plus pacifique, et d’ailleurs cela en découlait). »
A Davos, cette année, on n’en menait pas large, par complet contraste avec l’année dernière où une exubérance complètement fabriquée, comme la hausse des marchés, dominait tous ces grands esprits. Même les plumes les plus modérées, pour ne pas dire convenionnelles, reconnaissentcet état de fait :
« L’ambiance à Davos en 2019 était la plus incertaine qu’on ait connue depuis des années. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le ralentissement de la croissance mondiale, la répression contre les grands groupes technologies, les marchés instables et les conflits politiques sèment le doute parmi les investisseurs et les chefs d'entreprise. On est très loin de l’exubérance grisante de l’année dernière. »
Est-il vraiment utile d’en dire plus sur l’état des choses ? La démonstration de Crooke, dans le texte d’hier, est bien suffisante à cet égard et doit emporter notre conviction.
Bien entendu, le texte de Crooke s’interrompt sur la question du “Et après” (“après l’effondrement”, certes), – et il ne fait pas mystère, quoique implicitement, de son avis selon lequel “le balancier de la pendule” va se déplacer vers les pays qui n’étaient pas partie prenante dans l’arrangement anglo-saxon/occidental, ce que nous désignons en général comme le “bloc-BAO”. Il s’agirait d’envisager alors que l’hégémonie, ou disons “l’inspiration” vienne du bloc des pays de notre Est, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Russie…
(Nous comprenons parfaitement la position de Crooke, qui se développe d’un point de vue rationnel parce que la raison est bien le principal instrument de la spéculation. Pour autant, nous ne le jugerions pas insensible à d’autres types d’arguments, relevant de l’intuition. C’est-à-dire que nous ne sommes pas certains du tout qu’il rejetterait la sorte d’analyse que nous développons ci-après.)
A ce point, nous allons développer, ou plutôt rappeler parce que c’est un thème souvent utilisé chez nous (cette partie du texte a déjà été présentée le 8 juin 2018), une conception différente de celle qui nous est offerte dans les conceptions annonçant (comme ici par Crooke) la fin du “Siècle américain” et son remplacement par quelque chose d’autre mais d’une certaine façon toujours situé dans le même Système et par conséquent en dépendant. (L’on sait bien que la Chine, ou l’Inde, ou la Russie, ou même l’Iran fonctionne tout ou en partie comme les USA, selon les conceptions néolibérales.)
Nous avons déjà de nombreuses fois abordé ce thème, notamment dans La Grâce de l’Histoire, mais aussi dans divers articles. Nous nous sommes souvent appuyés, pour ce qui est événements civilisationnels, sur les travaux d’Arnold Toynbee, l’historien britannique des civilisation et philosophe de l’Histoire. Non pas que nous épousions complètement les thèses de Toynbee, mais pour l’essentiel nous utilisons son matériel intellectuel et dialectique qui nous convient parfaitement.
Ce que nous jugeons essentiel à mettre en évidence, c’est la contestation de la thèse selon laquelle nous sommes en train de connaître une seconde “décolonisation”, après celle de 1945, où les USA “prirent le pouvoir” et imposèrent leur “dominance” : la décolonisation d’une colonisation US établie en 1945, qui avait succédé à la colonisation des Européens, mais en présentant les mêmes caractères généraux, de type-impérialiste. Aujourd’hui, d’ailleurs, l’on parle dans la critique qu’on fait des USA et du bloc-BAO d’un néo-colonialisme, ce qui sous-entend bien que le mouvement historique serait de même nature sinon d’essence similaire.
Notre approche est tout à fait différente. L’argument d’une “seconde décolonisation” prolongeant la première en changeant les protagonistes occidentaux renvoie à la critique marxiste, ou pseudo-marxiste teintée d’exotisme des années 1950-1960. Cette critique marxiste, qui fait une si grande part au romantisme révolutionnaire de la décolonisation, représente selon nous, dans la forme où elle est présentée, un des grands montages de communication faussaire du XXème siècle.
Ici, nous allons reprendre deux extraits d’un texte du 15 octobre 2013, dont on retrouve l’essentiel dans La Grâce de l'Histoire, avec des extraits directs d’ailleurs. Ce que nous voulons montrer, c’est que ce qui se passe à partir de 1945 n’a rien à voir, ni par la continuation, ni par la supplantation, ni par la concurrence réussie, etc., avec la “colonisation” européenne. Il s’agit de quelque chose de complètement différent, en nature même, en méthodologie, également dans ses objectifs... (Dans les extraits, nous avons ajouté l’introduction du gras pour souligner certains passages.)
