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559Robert Stevens, patron de Lockheed Martin, a tenu à rassurer ses investisseurs et soutiens de Wall Street. Il ne voit pas de réduction budgétaire au Pentagone à l’horizon, — bien au contraire, les gars. La destruction de matériels (US) en Irak et en Afghanistan est telle qu’on peut espérer beaucoup de commandes. Question “menaces” et théâtre d’opération, rien à craindre : la Chine et l’Iran sont prêts à prendre le relais de l’Afghanistan et de l’Irak. En plus, il y a de somptueuses nouvelles perspectives, notamment la sécurité à assurer sur la frontière Sud, face à ces épouvantables latinos qui envahissent nos belles et vertueuses contrées.
Le rapport de l’intervention de Stevens, fait par Reuters et Defense News, est très significatif de l’état d’esprit actuel du complexe militaro-industriel. On expose à visage découvert ses intérêts, on en est presque à se réjouir hautement quoiqu’en col-cravate des destructions subies par l’U.S. Army en Irak, de l’aggravation de la situation sur la frontière. C’est une excellente leçon qui nous est donnée sur le fonctionnement du complexe/du système, poussé désormais à l’extrême de l’avantage et de la nécessité de la production militaire et du gain qui va avec. La présentation directe est faite de la nécessité des conflits, des destructions et de tout ce qui va avec. On ne peut qu’être d’accord avec Stevens. (Applaudissements dans la salle.)
« “We don’t sense a very near-term contraction in the (U.S.) defense budget,” said Stevens at a Sanford C. Bernstein & Co. investor conference. “The operational tempo has been very high,” he said, referring to operations in Iraq and Afghanistan. “We are consuming the useful life of a good number of military assets that will require replacement.”
» With ballooning budget deficits, many industry-watchers last year predicted the beginning of a slow-down in military spending last year, accompanied by cuts to major programs. That did not happen, as the Bush administration in February proposed a record $439 billion for defense in 2007 — a 5 percent increase on this year — and signaled that it would ask for a further $120 billion for military operations in Iraq and Afghanistan. The budget has yet to be passed by Congress.
» “The global security environment is not getting any simpler with regard to threats,” warned Stevens, mentioning uncertainty surrounding North Korea, Iran and the aspirations of China. “There’s some motivation to want to assure that we (the United States) are not underinvesting in the nation’s security,” he said.
» Stevens cited border security and federal information technology as two areas where U.S. defense spending would grow. Lockheed, which has been diversifying away from military hardware toward civilian and technology services over the past few years, is focusing on both. In March it won a $305 million contract to upgrade the Federal Bureau of Investigation’s antiquated computer system. It is also leading a team bidding on SBInet, the government’s six-year, $2 billion program aimed at securing U.S. borders. »
Mis en ligne le 2 juin 2006 à 09H49