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740Ça y est, nous avons enfin compris, — c’est-à-dire : pourquoi la guerre en Irak et pourquoi les choses là-bas vont de mieux en mieux. La dernière explication en date est en effet complètement bouleversante.
Elle est du Washington Times, un ami de la famille (le révérend Moon, propriétaire, intéressé par la dimension humanitaire de la politique bushiste, etc.) Elle se résume à un renversement complet de la perspective. En Irak, tout semble-t-il montrer que les Américains se sont aventurés dans un bourbier, se précipitant dans le piège d’un chaos favorable à la prolifération de la guérilla et du terrorisme? Perspective fausse, complètement fausse. En réalité, les Américains ont suscité le chaos par leurs erreurs calculées, et suscité par conséquent ce rassemblement terroriste pour pouvoir mieux frapper d’une façon décisive. Si vous voulez, là où il n’y avait pas d’Ennemi pour justifier l’attaque contre l’Irak, ils en ont fabriqué un par leur simple présence pour annoncer qu’ils vont le liquider et, — hop, passez muscade ! — remporter la guerre contre la terreur. L’opération Matador, en cours à la frontière syrienne, est peut-être le test final nous dit un spécialiste de la lutte anti-terroriste et de la psychologie benladenesque, le général de l’USAF à la retraite McInerney. (L’USAF, organisation extraordinairement qualifiée pour la lutte anti-terroriste.)
Et qui donc va se prêter à ce jeu sympathique? L’inusable, l’inoxydable Ben Laden.
« The war in Iraq is increasingly looking more like a showdown with Osama bin Laden's al Qaeda followers than a battle primarily against Saddam Hussein loyalists. The shift is making the fight a focal point of the U.S. global war against Islamic terrorists and one that might dictate whether the U.S. wins or loses, said a senior official and an outside expert.
» “If they fail in Iraq, Osama and his whole crew are finished,” said retired Air Force Lt. Gen. Tom McInerney, a military author and analyst. [...] “In the Muslim world and extremist world, this fight for Iraq is their key battle,” said Gen. McInerney. “If they lose it, they lose the war. And so the imams are inciting young people, not particular well-educated, to head to Iraq. Most are going through Syria via Damascus. This is why Iraq is such a fundamental part of the global war on terrorism. When we finally defeat Muslim extremists, it will be the battle in Iraq that defeats them.” »
Mis en ligne le 11 mai 2005 à 11H40