Promenade dans un champ de ruines

Journal dde.crisis de Philippe Grasset

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Promenade dans un champ de ruines

Ce texte de présentation d’un article qui doit être vu et lu, même en anglais, comme une référence descriptive d’une situation catastrophique, ne peut échapper à l’évidence assez délicate qu’il s’accompagne d’un encouragement à nous soutenir. Je sais que vous demander de nous soutenir, c’est vous dire ceci : “Je vais vous demander de l’argent” ; pardonnez-moi s’il vous plaît et si vous le voulez, de n’être pas aussi franc et net, parce que c’est le genre de phrase que je n’aime pas.

Le texte ci-dessous, avec son introduction de mon fait, met en évidente une situation hors de la conception humaine en matière de tricherie, mensonge, falsification, sournoiseries et subornation ; c’est un simulacre sans exemple de puissance, d’aveuglement, de corruption de la psychologie (pour la perception) et de l’âme (pour la méditation). Évidemment, jamais une telle entreprise n’a été montée par des esprits humaines, aidées par une telle machinerie technologique infernale. Contre ces gens-là, devenus zombies d’eux-mêmes, et leurs méthodes, vous n’avez que des gens comme nous pour résister sur leur terrain de la communication. Je trouve que cela justifie une telle démarche : “ Pour cette raison, aujourd’hui plus que jamais, il me paraît juste de vous demander de nous soutenir”.

23 décembre 2020 – Sans doute a-t-on atteint ces dernières semaines depuis le 3 novembre, un sommet du simulacre (un de plus dans la séquence qui est faite de sommets successifs), pendant que d’autres simulacres hurlent comme des fauves déchaînés, comme autant de paroxysmes de crise autour de telle crise qui nous occupe dans ce texte. Aux USA et bien entendu dans les entités suivistes avec une servilité empressée et si bien fardée des autres pays du bloc-BAO, – avec une attention particulière de mon fait pour la France, – le monde de la communication a suivi avec une extraordinaire impudence une ligne d’affirmation de ce simulacre d’une extraordinaire puissance. Cela est dit selon une observation indépendante, dont je prétends être absolument partie prenante, mais cela doit être considérée comme la vérité-de-situation : un simulacre si parfaitement agencé et bouclé qu’on peut parler de ‘monde parallèle’.

J’affirme et précise ma conviction (justement) que les acteurs de ce ‘monde parallèle’ sont animé de la plus sincère conviction, ce qui d’ailleurs justifie parfaitement que l’on puisse parler de ‘monde parallèle’ où, par définition selon ma perception, existe une sorte de ce qu’on pourrait désigner comme une ‘vérité-de-simulacre’ (simulacre de la ‘vérité-de-situation’) ; cette chose, se baladant dans leur affectivisme, donnerait aux yeux de ces acteurs de ce ‘monde parallèle’ une complète légitimation à ce même ‘monde parallèle’. (On tourne en rond mais c’est ce qu’ils aiment, à la folie, c’est-à-dire comme des déments.)

J’emploie ce que j’estime être un pléonasme dans l’expression de  “sincère conviction” (une conviction, qu’elle soit juste ou fausse, est par définition là aussi un acte de sincérité) pour bien marquer l’absence de malice expressément vécue, ‘doublement’ vécue comme telle, comme dans tout pléonasme qui se respecte, dans l’attitude de ces gens. Tout ce bazar nous indique qu’il faut plutôt chercher du côté de la perception et d’une psychologie malade.

L’intérêt de l’article « Le Quatrième pouvoir aux USA (la presse libre) est-il en voie de forclusion ? » est de nous donner une vision d’ensemble du fonctionnement de la presseSystème pendant la période considérée (essentiellement depuis le 3 novembre, mais dans la perspective des années-Trump), avec toutes les références et sources nécessaires, dans tous ses aspects. Ainsi peut-on mieux comprendre que l’on puisse parler d’un ‘monde’, comme quelque chose de clos, de verrouillé, d’irréfragable.

Pour moi qui ai une certaine expérience des aspects techniques du journalisme, le fait, la déclaration la plus troublante est celle du rédacteur-en-chef du New York Times [NYT], un simple détail technique montrant que “le diable est dans les détails” et que la vérité-de- simulacre a affecté tous les gestes, tous les actes, jusqu’aux plus mécaniquement techniques. La chose caractérise en elle-même une stupéfiante évolution, ou même révolution dans le monde de la presse depuis la rupture de 2001 (9/11, plutôt que 1898/1991 et la chute du Mur, qui n’était qu’une fracture préparatoire).

