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3271• Sous la plume alerte, railleuse et ironique de James Howard Kunstler, voici une description de la situation américaniste à l’heure d’un ouragan crisique, comme du fer porté au rouge. • Et maintenant, que va-t-il se passer ? Kunstler nous propose la loi martiale imposée par un régime en pleine dissolution, – pour cause de guerre civile ou guerre tout court, et mondiale si possible, ou bien pour cause de super-Covid postmoderne, – à vous de choisir ! • Et dire qu’il en existe encore à la louche, des hordes de zombies, surtout européens, pour croire à la vertueuse puissance protectrice des États-Unis .
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Décidément, nous attachons beaucoup d’importance à la situation aux USA, cette fois dans le cadre de l’avatar crisique Texas-D.C. L’auteur dont nous vous présentons le texte, déjà connu chez nous, James H. Kunstler, établit effectivement la description centrale qui a toujours été nôtre, de placer la crise du système de l’américanisme au centre de la GrandeCrise, en raison du rôle principal et fondamental de l’Amérique comme courroie de transmission du Système et du « déchaînement de la Matière » qui l’a engendré. La crise américaniste est notre crise et l’explosion de la crise “secondaire” Texas-D.C., en ouverture de la campagne des présidentielles, interfère nécessairement sur toutes les autres crises.
« ...Alors maintenant, je vais vous dire où tout cela mène réellement : “Joe Biden” saisira une excuse pour déclarer une urgence nationale et soumettre les États-Unis à une sorte de loi martiale.
» L'excuse pourrait être une explosion de violence dans la querelle entre les États et le gouvernement fédéral à la frontière. Ou bien il pourrait s’agir d’un élargissement de la guerre au Moyen-Orient, d’une confrontation directe avec l’Iran qui attirerait la Russie et la Turquie et déclencherait la Troisième Guerre mondiale, une guerre que nous aurions d’excellentes chances de perdre, étant donné que notre armée ravagée par le wokenisme inclusif (DEI), super-vaccinée, avec nos groupes de porte-avions obsolètes qui peuvent être coulés par des missiles hypersoniques, et nos réserves épuisées d'armements déjà récupérés par l'Ukraine et, dernièrement, donnés à Israël dans la campagne de Gaza pour détruire le Hamas. Si une telle guerre ne déclenchait pas un échange d’armes nucléaires mettant fin au monde, elle entraînerait au moins l’effondrement des économies d’Europe et d’Amérique et, avec cela, de nombreux gouvernements, y compris peut-être le nôtre. Et quel rôle pourraient jouer tous ces étrangers clandestins récemment arrivés dans un tel fiasco ? Quelle que soit la façon dont vous considérez la chose, nous serions plongés dans le chaos et les catastrophes. »
Dans son style ironique et très leste, Kunstler déchire à belles dents le ridicule grotesque de la bande à “Joe Biden”, l’espèce de radeau pourri voguant au gré des vagues de la tempête qu’est devenu le pouvoir washingtonien. Il met bien en évidence ce que nous jugeons être le caractère inéluctable de la catastrophe en recherchant avec une verve bondissante vers quelle issue elle s’orientera.
Il y a au-dessus de tout cela ce spectacle extraordinaire d’un président se montrant totalement sourd à la moindre idée de manœuvre pour écarter le danger, de tentative de conciliation, d’initiative vers le Texas, éventuellement une invitation d’Abbott à la Maison-Blanche ou lui-même se rendant à Austin pour débattre du problème ; non, rien que les obsessions du groupe qui l’entoure et dont il partage absolument le dérangement mental ; comme si, exactement, on lui disait “Le Texas se révolte” et qu’il répondait, comme un automate, aux applaudissements de son ‘team Biden’ : “Par conséquent, nous frapperons l’Iran puisqu’il le faut”. Nous nous laissons aller à croire que se trouve à la tête des États-Unis une véritable phalange de déments dégénérés, oscillant entre l’idiotie congénitale et la complète zombification.
L’intérêt des remarques de Kunstler, derrière l’ironie dans ce passage, est bien qu’il introduit quasiment comme une évidence le constat de l’absence totale de calcul ou de manœuvre dans le chef de ce président réduit à une pathologie mentale. Par exemple, il n’évoque pas la possibilité que la soudaine tension avec l’Iran soit calculée, à partir d’embrouilles de simulacre, pour détourner l’attention de la crise interne du Texas. Il y a des aspects très intrigants dans l’attaque de la base US en Jordanie (version officielle US), et il faut lire aussi bien l’article de Larry Johnson et écouter son entretien avec le juge Napolitano pour en prendre conscience. Par exemple, Johnson explique que les Jordaniens ont réagi vivement en rejetant la localisation de l’attaque parce qu’il n’y a pas officiellement de forces US sur leur territoire.
