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591Angela Merkel n’a pas de chance et elle doit commencer à penser que la position d’hyper-favorite pour la direction de l’Allemagne à partir du 18 septembre est une situation bien ingrate. On a déjà signalé ses divers déboires, notamment dans cette rubrique. Voici les derniers : les impossibles Polonais, pour qui un Allemand reste un Allemand, fût-ce une femme et une favorite de l’administration GW.
Prenant Merkel, qui leur a rendu visite pour “renforcer sa stature internationale”, pour le futur chancelier de facto (ce qui reste à voir), les Polonais lui ont dit tout le mal qu’ils pensent de l’idée d’ériger un mémorial à la mémoire des Allemands expulsés de la partie orientale du pays après la Deuxième Guerre mondiale. Il y a une ironie pédagogique dans cette affaire, — à force de tout mélanger des étiquettes des uns et des autres, pour des buts électoraux et la satisfaction des Américains … L’homme qui lui a fait la leçon, à elle l’ancienne Allemande de l’Est qui appuie sa réputation sur sa conviction anti-communiste, c’est le président polonais Aleksander Kwasniewski, un ancien des Jeunesses communistes de son pays du temps de l’URSS.
Quelques éléments de l’affaire, rapportés par The International Herald Tribune aujourd’hui:
« A visit to Poland by the German opposition leader, Angela Merkel, aimed at raising her profile before the national elections, got off to a shaky start Tuesday after President Aleksander Kwasniewski criticized plans by Berlin to build a memorial center to Germans expelled from Eastern Europe after World War II.
» Kwasniewski, who steps down in October, a month after parliamentary elections, said the idea of a memorial could give the impression that Berlin wanted to rewrite history. More than 12 million Germans were displaced or expelled after 1945 when the Communists took power in Eastern Europe. “Our attitude toward the center for the displaced in Berlin is negative,” Kwasniewski said on Polish public radio hours before Merkel broke off her own election campaign to hold talks with Kwasniewski, Prime Minister Marek Belka and the leader of the conservative Civic Platform, Donald Tusk, whose party is leading in public opinion polls.
» Merkel's visit is also partly an effort to increase her experience in foreign policy. She is the clear front-runner to become Germany's next chancellor. Kwasniewski, a former communist youth leader, told her: “Such a center would naturally focus attention on the wrongs inflicted on Germans. It would be perceived in countries such as the Czech Republic, Poland and others which were victims of Nazism as an attempt to rewrite history. We cannot accept it.” »
Mis en ligne le 17 août 2005 à 09H25