Puisque l’OTAN ne sert plus à rien, pourquoi ne servirait-elle pas à l’essentiel ressuscité ?

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A force de vouloir sauver l’OTAN qui n’a, paraît-il, jamais paru “plus fragile” qu’aujourd’hui, les défenseurs de l’Alliance ont fini par enfin revenir à la case départ. L’édito du jour du Daily Telegraph, l’un des relais européens des néo-conservateurs, adopte le ton pathétique qui importe pour nous en informer.

Constatant avec amertume et mépris pour les “planqués” (Allemands, Espagnols, Français évidemment, Italiens comme d’habitude) la catastrophique évolution de l’entreprise sublime de défense de la liberté en Afghanistan, le journal avertit que le vrai danger, après tout, n’est pas là. Il se trouve, mais c’est bien sûr, à notre porte, sous notre nez, comme au bon vieux temps. Le sordide assassinat de l’ex-kagebiste Litvinenko reconverti dans la vertu tchétchène et capitaliste n’est que le signe annonciateur de la nouvelle ruée néo-soviétique sur l’Ouest. Il est temps de se mobiliser. Par bonheur, il nous reste l’OTAN.

A force de la sauver, ils finiront bien par la couler…

Extraits de l’appel aux armes :

«In a post-Cold War world, some might argue that Nato has simply outlived its usefulness. Nothing could be further from the truth. Russia's ruthlessly tightening grip on Europe's energy supplies (as well as recent, murky events in the heart of our own capital) should warn the democracies of the West to remain on their guard, notwithstanding Russia's “partnership” relationship with Nato. The very venue of the summit testifies to that. The ex-communist states of eastern Europe were desperate to sign up to the alliance and are its most committed supporters precisely because they are so conscious of Russia's ability to intimidate.

»If Nato's leaders are to revitalise what has been one of the most effective international organisations in history, they must bury the divisions of the past five years — and at the same time start to take the non-military but potentially menacing threat posed by a resurgent and aggressive Russia with deadly seriousness.»


Mis en ligne le 28 novembre 2006 à 09H38