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39114 novembre 2020 – Est-ce une époque où, comme au temps de sa jeunesse (de PhG) l’on disait “une dépêche d’agence vient de tomber” ? Ou, lors de supposés-grands événements avaient lieu, les importants et sérieux organes de presse pouvaient donner une dépêche très up-to-date de leurs correspondants ? Ainsi aurions-nous pu avoir ceci sous rubrique RapSit-USA2020, – et il pourrait presque s’agir d’une citation conforme :
« Moscou, le 3-7 novembre 1917, de notre correspondant spécial Jonathan Swift – L’annonce a été faite à 11H00 heure du matin, heure de Vladivostok : Bidet-Joe est élu, s’il emporte la majorité des voix et la majorité des Très-Grands Électeurs, et s’il se réveille parce qu’en ce moment il dort pour cause d’hibernation quadriannuelle et constitutionnelle ...
» Pour ce qui concerne PhG (comme le suggère le titre : “‘ré-élu’ et ‘en ré-a’, ou le contraire”), Jonathan Swift nous dit que c’est peut-être assez vrai et pas vraiment faux, notamment en raison de la crise climatique. »
Là-dessus, nous devons laisser de toute urgence la parole au président Poutine, qui en a une bien bonne à vous annoncer : il sera réélu pour la seizième fois en 2036 ! Pendant ce temps, l’Union Européenne devrait demander des éclaircissements à Bachar El Assad Junior-Junior, petit-fils du premier du nom et ‘boucher-de-Bagdad’ diplômé. Pendant ce temps (suite), Joe-Michel, président de l’Union Européenne des USA, annonce que, selon ses propres mots, « Tout se déroule selon les Plans-B prévus ». Il ajoute à la stupéfaction générale que « les actions BLM ont remonté, quasiment jusqu’à l’élection assurée », puis, avec un sourire finaud comme son auguste visage en a le secret, cette précision pince-sans-rire : « For BLM, Read please ‘Bidet Live Matters’ ! »
Plus rien n’est drôle et rien n’est vraiment faux dans la Très-Étrange Époque que nous vivons, et tout ce qui précède, sorte de foutoir au FakeNewsisme, apparaissant aussi bien comme une parodie prévisionnelle ou comme une satire des illusions des grands de Notre-Temps, – et donc, tout cela tenu avec prudence, pour l’instant hors du sérieux de réputation de la rubrique RapSit-USA2020.
... Car pendant des semaines, que dis-je, pendant des mois ! Que dis-je même, pendant des années depuis 2016 ! Nous avons vécu au rythme des sondages qui nous annonçaient tous une victoire massive des démocrates, en l’occurrence Joe-Bidet, et à mesure une formidable défaite des républicains à cause de Donald Trump, l’im-monde. Nous n’en croyons pas nos oreilles aujourd’hui, à l’instar de Jacques Bégnigne Bossuet qui aurait très bien pu écrire « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes », mais qui écrivit en réalité (j’ai mes sources) :
« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. »
La question est de savoir pourquoi ils pleurent aujourd’hui sur les conséquences de causes dont ils assuraient qu’ils les contrôlaient parfaitement. Il suffisait, disaient les sondeurs et les sondages, que l’élection ait lieu pour que l’ignominie-Trump, le simulacre de la perversité de nos vertus, disparaissent de nos regards comme s’il n’avait jamais existé, quasiment dissous dans l’horreur de la profonde nuit de cette bestiole infâme.
Il est vrai également qu’hier soir, en préparation des commentaires assurés et sentencieux qu’ils allaient faire, un expert sorti d’un de ces bataillons des sachants bien achalandé et rétribué, convoqués par les grands réseaux des TV de l’“info en continu”, répondit à une question qu’il existait aux USA des milliers d’instituts de sondages, tous financés par des groupes partisans, c’est-à-dire essentiellement par les fortunes qui tiennent les grands organes de communication, et qu’ils exprimaient par conséquent, plus que l’opinion du public, l’opinion que ces puissances fortunées aimeraient voir exprimée par le public.
C’était donc nous dire, à nous autres-auditeurs : “Bandes d’imbéciles, vous avez écouté pendant des mois des ‘prévisions’ scientifiques et rationnelles, alimentées par des fortunes scientifiques et rationnelles de complet ‘parti-pris’, vous annoncer un destin correspondant à leurs intérêts et au simulacre complotiste qu’ils entendent tenir pour vrais”. La chose remarquable est que la vérité-de-situation n’a tenu aucun compte de cette opération et, aujourd’hui, comme n’a pas dit Jacques Bégnigne Bossuet mais comme il nous est permis de l’apocrypher, « Dieu se fiche bien des fortunes qui se plaignent des conséquences dont elles financent les causes ».
Une autre ‘cause’ qui a surpris les oracles, et qui n’est pas indifférente pour nos propres événements, est le sentiment du public concernant la façon dont Trump mène la bataille du Covid19. On sait bien que le président US est très mal vu dans les salons confiné, à cet égard ; et qu’il s’agissait du principal argument que les démocrates pouvaient faire valoir contre le président Trump. Patatras ! Le bon peuple ne semble nullement de cet avis...
