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418Nous sommes fameux parmi nombre de nos lecteurs pour nos “coquilles”. Un peu trop têtes d’œuf, nous en semons un certain nombre. Nous tentons d’y remédier.
Nous allons vous faire un aveu. Nous craignons beaucoup un nouveau venu, dont il semble que nous devrons beaucoup nous occuper tant il est intéressant. Nous voulons parler du Britannique Malloch Brown, sorte de ministre des affaires étrangères d’appoint et néanmoins fondamental de Gordon Brown. Pourtant, il nous est si sympathique, Malloch Brown, — nos lecteurs comprendront pourquoi.
Dans le texte cité en référence, où le nom de Malloch Brown apparaît un certain nombre de fois, nous avons été horrifiés, lors de la relecture, du nombre de “Molloch Brown” qui s’étaient glissés à la place de Malloch Brown. C’est tellement tentant, n’est-ce pas : comment les Washingtoniens ne le surnommeraient-ils pas eux-mêmes, un jour ou l’autre, “Molloch Brown”? A moins qu’ils ignorent que Moloch est le nom du dieu des Ammonites, «célèbre pour sa cruauté».
Il y a des noms et des mots, comme cela, qui nous sont très rétifs. Rappelez-vous notre insistance si fautive à appeler “Kristina” l’ouragan Katrina. Pardonnez-nous par avance. Nous chasserons impitoyablement le Moloch, ou le Molloch, — mais parfois, sans doute, ignominieusement, l’un ou l’autre passera dans les mailles du filet. Dans tous les cas et pour l'utilité de cette coquille éventuelle, que Malloch Brown sache parfois être un peu Moloch avec qui vous devinez, cela nous changera de ses prédécesseurs.
Mis en ligne le 14 juillet 2007 à 10H29