Cette déclaration de quelques mots se trouve dès le début de l’article reproduit ci-dessous, comme point de référence : « Il était normal que le New York Times, comme son rédacteur en chef, Dean Baquet, l’a admis, ait “restructuré [sa] salle de rédaction” autour du montage-bidon sur la Russie pendant deux ans [le Russiagate], tandis que les faits avérés concernant le trafic d'influence de la famille Biden étaient apparemment jugés “sans intérêt pour une publication”. »

Le passage essentiel est bien entendu celui de ce que j’estime être la “restructuration” de la rédaction autour du Russiagate : « ... to have “built our newsroom” around the fake Russia Hoax for two years ». Je fais cette remarque en fonction à la fois de ma pratique rédactionnelle de journaliste, et de mon expérience professionnelle du Watergate, qui dura également deux ans (1972-1974).

Le NYT est un quotidien d’information générale, évidemment dit “de référence”, donc par vocation impérative intéressé par tous les sujets, – la politique, la sociologique et le sociétal, la culture et les arts, les sports, les faits divers, etc. Par définition, par conséquent, il  s’ouvre à tous les événements, il est nécessairement guidés par eux, sa qualité se trouvant dans la façon dont il les choisit pour les traiter, la façon dont il les traite, les interprète, etc. Un quotidien d’information générale, – dans tous les cas comme je les ai connus in illo tempore, – mobilise rarement sa rédaction sur un événement, sauf en cas d’extrême catastrophe naturelle, d’événement intense et très grave (attaque du 11-septembre). Je connais tout cela, ayant  travaillé dans un quotidien ; ce n’était pas le NYT et son immense puissance financière et journalistique, mais le principe de travail était le même, puisqu’il est universel.

Si l’on prend le cas du Watergate, dont on connait bien l’aspect de l’enquête journalistique (voir ‘Les hommes du président’, livre et film) on voit bien que l’affaire dépend au départ de deux journalistes (Carl Bernstein et Bob Woodward), qu’ils auront énormément de mal à rassembler des indices et des sources pour fortement documenter le sujet, beaucoup de mal à convaincre leur rédacteur-en-chef Ben Bradlee de suivre cette piste et de la mettre en évidence en la prenant en première page. (Pourtant, cela n’était pas la haine qui manquait, contre Nixon.) Quasiment jusqu’au bout (sauf dans la dernière phase avec les auditions au Congrès et la marche vers la démission de Nixon en août 1974), Bernstein-Woodward furent les seuls à travailler sur l’affaire, avec leurs propres sources qu’ils gardèrent anonymes le plus longtemps possible et il n’y eut bien entendu absolument pas de “restructuration” de la rédaction du Washington Post autour du Watergate.

On comprend la différence extraordinaire avec la situation présente, selon la confidence de Baquet (et il est extrêmement probable que le Post a fait la même chose). La plupart des journalistes sont mobilisés et toutes les informations ne sont jaugées que selon une seule référence : le degré d’hostilité au président Trump qu’elles recèlent. Qu’importent les sources, les preuves, les approximations et les ragots, et l’invention pure et simple de tout le machin : du moment qu’on tape sur Trump, c’est bon. Effectivement, toute la rédaction est restructurée, non pas en fonction des événements qui ont lieu, mais en fonction d’un événement fictif qu’on a déclaré avéré et capital, avec l’aide d’un puissant sentiment de haine et un affectivisme de midinette de la gauche-caviar, et tout le reste est secondaire, mais acceptable si l’on y trouve une référence indirecte au Russiagate.

Il s’agit de l’ère de la postvérité à 150%, sans l’ombre d’un doute dans l’identification qu’on en fait, comme dans la conviction que tous ces gens ont d’être dans la vérité et dans la justice que dispense le Bien, contre le simulacre-bouffe et le Mal qui suinte de l’infâme. Il s’agit bien du triomphe du simulacre, d’une vérité-de-simulacre, d’une conviction-du-simulacre. Le ‘Quatrième Pouvoir’ est devenu infamie et fabrication d’une psychologie-simulacre de bout en bout. L’imposture règne.

Bien entendu, cela n’a rien à voir avec Trump, qui n’a rien à voir, lui, avec la vérité et avec le justice, et donc avec le Bien, qui reste tel qu’il est avec ses défauts, ses faiblesses, son goût de l’esbroufe et sa vulgarité suffisante, etc. ; aucune nécessité de logique contradictoire là où ne règne en rien la logique pure et simple. Nous sommes tout de même capable de raisonner hors de la dictature de leur manichéisme, de développer une logique qui échappe aux griffes sanglantes de la binarité absolument primaire qui les dévore tout cru, du totalitarisme de communication de leur vérité-de-simulacre.

