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4801A notre sens, s’il fallait établir une compétition de l’esprit de la chose et de la perception à la fois intellectuelle et psychanalytique de la folie et de l’incontinence intellectuelle de cette campagne USA2020, la palme reviendrait non pas au champion innommable selon le bloc-BAO, l’insupportable, fasciste, narcissique, raciste-violeur, affreux Donald Trump, mais à la vertueuse cohorte démocrates/Biden. Dans tous les cas, jusqu’ici, la palme leur revient, tellement camés et fonctionnant à une sorte de haine synthétique et indécollable qu’ils sont incapables, – l’on peut effectivement parler d’incontinence intellectuelle, comme l’on ne peut s’empêcher de pisser, – d’en retenir les échos et les éclaboussures, et que cela se voit, s’entend, sinon se sent...
Car Biden fut magnifique et sublime dans sa dernière ‘gaffe’, qui est, sans possible conteste, à la fois lapsus et à la fois un million de fois freudien. Voici le texte de son intervention dans ce qui nous intéresse, repris sur sa longueur par ZeroHedge.com, que nous laissons dans le patois-sabir original dont le vieux Joe s’est fait une spécialité, en plus des gaffes freudiennes dont il farçit son discours, – ou mieux dit, comme dans les salons et plateaux parisiens, – les interventions subliminales inconscientes dont il nous régale...
Texte donc, selon une interview de Dave Pfeiffer, fidèle d’Obama, sur un clip ‘Pod Save America’ :
« “What’s your message to the folks who have not yet voted or do not yet have a plan to vote. And part two, for the 50 million Americans who’ve already voted, what can they do over the last ten days to help make sure that you’re the next President of the United States?” Pfeiffer asked Biden.
» Biden returned word salad at first, saying “Well, first of all, you know, uh, what really rankles, uh, my opponent is I say that, uh, the thing that bothers him most is he’s not a patch on Barack’s jeans. I mean, you know Barack was one hell of a president, and I tell you what, man, what an honor it was — I think you guys believe it, too — to serve with him. I mean, incredible honor. And, uh, I’m not being solicitous. I really mean that. Um, he had more integrity in his little finger than most people have in their whole body and he had a backbone like a ramrod. Has one.”
» Then Biden touted his ‘voter fraud’ organization:
» “Secondly, we’re in a situation where we have put together — and you’d [sic] guys, did it for our, the president Obama’s administration, before this — we have put together, I think, the most extensive and and inclusive voter fraud organization in the history of American politics. What the president is trying to do is discourage people from voting by implying their vote won’t be counted, it can’t be counted, we’re gonna challenge it, and all these things. If enough people vote, it’s gonna overwhelm the system. You see what’s happening now. You guys know it as well as I do. You see the long, long lines in early voting. You see the millions of people who have already cast a ballot.” »
On comprend que le passage « we have put together, I think, the most extensive and and inclusive voter fraud organization in the history of American politics » signifie: « Nous avons mis en place, je pense, l’organisation la plus extensive et la plus intégrée de fraude électorale dans l’histoire de la politique américaine... » Et Dieu sait si Biden dit distinctement “fraud”, s’il insiste et même s’attarde gravement sur le mot, comme si ce mot vraiment constituait l’essentiel du message... C’est d’ailleurs le cas, bien entendu, et nous voyons Freud, tout au fond là-bas, qui fait des signes ironiques d’approbation (tiens, pourquoi ‘ironiques’ ?).
Ce passage est effectivement fascinant, effectivement par la netteté et l’assurance que met Biden a prononcer le mot ‘fraud’, qui est après tout un mot légalement employé, au fond comme s’il parlait d’une organisation officielle, reconnue, et ayant notamment et de façon ouverte la fraude électorale parmi ses activités. La remarque a été faite par un expert activiste ou fonctionnaire, évidemment anonyme, de tendance démocrate, qui a travaillé avec le procureur spécial Mueller dans l’enquête sur le Russiagate. Ce travail a permis parallèlement et discrètement, comme service aux amis, de faire des ‘audits’ de certaines organisations alliées, dont le groupe Clinton-Obama avec leurs fondations et leurs réseaux. « La façon dont Biden, qui n’a tout de même pas toute sa tête et parle de façon automatisée souvent, quand il arrive à retenir, la façon dont il prononce l’expression ‘voter fraud organization’, montre que c’est une expression qu’il a lue dans un rapport, et cela a été fait au sein de l’enquête Mueller, pour le compte des Clinton-Obama... » Ce type d’organisation, précise la source, a absolument tout d’une structure du crime organisée, y compris pour des exécutions, comme sans doute celle de Seth Rich en juillet 2016, et la structure d’organisation de la fraude électorale est particulièrement remarquable et fonctionnelle : le lapsus est quasiment un élan de franchise pure et simple !