Le Washington Times nous rapporte la réaction de Jack Tapper, de CNN, devant le sondage-express sur les opinions des votants, favorables, – ô surprise surprise, – à la politique de lutte contre le Covid19 de l’administration Trump :
« Jake Tapper, de CNN, a été surpris mardi par les résultats d'un sondage de sortie de scrutin qui a confirmé que près de la moitié des électeurs sont d'accord avec la façon dont le président Trump a traité le coronavirus. L’animateur de ‘The Lead’ et son panel d'invités ont été stupéfaits par les 48% d’électeurs qui ont déclaré que l'administration agissait “bien” dans sa réponse à la pandémie mondiale.
» “Euh, 48% du pays, Dana, disant que la gestion de la pandémie se passe bien”, a-t-il dit à son collègue Dana Bash. “Euh, c’est un chiffre très élevé si l’on considère qu’empiriquement, euh, ça ne va pas bien ! Je veux dire, il n’y a aucun responsable de la santé qui dit que ça va bien et que cette politique est appropriée” »
Dans tous les cas et en tenant compte de l’extrême relativité des situations, de leur fluidité exceptionnelle, de l’imprévisibilité des événements que nous avons pu déjà goûter, tentons de voir où nous en sommes à peu près, dans ce qui permet de justifier d’une tendance générale qui est nettement favorable à la position de Trump :
• Il y a une bagarre en cours Trump-Joe-Bidet, où Trump pourrait nous la jouer grandiose s’il en a l’audace et l’imagination, en y allant au toupet, à la pression, au verrouillage par la force, à la dénonciation furieuse des divers complots démocrates et autres ;
• de toutes les façons, il s’agit d’une mécanique en cours, mais qui repose, du point de vue de Trump, sur une situation nettement renforcée ;
• en effet, Trump pourrait compter, – et c’est là une chose bien inattendue et peut-être la surprise de cette élection si elle est confirmée (réserve très importante), – sur un Congrès qui semblerait être devenu à majorité républicaine, et, semble-t-il, et surtout si la chose se confirme, avec la Chambre des Représentants passant d’une forte majorité démocrate à une faible majorité républicaine (218-215 ?) ; la Chambre a été le principal outil de torture utilisé par les démocrates contre Trump et la Maison-Blanche, durant les quatre dernières années ;
• cela se développe sur un fond institutionnel déjà largement sécurisé avec l’évolution d’avant le scrutin, avec la Juge Bennett confirmée pour la Cour Suprême, donnant une majorité conservatrice 6-3 pour la SCOTUS ;
• dans tous les cas, cet ensemble tendanciel signifiant nécessairement que le parti républicain a terminé sa mue, que le viol de 2016 est accompli, pardonné, sanctifié devant l’autel, et que le parti est définitivement devenu le parti de Donald Trump ;
• par conséquence ultime, si Trump en a effectivement dans la culotte, il ne peut rater cette occasion de lancer une grande et massive purge bureaucratique et plus contre tous ceux qui l’ont martyrisé durant quatre ans, que ce soit les fonctionnaires du ministère de la Justice, les officiels des services de sécurité (CIA, FBI, etc.), éventuellement même les arrogants dirigeants des GAFAM à qui il (Trump) pourrait tenter d’imposer des règles anti-monopolistiques pour casser leur pouvoir de censure politique.
Dans tous les cas et contrairement à ce que nous dit le film de Costa-Gavras, la guerre n’est pas terminée. Les résultats, sans doute inespérés, invitent nécessairement Trump à des attitudes extrêmes, qui remettent au goût du jour une éventuelle bataille contre le DeepState. Effectivement, le DeepState ne peut laisser passer cette occurrence électorale sans lancer toutes ses forces dans la bataille pour réellement éliminer Trump, y compris par les tentatives les plus radicales ; ce pourquoi Trump ne peut, de son côté, échapper à la radicalisation qu’il lui faut développer contre ce qu’il suppose être les attaques à venir très rapidement du DeepState... C’est, pour suivre, une bataille où les purges devraient prendre une grandeur quasi-stalinenne, face à une contestation ultrasocialiste sinon gauchiste, dont la seule chance est, pour elle aussi, d’agir très vite en développant la contestation dans la rue.
C’est une situation étrange, si les tendances se poursuivent. D’un côté, tous les instruments de l’État (présidence, Congrès, Cour Suprême), de l’autre tous les instruments du Système (fortunes, communications, sécurité nationale). Au milieu et entre les deux, simulacres et Covid19 de-ci de-là...
...Jusqu’ici tout va bien puisque la situation est désespérée mais pas vraiment grave, l’astéroïde ne nous a pas encore touchés et donc l’orchestre du Titanic poursuit sur le pont, avec La Valse du Beau Danube Bleu. C’est comme au temps du ‘Bal des Débutantes’.