Pourtant, non, les choses iront mieux en Irak

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Ce qu’il faut admirer, c’est le formidable entêtement des restes des thèses officielles, des débris des affirmations conformistes, du maintien forcené en survie artificielle de la vision virtualiste des choses. “La situation en Irak qui s’améliore”, thèse pulvérisée par les deux ou trois semaines qui viennent de s’écouler et les derniers quelques jours explosifs, continue pourtant à survivre à Washington, entre deux portes et entre quat’z’yeux.

Voici le brave Martin Sieff, de UPI, qui n’en croit pas un mot dans sa dernière analyse, sous le titre « Continued attacks dim Iraq euphoria », mais qui se juge tenu de préciser tout de même, parce qu’il faut bien faire son boulot:

« The latest conventional wisdom circulated around Washington holds that the upsurge in violence was caused by the long deadlock in forming a government, and now that one is finally being cobbled together, government forces will be able to get their act together and turn the tide again. »

Sans doute Rummy en a-t-il parlé à Saddam, et ont-ils bien ri ensemble. Sieff, quant à lui, après ce tribut rendu au virtualisme des hautes sphères washingtoniennes, poursuit, comme on prend un bon bol d’air: « However, this relatively optimistic view rests on a lot of unproven assumptions. »


Publié le 1er mai 2005 à 08H30