Symboliquement, donc, et encore une fois à moins que quelqu’un, – Biden à nouveau, Who else ?, – fasse plus gros et plus grossier, il s’agit bien de l’événement subliminal essentiel de la campagne présidentielle. Toute la corruption lourde, pesante, bien organisée la corruption la plus ‘honnêtement’ et la plus efficacement organisée, – vient totalement et essentiellement des démocrates, bien en avance par rapport aux républicains et aux trumpistes, bien gérée, – nous dirions répondant aux normes de rentabilité et d’efficience dont toutes les économies libérales devraient s’inspirer, et pour lesquelles elles devraient montrer le plus profond respect. Au reste, on peut être sûr que c’est le cas et le bloc-BAO, de Merkel à l’UE et aux rigoristes États-Membres du Nord, gérés à l’anglo-saxonne, peuvent discrètement éjaculer leurs matières vertueuses et assez transparentes, – on pense à du jus d’endives, –puisqu’ils sont, comme l’organisation Clinton-Obama, sont totalement, intégralement, le parti de la corruption, du simulacre, de l’imposture, bref du Système.
Bien entendu, on comprend tout cela avec une tolérance sans fin, une émotion presque bouleversée devant l’amoncellement de vertus que représentent Démocrates, Biden & Inc. C’est à cette lumière qu’il faut considérer le charmant et même élégant ‘lapsus freudien’ de Biden qui, finalement, ne fait que nous confirmer que Freud, d’au-delà de sa tombe en forme de divan, ne fait rien d’autre qu’adresser un signe d’encouragement et de complicité à Biden & Cie. L’interprétation, notamment en Europe, notamment en France, notamment à Paris dans quelques arrondissements et studios bien identifiés, de la performance du couple-triple Biden-Harris-démocrates relève d’une étourdissante synthèse chaplinesque-keatonienne du théâtre-simulacre de la politique-américaniste.
Nous n’avons aucun pronostic (quoique Trump nous paraît à tous égards avoir bien plus d’abattage que le vieux crouton démocrate, ce qui paye souvent) ; surtout, nous n’avons aucune préférence, jugeant que chacun des candidats, à sa façon, amènera des conditions qui aggraveront considérablement l’état de quasi-guerre civile aux USA (GC4G bien réelle), et que c’est fort bonne chose, car toute œuvre de tentative de rupture de l’insupportable ordre ancien pour laisser la place à d’éventuelles nouvelles choses, passe nécessairement par l’effondrement des USA, – Trump ou Biden, que nous importe. La plupart des pays européens suivront, et surtout l’UE en premier, et là aussi la chose est excellente. C’est de cette façon qu’il faut suivre les débats électoraux aux USA, le reste n’a strictement aucune importance, sinon de fournir de la bouillie de copie sans intérêt aux innombrables et richement dotés correspondants des chaînes et radios-Système des pays de l'UE en Europe, qui vont prendre la température de l’Amérique profonde dans les bars de Washington D.C. qui reste ouverts malgré Covid19.
Ce n’est pas “la société du spectacle”, c’est “la société du spectacle qui fait relâche-Covid”. Les stars se nomment Joe Biden, porte-flingue démocrate-corrompu depuis 1972, gâteux depuis 2012. Un peu léger, comme casting, intrigue & dynamique de complot, surtout face à un Donald Trump qui déploie tous les vices et les travers du Système sans prendre la moindre attention à les dissimuler. La “société du spectacle” est devenue téléréalité, c’est-à-dire passée du simulacre contrôlé au simulacre incontrôlable. Il faudra y retrouver sa dynamique de la victoire, et admettre que même un Patton s’y perdrait.
Mis en ligne le 26 octobre 2020 à 08H45
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