Finalement, on comprend que Trump ne compte guère dans ce cas du NYT, comme dans celui de toutes ces élites-ZZ, progressistes et vertueuses, intimement liées aux délices de l’ultra-néolibéralisme et de ses $milliards. Trump ne leur sert que de référence négative jusqu’aux enfers, pour mettre en évidence combien le NYT brille dans toute sa vertu, installé dans sa vérité-de-simulacre, ayant méthodiquement déconstruit et détruit la quête de la réalité, sinon de la vérité (notre vérité-de-situation). Trump est l’étalon de cette haine qu’il s’agit d’expectorer comme un crachat puant, de crainte qu’elle ne finisse par se retourner contre soi-même. Certes, ils ne valent pas mieux que Trump, ils sont même en-dessous parce qu’ils ont en plus que lui une extraordinaire hypocrisie, de la sorte qui fait qu’on ne se supporterait plus si l’on se voyait tel qu'en soi-même (affreux miroir), et qu'il faut donc cracher cette haine hors de ce miroir, et Trump est là pour ça.

... Peut-être en saurez-vous assez avec cette ‘introduction’ pour passer au texte de Leni Friedman Valenta (diplômée de Brandeis et de Yale [écriture dramatique]) avec Jiri Valenta. Assez curieusement, ce texte, publié par le Gatestone Institute le 16 décembre, vient de deux auteur proches du think-tank israélien Begin-Sadat Center for Strategic Studies. Les deux auteurs, Leni Friedman Valenta étant la maîtresse d’œuvre, sont mari et femme, et ils ont leur site valenta-center.com

... C’est ainsi, à la lumière de ce texte (cette présentation ci-dessus et cet article ci-dessous) que vous pourriez, s’il vous plaît, vous poser la question : faut-il soutenir dedefensa.org ?... Et rejoindre notre effort mensuel de donation.

Semper Phi – PhG

 

 

Is America's 4th Estate (Free Press) in Foreclosure?

  • The modern meaning [of the fourth estate]... refers to the press as a fourth and free power -- as even a "watchdog" -- over the executive, legislative and judicial branches of our government. Today, however, it is the watchdog that needs watching.

  • It was all right for the New York Times, as its editor-in-chief, Dean Baquet, admitted, to have "built our newsroom" around the fake Russia Hoax for two years, but substantiated facts concerning the Biden family's influence peddling were apparently "not fit to print."

  • So far, still to be answered, is the question: If election officials can ignore legalities with impunity, how, going forward, can there be trustworthy elections?

The "fourth estate" refers to freedom of the press. The term may have first been used by the philosopher-statesman Edmund Burke, who in 1787 highlighted the press as free and apart from the other three British "estates" -- clergy, royalty and commoners.

The modern meaning, however, refers to the press as a fourth and free power -- as even a “watchdog” -- over the executive, legislative and judicial branches of our government. Today, however, it is the watchdog that needs watching.

The foundation on which the United States is built, freedom of speech and freedom of the press, is enshrined in the First Amendment to the US Constitution:

« Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances. »

Before our eyes, however, this freedom is being distorted, strangled and withheld.

Young people today seem to have no idea of what the media used to be when America was more united. All the newspapers and media outlets recognized and covered the same big stories. The ideal to which journalistic professionalism aspired was objective reporting -- at least an attempt toward it -- and the media at least tried to keep "news" balanced, and separate from opinions and op-eds.

Today, journalism has changed so that the "news" is often conflated with unsupported and biased opinion. Consider Newsweek's story on Senator Ron Johnson's (R-Wis.) poll-supported claim that « Donald Trump would have won the election if the media had given more coverage to unsubstantiated allegations concerning President-elect Joe Biden's son, Hunter ». The word “unsubstantiated” is the reporter's opinion – not a certified fact. As we are seeing now, and as Senator Johnson was doubtless well aware, the allegations were smothered in substantiation. All a reporter had to do was look.

Similarly, some journalists cannot seem to hold themselves back from reporting on Trump's supposedly “baseless” claims of election fraud – despite eyewitness affidavits, vote count anomalies, abrogations of both the Constitution and states' election laws, and the use of Dominion voting machines and Smartmatic software that are reported to have the capacity to flip votes secretly from one candidate to another.

