Quelques définitions bienvenues par Andrew J. Bacevich

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Nous ignorons quand cette chose infâme finira son parcours mais, au moins, l’absurde aventure aura permis à quelques beaux esprits de s’exprimer. Pfaff, Chalmers Johnson, Gore Vidal, and so on, — tradition des restes glorieux de la liberté de l’esprit dans cette basse-cour de la corruption des caractères. Andrew J. Bacevich en fait partie.

Donc, lisez son “Going for Broke” (tiens, il parle du système), dans The American Conservative du 29 janvier 2007.

Nous ne nous attarderons pas, ici, au raisonnement et à la démonstration, mais à un “détail” juteux, une définition que donne Bacevich en passant. Le fameux “bipartisan issue”, cette gloire du régime qui fait pleurer d’émotion nos midinettes pro-américanistes, sorte d’“union nationale” à la sauce des Pères Fondateurs.

Voici ce que Bacevich, professeur d’histoire et de relations internationales à l’université de Boston, nous en dit (en gras, de notre fait, pour garder à l’esprit plus aisément la définition) :

«Baker, the trusted Bush family factotum, resurfaced most recently as co-chair, along with former Congressman Lee Hamilton, of the Iraq Study Group. Almost without fail, media references to the Baker-Hamilton commission emphasize its bipartisan composition as if that alone were enough to win a Good Housekeeping Seal of Approval. Yet to imagine that bipartisanship signifies wisdom or reflects a concern for the common good is to misunderstand the reality of present-day politics. The true purpose of bipartisanship is to protect the interests of the Washington Party, the conglomeration of politicians, hustlers, and bureaucrats who benefit from the concentration of wealth and power in the federal city. A “bipartisan” solution to any problem is one that produces marginal change while preserving or restoring the underlying status quo.»


Mis en ligne le 31 janvier 2007 à 17H39