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1025Pour suivre et enrichir notre texte précédent du jour d’avant sur la question, nous attirerons l’attention de nos lecteurs sur le fait que l’auteur
On notera la sensible aggravation du ton de Sieff entre ces deux textes, puisque dans le premier « The insurgents are far from being close to victory in Iraq, but they are far from defeat as well », alors que, dans le second, la situation des américano-irakiens en termes de capacités anti-guérilla est comparée à celle du côté américain au Viet-nâm dans ces termes: « In this sense, indeed, the position of the U.S. troops and their Iraqi allies, for all the overwhelming superiority of U.S. forces and firepower, is far inferior to that in Vietnam during the 1967-72 period ». Certes, c’est le verre à moitié plein ou à moitié vide, mais le fait que la formule “à moitié vide” soit choisie pour la deuxième version, celle du Washington Times, peut avoir une signification. Une lumière supplémentaire y conduit.
Si l’on y ajoute que le triste rapport du Pentagone, connu depuis le 3 mai, se montre bien pessimiste et nous annonce que « [t]he concentration of American troops and weapons in Iraq and Afghanistan limits the Pentagon's ability to deal with other potential armed conflicts, the military's highest ranking officer reported to Congress on Monday », on peut commencer à avancer l’hypothèse que le climat change à Washington. A l’euphorie démocratique et post-électorale succède l’humeur dépressive. On en revient à la situation de janvier, avant les élections, où une pression considérable était faite pour parvenir à un départ rapide des Américains, quelle que soit la situation. Les rumeurs de rencontre Rumsfeld-Saddam renforcent cette impression.
Mis en ligne le 4 mai 2005 à 10H30