« • L’“occidentalisation” du monde est entamée justement, selon Toynbee, juste après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le paradoxe est que ce démarrage coïncide exactement avec le début de la décolonisation (indépendance de l’Inde en 1947, guerre d’Indochine, etc.) [qui devrait être considérée comme une dé-occidentalisation”]. Cela nous conduit à considérer l’“occidentalisation” [d’à partir de 1945], non comme la poursuite de la colonisation, comme on l’avance souvent, mais bien comme quelque chose de tout à fait différent de la colonisation. En fait, la décolonisation, c’est-à-dire la destruction de la colonisation, était nécessaire pour permettre le lancement de l’occidentalisation. Il n’y a pas complémentarité ni substitution, mais bien opposition entre les deux termes. (Tout cela selon des jugements métahistoriques objectifs, en écartant la question de la valeur morale des deux termes considérés, valeurs de toutes les façons manipulées à son avantage par le Système... Il n’y a pas de condamnation plus forte du colonialisme au nom des valeurs morales qu’à l’intérieur du Système, ces mêmes valeurs morales justifiant par contre l’occidentalisation, ou “anglosaxonisation”/américanisation.)
»• La deuxième idée de Toynbee comme nous la concevons, concernant notre civilisation, est que la disposition d'une telle puissance technique et technologique [celle de notre civilisation] utilisable dans tous les recoins et dans une géographie terrestre totalement maîtrisée et contrôlée impose à cette “notre-civilisation” (les guillemets deviennent nécessaires, par prudence) une ligne de développement même si ce développement [de “notre-civilisation”] s'avère vicié et interdit tout développement d'une civilisation alternative et/ou successible. On retrouve ici une correspondance certaine avec notre propre schéma à partir du “déchaînement de la Matière” et, en nous référant à la classification de[l’historien italien Guglielmo] Ferrero, une correspondance chronologique certaine avec le destin de l’“idéal de puissance” qui passe justement, avec l’effondrement allemand de 1945, son flambeau du pangermanisme à l’anglosaxonisme, ou panaméricanisme. On comprend alors que la contradiction relevée plus haut (Toynbee annonce une offensive d’“occidentalisation” du monde au moment où s’amorce la décolonisation) n’en est pas vraiment une : l’“occidentalisation” n’a pas tant à voir avec le colonialisme, avec la saga des colonies au XIXème siècle, etc., qu’avec la disposition du technologisme, de la puissance technicienne, bref de l’“idéal de puissance” devenu le premier instrument, et l’esprit même de l’“occidentalisation” du monde, – et complètement “anglosaxonnisé” à partir de 1945. »
Dans notre conception, on ne s’en étonnera pas, l’anglosaxonisation ou l’américanisation n’ont rien à voir avec la colonisation britannique par exemple, – d’ailleurs, les Britanniques doivent détruire leur “empire” avant d’entrer ou pour entrer dans le mouvement apparemment d’origine américaniste, mais en réalité mouvement du “déchaînement de la Matière”. Les Anglo-Saxons (américanistes compris) sont les petites mains, les porteurs d’eau (ou plutôt porteurs “de feu”) de forces qui les dépassent mais qu’ils servent avec un zèle infini, comme s’ils reconnaissaient une parenté ou plus simplement “renvoyaient l’ascenseur” (pour remercier de quoi, Grands Dieux ? On reconnaît là le romantisme, le charlatanisme anglo-saxon, qui s’imagine avoir reçu quelque chose de plus que les autres).
Le mouvement né en 1945 est le fécondateur direct de la Grande Crise du Système qui nous frappe aujourd’hui, sans plus des complexités diverses qui ont accompagné les dynamiques précédentes (les “colonisations ” européennes), comprenant des questions de “culture”, de “civilisation”, de “valeur” accompagnant les intérêts économiques et les ambitions politiques, et parfois s’y confrontant. Cette fois, il s’agit d’une prise en main générale par un système économique de force, niveleur, néantisseur, qui éradique les identités, qui noie l’ensemble sous le torrent d’une fausse “culture” dont le seul but est d’accélérer la consommation.
