Octobre 2006 en Irak: plus de 100 GI's tués

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Aujourd'hui, les forces américaines en Irak ont eu deux tués supplémentaires, atteignant 103 tués pour le mois d’octobre. C’est l’une des plus fortes pertes statistiques (par mois) depuis l’invasion du printemps 2003, et un chiffre symbolique (plus de 100 tués) frappant.

L'agence Associated Press détaille cette situation statistique dans une dépêche aujourd'hui: «October 2006 is already the fourth deadliest month for American troops since the war began in March 2003. The other highest monthly death tolls were 107 in January 2005; at least 135 in April 2004, and 137 in November 2004.»

La situation en Irak en constante dégradation est caractérisée par le paradoxe d’un pouvoir américaniste qui ne cesse de critiquer plus ouvertement le pouvoir irakien qu’il a lui-même mis en place, après avoir suivi le même processus (jusqu’en janvier) avec l’équipe précédente. (Il y a même des rumeurs de complot US contre ce pouvoir en place, répandues presque sans dissimuler.) Bien entendu, tout cela n’a rien à voir avec la situation en Irak.

La seule chose qui préoccupe l’administration GW Bush, aujourd’hui, c’est la situation intérieure US, avec les élections du 7 novembre. La seule importance qu’a la situation irakienne pour l’administration, c’est son effet sur la situation intérieure américaniste. Toutes les initiatives washingtoniennes, comme le voyage à Bagdad hier du conseiller de Bush en matière de sécurité nationale Stephen Hadley, ont pour motif d’obtenir un changement de la situation en Irak qui influence favorablement la “perception” du public américain — et vite (!), avant le 7 novembre…

The Independent résume la situation de cette façon: «It was strenuously denied in Washington yesterday that the Hadley trip was a fence-mending exercise, but tensions clearly linger. The Americans are unhappy at the Iraqi government's apparent reluctance to take on the militias and Mr Maliki was infuriated when Zalmay Khalilzad, the US ambassador in Baghdad, publicly pinned him last week to an “agreed” series of “benchmarks” for action. Iraqi officials believe that the “timetable” was announced to try to convince the US public that the Bush administration had a grip on the crisis barely a week before mid-term elections in which the Republicans may take a severe beating. Whatever the truth, one thing is certain: Iraq is the issue uppermost in the country's minds ahead of the poll. Some commentators are talking about a “tipping point” in public opinion against the war, as the sectarian violence seems only to intensify, with US forces caught in the middle. A Fox News poll at the weekend found that 26 per cent of likely voters said that Iraq was the most important factor, more than twice as many who mentioned the economy or terror.»


Mis en ligne le 31 octobre 2006 à 08H51 (15H30)