Widely censored by both Big Tech and the mainstream media was a New York Post article which asserted that an abandoned laptop, the undisputed property of former Vice-President Joe Biden's son, Hunter, implicates him as the family “concierge” for the Biden family's influence-peddling in China -- a country cited by Director of National Intelligence John Ratcliffe as America's "National Security Threat No. 1."

Two corroborated reports in the New York Post highlighted Hunter Biden's financial interests in various foreign countries -- include his partnering with two Chinese military companies, one under investigation for espionage and the other for human rights violations. Both New York Post articles were censored -- actually totally blocked -- for two weeks by Twitter and Facebook, as was, for a time, the Twitter account of White House Press Secretary Kayleigh McEnany for having posted the contraband information.

As Glen Greenwald, who recently resigned from The Intercept, the website he co-founded, wrote, weeks before the election:

« Early in the day, users who attempted to link to the New York Post story either publicly or privately received a cryptic message rejecting the attempt as an 'error.' Later in the afternoon, Twitter changed the message, advising users that they could not post that link because the company judged its contents to be 'potentially harmful.” »

Recently, YouTube, announced that it was removing all videos accurately « claiming (that) mass fraud changed election results. » Left unperturbed, however, are masses of inaccurate material, such as that President Trump allegedly colluded with Russia, or Chinese and Iranian propaganda claiming « the US army may have brought the coronavirus disease to Wuhan ».

It was also, it seems, perfectly fine for the New York Times, as its editor-in-chief, Dean Baquet, admitted, to have « built our newsroom »around the fake Russia Hoax for two years, but the confirmed facts concerning the Biden family's influence peddling was apparently « not fit to print » – especially before an election the newspaper was manipulating.

Divisions in the media have also created for the public widely divergent images of the president. To one group, President Trump is supposedly a far-right, authoritarian tyrant, allegedly seeking permanent rule; a buffoon, a fascist, racist, white supremacist, narcissist, lunatic, and incompetent, lacking in both empathy and presidential dignity.

To another group, he is the patriotic upholder of the American Constitution, a man of legendary accomplishments in office -- four more partners for peace in the Middle East (the UAE, Bahrain, Sudan and Morocco); producing and delivering a new vaccine in less than a year; expanding school choice to improve “equality”; preventing Iran from a nuclear breakout; protecting the US border from trafficking and drug smuggling, and unmasking and confronting China as a lawless, omnivorous threat. To this group, he is a Hercules, delivering for the people in spite of unrelenting attempts to undermine him, and by far the last best hope of saving the United States from an energized, appeasement-prone, increasingly socialist takeover.

Many believe that what the US has been experiencing – such as the bogus charges of collusion with Russia, a kangaroo impeachment, and now an election that appears overwhelmingly stolen -- is nothing less than a succession of attempted coups d'états, more in keeping with Russia, China, Venezuela and Cuba than with a sustainable republic.

This month, it was claimed that Republican Governor Brian Kemp of Georgia « awarded a $107 million contract to Dominion voting machines two weeks after meeting with People's Republic of China's Consul General ».

Senator Chuck Schumer has already announced that he would like to « change America ». He has not quite specified into what.

Transitions to tyranny – in the name of “helping the people” – usually take place along with the “cancel culture’s” desecration of statuesre-writing of history, outbreaks of rioting, looting, murders and ongoing denigration to whip up hate.

For much of the country, the attempted coups have now been sanctified and made to seem legitimate by the election – that many feel was “stolen” – of former Vice-President Biden. One can surely understand how Republicans feel now that the top-ranking conspirators involved the attempted coups have captured the government through their figurehead, former Vice-President Biden.

Clearly, voter fraud must be investigated, as scheduled in upcoming hearings under Senator Ron Johnson December 16. If elections continue the same way –  by legitimizing practices that sidestep Constitutional and states' laws – as they threaten to do in two run-off elections in Georgia on January 5, we will no longer have a viable republic. The two upcoming elections in Georgia to determine control of the Senate may end up being the last firewall of a workable, multi-party nation.

Also clear is that the election of former Vice-President Biden was made possible not only because he was supported by almost universally biased mainstream newspapers and television stations that distorted or snuffed stories at will, as well as by Wall Street corporations and Big Tech companies aching to do business with a lucrative, if hegemonic, China.

