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460Les Clinton illustrent-ils l’adage que “le mieux est l’ennemi du bien”? L’entrée tonitruante de Bill dans la campagne d’Hillary, pour la soutenir bien entendu, se confirme aussi bien comme une source de préoccupation pour Hillary Clinton. On a lu les commentaires sarcastiques de Maureen Dowd, confirmés in fine par d’autres sources, sur le revers du rôle nouveau de Bill Clinton dans la campagne de sa femme, – et après, si elle était élue.
La chose commence à faire désordre aux USA. Interrogée sur cette question (“le rôle de Bill” si elle est élue), Hillary Clinton a eu une réponse catégorique, qui contraste étrangement avec les annonces tonitruantes de Bill. Elle a parlé à ABC (selon The Independent d’aujourd’hui) pour affirmer que, si elle était élue, Bill Clinton aurait un rôle normal de conjoint de Président. Cette affirmation est curiusement contradictoire avec ses propres déclarations sur son propre cas, puisqu’elle affirme avoir acquis une grande expérience à la Maison-Blanche, – impliquant qu’elle eut elle-même un rôle différent que le “rôle normal de conjoint de Président”… Dowd a raison : si Hillary est élue, on n’en a pas fini avec les affaires du couple.
«Hillary Clinton yesterday touted her experience as a hands-on first lady alongside her husband, Bill Clinton, as the hours ticked away before the presidential caucuses in Iowa on Thursday. The meeting will begin the state-by-state battle to pick two Democratic candidates who will face each other in national elections in November.
»“I think my experience is unique,” Mrs Clinton said in an assured interview on ABC television. But just as she spoke of her close involvement in decision-making in her husband's White House she indicated that, as president herself, she would limit his role in national security matters.
»In events like the assassination of Benazir Bhutto, she does not envisage Bill Clinton participating in emergency National Security Council meetings, she said, adding that it “would not be appropriate”.
»“I think he would play the role spouses have always played for presidents,” Mrs Clinton said. “He will not have a formal role, but just as presidents rely on wives, husbands, fathers, friends of long years, he will be my close confidant and adviser, as I was with him.”»
Mis en ligne le 31 décembre 2007 à 06H00