Oups! Aurions-nous eu raison à l’insu de notre plein gré?

L’article du Los Angeles Times du 3 septembre apporte une lumière nouvelle sur le départ de Joseph E. Schmitz du Pentagone. Nous en avions rendu compte, sur la foi d’un article incolore de Defense News, en laissant, nous semble-t-il, percer ici et là tout le mauvais esprit qui nous caractérise. L’article du Los Angeles Times justifie a posteriori ce mauvais esprit. Peut-être est-ce que les grands esprits se rencontrent.

(La différence de ton et d’information entre les deux articles, — Defense News et le Los Angeles Times, — est révélatrice. Cela mesure la relativité de l’information. Le moins qu’on puisse dire est que Defense News, qui dispose d’un important réseau de sources au Pentagone, aurait pu se poser quelques questions en même temps qu'à ses sources, — les mêmes questions d’ailleurs.)

Bref, Schmitz s’en va parce qu’il traîne quelques vilaines casseroles derrière lui.

« Defense Department Inspector General Joseph E. Schmitz told staffers this week that he intended to resign as of Sept. 9 to take a job with the parent company of Blackwater USA, a defense contractor. The resignation comes after Sen. Charles E. Grassley (R-Iowa) sent Schmitz several letters this summer informing him that he was the focus of a congressional inquiry into whether he had blocked two criminal investigations last year.

» Grassley, chairman of the Finance Committee, accused Schmitz of fabricating an official Pentagon news release, planning an expensive junket to Germany and hiding information from Congress. Schmitz is the senior Pentagon official charged with investigating waste, fraud and abuse. “I am writing to inform you that I intend to conduct an oversight investigation into allegations that you either quashed or redirected two ongoing criminal investigations last year,” Grassley said in a July 7 letter obtained by The Times. »

Mis en ligne le 5 septembre 2005 à 15H55