Currently, power in America is concentrated in six companies:

« News Corp, Disney, Viacom, Time Warner, CBS and Comcast own 90% of the TV stations, radio stations, movies, magazines and newspapers that 277 million Americans rely on for news and entertainment. »

Those companies have been « consolidated from 50 companies back in 1983. » Supporting them are supposed “fact checkers”, – often suspect, and funded in large part by liberal billionaires such as George Soros and Bill Gates who most of the time support the Democrats.

Meanwhile, countless Americans have had advertising accounts or websites abridged or closed simply because Big Tech does not agree with their views. The investigative organization “Project Veritas” exposed Twitter’s “shadow banning” mainly right-of-center views, meaning that « users were blocked from the platform without even being notified ».

On November 17, the Senate Judiciary Committee questioned Facebook's CEO Mark Zuckerberg and Twitter's CEO Jack Dorsey about their political bias and practices, perhaps in an effort to curb their manipulation of a tremendous market dominance of information. Republican Josh Hawley questioned Zuckerberg about one program in particular, “Tasks”, which is ostensibly used to share and coordinate "security-related" information between Twitter, Facebook and Google.

Zuckerberg claimed that the coordination was confined to « terrorism and foreign government influence but not content ».

Really? Then why did the media “breathlessly“ cover Adam Schiff's fake “content” that the laptop scandal was “Russian disinformation”, a claim emphatically denied by Director of National Intelligence John Ratcliffe.

Despite Big Tech's millions in donations to members of Congress, some members are considering revoking Section 230 of the Communications Decency Act , which provides immunity to Big Tech from content they post, or breaking up the Big Tech companies as violators of anti-trust laws, the better to enable competition.

Zuckerberg also mentioned the intention of the three media giants to support the two Democrats in the senate run-off races in Georgia on January 5. A George Soros-Bloomberg group has already contributed $300,000 to the two Democrats in their attempt to defeat incumbent Republican Senators Kelly Loeffler and David Perdue.

Of the Democratic challengers in Georgia, Jon Ossoff has had business ties with a Chinese company, PCCW Media, a telecom company, whose chairman, Richard Li, has for years opposed pro-democracy protestors in Hong Kong. The Rev. Raphael Warnock, backed by the billionaire George Soros, is anti-military, anti-Israel, and has praised a fellow-preacher, Frederick Haynes III, "a Louis Farrakhan-supporting preacher after he compared President Donald Trump's election to the Sept. 11 terrorist attacks and applauded efforts to defund police departments."

The latest efforts by the media giants have been the attempt to discredit President Trump's claims of massive fraud in the election; claims backed up by Trump lawyers such as Rudy Giuliani, Jenna Ellis, Lin Wood and Sidney Powell, as well as various experts in technology.

How did all this come about in star-spangled America? The radicalization seems to have actually begun in our institutions of higher learning, perhaps by teachers and others in power. Many who were radical protestors in the 1960s and '70s, may well have since been indoctrinating public school children with a version of history calculated to make them despise their country and accept communism.

As presidential historian Craig Shirley has written in « They're Coming for you, Mark Zuckerberg »:

« As instructed in Rules for Radicals by Saul Alinsky, the left either destroys or takes over institutions in order to gain control; power. Public education ... is now under the thumb of the left and their labor unions, and our children are not learning, except to mouth leftist bromides. »

At present, radicalized schools are, not surprisingly, turning out radicalized reporters. According to a study by the National Association of Scholars, Democrat professors outnumber Republican ones by nine to one. In the Northeast, the ratio was 15.4 to one. If you want to know what happened to the Republicans, just ask Daniel Ravicher, a law professor at Miami University, censured for tweets that supported Trump.

What we are witnessing in the universities appears to be massive, Marxist-inspired group-think. It has also infested the media and other areas of society, thereby crushing another essential linchpin of democracy: the free marketplace of ideas.

If you think that a slow-motion coup seems unlikely, tune in to William Binney's interview with Chris Hedges. A former technical director of the National Security Agency (NSA), Binney maintains he retired in disgust when he realized that the NSA used the technology that he had created to spy on Americans.

One hopeful sign is that in the US, we do not have complete censorship -- at least yet. In freedom of the press lies its reverent responsibility for the freedom and welfare of the people.

As more and more news of the election fraud has comes to the attention of Americans, rallies have sprung up in support of honest elections. So far, still to be answered, is the question: If election officials can ignore legalities with impunity, how, going forward, can there be trustworthy elections?

Whatever the final outcome of the current presidential election, let us hope that the frogs are starting to jump out.

Leni Friedman Valenta avec Jiri Valenta