On le comprend aujourd’hui, on le mesure sans hésiter : passant par la déstructuration et la dissolution, cette dynamique a pour but l’entropisation du monde. Quoi qu’on pense de la “colonisation“ qui a précédé, – et il y a beaucoup à penser, et dans tous les sens, c’est absolument notre conviction, — le mouvement post-1945 rompt radicalement avec elle, instaure une nature différente dont l’ambition nouvelle est purement et simplement la destruction du monde. Bien entendu, Anglo-Saxons et USA d’abord sont en première ligne... Au point, certes, où certains seraient conduits à y voir une “conspiration” à l’échelle planétaire. C’est là où nous en étions dans notre texte déjà cité, et poursuivant de la sorte :
« La radicalité, l’universalité du jugement font effectivement accepter l’idée qu’il y a “conspiration”... Bien entendu, il s’agit d’un constat technique et symbolique à la fois, même si des générations d’explorateurs des dessous du monde croient suivre les traces plus ou moins fraîches de “centres” conspirationnels tout à fait humains... Bien entendu, il va sans dire, mais peut-être mieux en le répétant, que notre appréciation offre l’hypothèse fondamentale d’une “conspiration” certainement pas de nature humaine dans son inspiration fondamentale, même si le sapiens s’est activé à son application[...] Nous jugeons donc cette “conspiration” aussi bien organisée qu’inspirée par une dynamique irrésistible, surpuissante et autodestructrice à la fois (déstructuration, dissolution et entropisation [dd&e]), dont le schéma métahistorique est souvent exposé sur ce site, du “déchaînement de la Matière” au Système. »
C’est au terme de ce processus que nous nous trouvons, avec les USA connaissant leurs derniers spasmes en lançant des projets d’autant plus fous et ambitieux qu’irréalisables, – avec l’obsession de la “dominance”. Il fallait sans aucun doute un Trump pour lancer ce dernier spasme, l’ultime, l’accomplissement décisif de la surpuissance dans l’autodestruction.
Et nous ne nous arrêterons pas là, comme si nous recommencions l’expérience de 1945 du pangermanisme passant le relais au panaméricanisme (l’américanisme), avec l’américanisme passant à son tour le relais à un autre “isme”’éventuellement passant d’une unipolarité à une multipolarité moins contraignante. Cette fois, ce n’est pas un “isme” qui est en cause, mais bien le Système lui-même. Ainsi deux étapes nous attendent-elles très rapidement au lieu du développement d’un nouvel arrangement au sein du même Système :
• L’effondrement des USA, qui sera bien plus que ce qu’il semble désigner. D’une part, c’est l’effondrement de la puissance qu’on sait ; d’autre part et surtout pour notre compte, c’est une révolution psychologique qui voit disparaître ce concept d’une fantastique puissance, qui a survécu deux siècles, de l’American Dream, qui fut le moteur psychologique de notre civilisation depuis le début du XIXème siècle. Le vide ainsi créé est considérable et ses effets sont inconnus et évidemment, nécessairement, absolument très importants.
• La Terra Incognita pour succéder à la chute du Système que représente l’effondrement des USA, – elle nous attend... Le domaine ouvrant la voie à la civilisation de notre Incertitude...
Nous revenons maintenant au texte d’Alastair Crooke publié hier. Ce qui nous intéresse particulièrement dans le texte d’Alastair Crooke, c’est ce qui, finalement, reste suspendu, comme, justement, durant un “interrègne”, ou interregnum. (Les Russes pourraient nommer cela “Temps trouble”, ou Smutnoye Vremya, dont nous parlions encore récemment.) Crooke emploie d’ailleurs cette expression à partir d’une citation de Gramsci, sur laquelle il enchaîne immédiatement un autre passage où il nous parle de la “santé mentale” des dirigeants, un thème qui nous est cher lorsqu’il arrive, et c’est de plus en plus souvent, que nous parlions de “fous”.
« Antonio Gramsci a décrit un interrègne comme une période “où l'ancien meurt et où le nouveau ne peut pas naître… dans cet interrègne, une grande variété de symptômes morbides sont observés”. Dans de telles périodes, le nouveau est perçu comme insensé, dangereux et mauvais à envisager.