D’une façon générale, avec d’autres éléments (par exemple, le fait qu’un drone seul ne peut causer autant de dégâts), on est conduit à penser à la possibilité d’un montage, type ‘faux-drapeau’ comme l’on dit. Mais on pense plutôt à une provocation-bidon, monté par le côté US dans le quartier des neocon hystériques, non pour détourner l’attention du Texas mais pour avoir un argument « to strike Iran officials », comme disait hier une source officielle sur le fait même. Et Kunstler de dire : n’importe quoi est bon, n’importe quoi qui justifie l’instauration d’un état de siège (une loi martiale), puisque c’est là sa thèse sur la suite des événements.
Est-ce le cas, est-ce le but du cerveau délabré de Biden, avec les arguments hystériques des cerveau neocon ? On verra... En attendant, on doit signaler une remarque de l’ancien Speaker de la Chambre, Newt Gingrich à propos d’une situation potentiellement inédite. Il est tout à fait concevable que le 23 février, avec la primaire de la Caroline du Sud, soit par une victoire décisive de Trump, soit par un désistement de Haley, Trump restant le seul candidat républicain, l’on soit en situation de connaître les deux principaux candidats pour l’élection présidentielle (avec en plus RFK Jr. en candidat majeur, s’il parvient à se faire inscrire comme indépendant). Si c’est le cas, notait Gingrich, ce serait la deuxième fois dans l’histoire des États-Unis (la première avec Cleveland en 1889-1890) qu’on connaîtrait les deux principaux candidats en février alors qu’il faut en général attendre juillet-août et les conventions des partis.
« Cela nous laisserait 200 jours de ‘conversation’ d’ici l’élection... On imagine, dans le climat actuel, toutes les initiatives et les montages d’affrontements, de coup bas et d’événements extraordinaires que cela permettrait ! »
“On verra”, disions-nous ? Oui, on verra. Dans tous les cas, le texte de Kunstler marque bien combien nous sommes entrés dans le cœur grondant de la GrandeCrise, avec la crise du système de l’américanisme désormais au cœur de tous les événements de déstabilisation du monde, occupant enfin la place qui lui est due, à la fois comme facteur de déstabilisation globale et comme facteur d’autodestruction. Nous ne pouvons plus ignorer, braves serviteurs de l’américanisme que nous sommes, que le grand modèle de la modernité est dans une crise terminale, explosive, tellurique et cosmique, – et plus que jamais pour notre tranquillité d’âme protecteur de la liberté et de ses si méritants alliés de l’OTAN. Tout y est, et Kunstler peut tailler ses crayons pour une croustillante série de chroniques 2024.
Voici donc l’une des premières d’entre elles, du 29 janvier 2024, avec comme titre « The Next Big Thing », et comme aphorisme d’introduction, de Jacob Dreizin
« La réserve de confiance, de patience et de déférence des citoyens non-zombies des USA est désormais de ZERO. »
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Je suis sûr que vous pouvez voir exactement où tout cela mène. Je fais référence au cortège de désastres orchestré par “Joe Biden” et ses associés – avec l’aide d’une cabale mondialiste avide de pouvoir – qui traîne désormais notre pays au galop vers le cimetière des empires. Y a-t-il un doute sur le fait qu’ils veulent détruire la civilisation occidentale ? Et qu’ils accélèrent le tempo parce que trop de citoyens se lèvent pour s’opposer à leur fureur dégénérée ?
Plus particulièrement, ceux qui n’ont pas cédé leur raison à l’esprit marxiste woke qui se qualifie de “progressisme” en ont assez de l’afflux délibéré d’environ dix mille faux demandeurs d’asile par jour à travers la frontière, pour la plupart des hommes. Beaucoup d'entre eux viennent de Chine, et beaucoup plus d'entre eux viennent de terres lointaines où le Jihad est à l'ordre du jour – c'est-à-dire la croisade pour exterminer les habitants de la civilisation occidentale. Nous sommes censés être d’accord avec ça.
Cette politique délibérée et traîtresse a été à juste titre qualifiée d’“invasion” la semaine dernière par le gouverneur du Texas, exigeant que la vague humaine trouve devant elle une force réelle et non le chariot de bienvenue qu’est devenue la Border Patrol fédérale. Le résultat jusqu’à présent est une véritable confrontation de type mexicain entre le régime de Washington et l’État du Texas, rejoints par vingt-cinq autres États américains sympathiques prêts à envoyer des hommes et du matériel pour sceller la frontière.
Soit dit en passant, rien de tout cela n'est rapporté dans le New York Times de lundi matin, même si vous pouvez y lire des choses du genre “Est-ce que teindre vos cheveux est mauvais pour votre santé ?”. Vous ne lirez pas non plus l’histoire de la caravane de camionneurs américains qui se rendent de tous les points du pays pour « manifester et prier pacifiquement » à la frontière pendant que le Texas tente de régler ses différends avec “Joe Biden”. Vous ne lirez pas non plus grand’chose sur le soulèvement des agriculteurs européens bloquant les autoroutes pour protester contre les règles ruineuses de l’UE sur les importations alimentaires, les prix du carburant diesel, l’inanité des émissions de carbone et, bien sûr, la marée officiellement autorisée d’Africains et de djihadistes qui affluent dans les États membres de l’UE.