» La Grande-Bretagne traverse manifestement un tel ‘interregnum’ : une période où les élites qui géraient auparavant le discours politique (selon les mots de Michel Foucault) à l’intérieur de frontières consensuelles strictes, s’aperçoivent à présent qu’il est fortement contesté. Ces périodes sont aussi des moments où la santé mentale est perdue – où les limites et le sens de ce qu'il est raisonnable de croire – et de faire – disparaissent. »
Il se trouve que si l’on suit Toynbee, nous nous trouvons bloqués dans l’interregnum, et nous ne voyons pas comment ce blocage pourrait être écarté en restant à l’intérieur du Système. La citation de Gramsci est à notre sens décisivement d’un grand intérêt à partir de ces quatre mots que nous signalons avec l’emploi du caractère gras : « …où l'ancien meurt et où le nouveau ne peut pas naître… dans cet interrègne, une grande variété de symptômes morbides sont observés. » C’est là retrouver exactement le jugement de Toynbee sur le blocage des civilisations : notre civilisation s’effondre mais la puissance du technologisme et du communicationnismeinterdit à toute alternative civilisationnelle de se développer (comme cela avait été le cas jusqu’ici, comme le montre Toynbee, de civilisation en civilisation).
Nous serions inclinés à penser que ce blocage est encore plus psychologique que technologique (après tout, les USA sont dépassés dans nombre de domaines, dont certains essentiels dans le champ militaire par la Chine et par la Russie, qui sont en théorie des puissances susceptibles d’être hors du Système, – mais, bien sûr, un pied dehors, un pied dedans). La folie(**) dont nous parlons depuis quelques temps, et que Cooke évoque pour la direction britannique, a comme cause directe apparentela résistance de plus en plus affirmée du peuple.
Pour notre compte, nous serions portés à penser que la cause directe profonde, qui n’est pas apparente mais qui est absolument totalitaire et d’une puissance inimaginable, c’est l’effondrement des USA, – dans ce cas, la crainte de plus en plus substantivée de l’effondrement des USA, – c’est-à-dire la perte d’une brutalité sans nom de la référence psychologique et de communication, et bien entendu peinturlurée en une sorte de “machin” dépendant complètement de la matière la plus basse (consommation) et en même temps prétendant à la spiritualité ; et, bien entendu, cette référence qui tient à elle seule toute la modernité. Pour nous, la fin de la référence-US et l’effondrement-US qui doit suivre constituent un événement psychologique bien plus grave que le « Dieu est mort » de Nietzsche, qu’il complète jusqu’à paradoxalement le contredire mortellement, jusqu’à ce que l’ensemble réalise une sorte de fission et constitue une bombe thermonucléaire pour la psychologie humaine, spécialement et particulièrement les fragiles psychologies des zombiesSystème qui prétendent tenir un rôle d’importance dans la bataille économico-financière, politique, culturelle.
Il est inutile de s’attarder longuement au constat évident que nous tenons la chute des USA, non comme un événement économico-financier, politique, culturel, même s’il est évidemment tout cela, mais d’abord comme un événement métahistorique de nature essentiellement spirituelle, qui détermine le sort d’une civilisation dont la prétention à représenter la Fin des Temps ne s’est jamais démentie. La chute des USA a partie liée avec le démon, bien entendu, et l’on comprend alors combien l’effet de l’événement bouleverse la psychologie bien plus que le taux de croissance.
(*) Dans le texte de Crooke, nous gardons le terme anglais de narrative que nous employons couramment pour désignerun “récit” totalement faussaire, et construit comme un simulacre.
(**) Par “folie”, nous n’entendons en aucune façon nous référer à quoi que ce soit de médical dans le fondement de la chose. Nous utilisons ce mot, essentiellement pour faire bref tout en se comprenant, exactement comme nous utilisons l’expression de “maniaco-dépression” qui est la manifestation la plus courante de cette folie. Dans un texte sur « La maniaco-dépression du monde », nous nous en expliquions de cette façon :
« Il doit être entendu et bien clairement compris et accepté que nous n’avons aucunement l’intention d’envisager la maniaco-dépression d’un point de vue médical classique. Ce point de vue ne nous intéresse en aucune façon, dans la mesure où il tend continuellement à se replier sur la chimie, sur la matière organique la plus grossière, pour éviter toute question qui risquerait de compliquer la problématique de la chose en la projetant hors des bornes de la soi-disant “hygiène mentale”. De même, cette démarche conduit nécessairement à attirer vers le bas une situation qui affecte l’âme et l’esprit.
» Il nous importe donc absolument d’éviter le labyrinthe des définitions et identifications d’une maladie à laquelle, manifestement, la “science moderne” (la médecine du monde occidentaliste et moderniste) ne comprend rien pour l’essentiel de la chose, – c’est-à-dire son essence même… »
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