La réponse de “Joe Biden” jusqu’à présent est de dire qu’il ne s’occupera de la situation à la frontière que si le Congrès donne son feu vert à un autre programme d’aide massif à l’Ukraine, une offre malhonnête sous tous les angles. L’Ukraine est une cause perdue qui n’aurait jamais dû être la nôtre en premier lieu alors que la sécurisation de la frontière américaine est une tâche principale du pouvoir exécutif et non un avantage accessoire facultatif pouvant servir de levier pour d’autres projets. Le Congrès a déjà préparé des articles de mise en accusation pour le secrétaire à la Sécurité intérieure, Mayorkas, qui a menti à plusieurs reprises sous serment sur la sécurité de la frontière. Mais ce n’est évidemment pas suffisant. L’échec est entièrement celui de “Joe Biden” et justifie à première vue sa destitution, indépendamment de toutes les preuves de corruption et de racket pour lui et sa famille.
La meilleure solution serait de destituer à la fois le président et sa “tzarine des frontières” proclamée, la vice-présidente Kamala Harris – ce qui placerait le Speaker de la Chambre Mike Johnson dans le bureau ovale. Mais le processus de destitution est trop lent et compliqué pour cela. Alors maintenant, je vais vous dire où tout cela mène réellement : “Joe Biden” saisira une excuse pour déclarer une urgence nationale et soumettre les États-Unis à une sorte de loi martiale.
L'excuse pourrait être une explosion de violence dans la querelle entre les États et le gouvernement fédéral à la frontière. Ou bien il pourrait s’agir d’un élargissement de la guerre au Moyen-Orient, d’une confrontation directe avec l’Iran qui attirerait la Russie et la Turquie et déclencherait la Troisième Guerre mondiale, une guerre que nous aurions d’excellentes chances de perdre, étant donné que notre armée ravagée par le wokenisme inclusif (DEI), super-vaccinée, avec nos groupes de porte-avions obsolètes qui peuvent être coulés par des missiles hypersoniques, et nos réserves épuisées d'armements déjà récupérés par l'Ukraine et, dernièrement, donnés à Israël dans la campagne de Gaza pour détruire le Hamas. Si une telle guerre ne déclenchait pas un échange d’armes nucléaires mettant fin au monde, elle entraînerait au moins l’effondrement des économies d’Europe et d’Amérique et, avec cela, de nombreux gouvernements, y compris peut-être le nôtre. Et quel rôle pourraient jouer tous ces étrangers clandestins récemment arrivés dans un tel fiasco ? Quelle que soit la façon dont vous considérez la chose, nous serions plongés dans le chaos et les catastrophes.
Si nous évitons d’une manière ou d’une autre une guerre majeure, “Joe Biden” peut tenter le stratagème d’urgence nationale lorsque la “Maladie X” tant annoncée (par l’OMS) trottine sur la scène. (Et nous pourrions nous demander s’il ne s’agit pas simplement d’un effet secondaire retardé des décès liés au vaccin à ARNm.) En fin de compte, le but de toute urgence nationale à ce moment de l’histoire, quelle qu’en soit la cause, sera de suspendre les élections de 2024. Le Parti démocrate a tellement déraillé psychologiquement qu’il fera tout pour éviter de perdre le contrôle du gouvernement.
Les affaires juridiques bidon visant à éliminer Donald Trump du plateau de jeu ont été confiées à des procureurs corrompus et stupides qui bâclent leur travail dans un ordre parfait. Ils préparent déjà le gâteau pour la fête d’adieu de Fani Willis en Géorgie, et Jack Smith est quotidiennement miné par la vérité émergente sur le rôle du gouvernement dans la fomentation de l’émeute du 6 janvier 2021. Le jugement ridicule rendu la semaine dernière dans le cadre de la mascarade de diffamation d'E. Jean Carroll sera certainement annulé en appel. Notez ces tweets attribués au compte “X” de Mme Carroll et tirez vos propres conclusions sur son personnage, en particulier ses penchants sexuels. (A propos, le juge Lewis Kaplan les a jugés irrecevables comme preuve pour la défense de M. Trump.)
Maintenant, en ce qui concerne la prochaine urgence nationale ou une sorte de loi martiale, le problème est qu’au moins la moitié de l’Amérique refusera de se conformer aux diktats venant du ‘Central Blob’. Ils ont eu assez de voyages à faire. Le gouvernement flirte dangereusement avec la perte de légitimité à mesure que le terme désastreux de “Joe Biden” persiste, et cette péripétie-là aurait raison de lui. Quelles que soient les autres conséquences tragiques qui s’ensuivraient, ce serait la fin de notre république constitutionnelle, et l’histoire installera “Joe Biden” dans le Hall de l’Infamie comme l’homme qui l’a tuée.
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