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3424Si nous choisissons, dans cette rubrique spécifique (RapSit-USA2020 pour Rapport de Situation, USA2020 [présidentielles USA 2020]) consacrée à une crise spécifique mais dans son sens et son cadre le plus large (le GCES), cette image de “torpille” (et nuke, en plus !) à propos de la démission de Glenn Greenwald de sa position (co-éditeur) sur le site The Intercept,
c’est parce que la munition ainsi nucléarisée est destinée au candidat USA2020 Joe Biden et à la position du parti démocrate associé à la presseSystème pour étouffer l’incroyable situation de corruption des Biden (le fiston-Hunter et le candidat) ;
c’est parce que la campagne présidentielle USA2020 ressemble à une des plus inutilement imposantes sous-superstructures du titanesque Titanic en train de sombrer, et qu’alors la décision de Greenwald est effectivement comme une torpille-nuke pour agrandir le trou béant et accélérer le processus ;
c’est parce qu’alors cet acte fondamental (celui de Greenwald) doit jouer un rôle psychologique très important dans le déséquilibre déjà abyssal qui secoue le système de la communication du Système, au travers du fantastique réseau de simulacres semblant comme les bornes d’un slalom géant déployant le charme chamarré de la narrative incroyable (mais pourtant fidèlement crue au sein du bloc-BAO) qui structure la candidature et la campagne du ‘candidat à la présidence’ que constitue la famille Biden. Le nombre de crétins parfumés qui, dans la presseSystème parisienne, continuent à parler de Biden comme si l’on chiait dans une chiotte en or massif, transmutant ainsi la chose en pépites dignes du Chanel n°5 ! Ce nombre ne peut cesser de nous stupéfier par son importance, pour ce qu’il nous dit de la puissance de l’hallucination collective du domaine et de sa horde.
Par conséquent, nous inscrivons l’affaire Greenwald dans le cours de cette folle campagne, à 5 jours de l’élection. Greenwald lui-même, en très grand professionnel qu’il est, procure , sur l’un de ses sites propres et en temps-réel tout le matériel nécessaire pour documenter sa décision annoncée un peu partout dans le parcours libre du système de la communication :
• que ce soit l’explication de sa décision (« My resignation from The Intercept »), les circonstances qui y ont conduit, les stupéfiantes exigences des propriétaires du site d’une grossière censure d’un article qu’il a écrit sur Biden et l’affaire Hunter-Joe à partir des révélations du New York Post ;
• que ce soit l’article lui-même ainsi disponible et d’accès immédiat, tel que Greenwald avait décidé de le publier, et qui, comme c’est l’habitude chez Greenwald, est formidablement structuré et référencé, et vous donne le tournis devant les galéjades corrompues & corruptices des Hunter-Joe ;
• que ce soit, par conséquent, les divers attendus et précisions caractérisant cet épisode grotesque qui expose à un niveau international de grande amplitude le fonctionnement quasiment officiel d’un formidable et incroyablement grossier dispositif de censure :
« Article on Joe and Hunter Biden Censored By The Intercept, – An attempt to assess the importance of the known evidence, and a critique of media lies to protect their favored candidate, could not be published at The Intercept » […]
» Titre de l’article original de Greenwald, interdit de publication en l’état, sur le site The Intercept : « The real scandal: U.S. media uses falsehoods to defend Joe Biden from Hunter’s emails ».
On trouve sur ce site, dans diverses occurrences, des détails sur les aventures de Greenwald, conduisant au lancement de The Intercept, après les deux années d’aventures épiques autour de la ‘fuite’ du transfuge Snowden de l’URSS-NSA, avec ‘choix de la liberté’, à Hong Kong puis finalement à Moscou (où il [Snowden] vient d’obtenir une autorisation de séjour permanente, qui officialise définitivement son statut de réfugié politique en Russie). Greenwald avait suivi de son côté cette aventure épique, en y tenant le premier rôle de manipulateur venu au secours de Snowden contre les attaques tentaculaires et criminelles de ce corpus de ‘Crime Organisé’ qu’est l’appareil de sécurité nationale à Washington D.C., avec notamment le CIA et la NSA, puis comme il s’est révélé depuis, avec le traître Guardian, comme un des exemples emblématiques de la situation de hideuse corruption et d’absence totale de liberté de jugement, ce Guardian réduit à la position de zombie, à la fois porte-flingue corrupteur, à la fois laquais d’on ne sait quel maître, quelles forces, au-delà et au-dessus (en-dessous) d’un genre humain, fleuron des soi-disant élitesSystème complètement et volontairement asservis au Système qui représente ces forces, comme le précise justement La Boétie qu’on interprète évidemment de travers en croyant qu’il s’adresse directement et exclusivement aux peuples. Pour ce faire, Greenwald avait joué de plus en plus serré avec le Guardian, occupé de son côté à profiter des ventes de la crise-Snowden tout en trahissant copieusement Assange au bénéfice du MI6 et de Washington D.C.
Ainsi, le 10 février 2014, mettions-nous en ligne cette Brève de crise annonçant le lancement de The Intercept, résultant de la rencontre entre Greenwald et Pierre Omidyar, à une époque où nous croyions, comme Greenwald lui-même, à une position acceptable dans le sens antiSystème du milliardaire Omidyar ; Greenwald se trompait, devons-nous constater sur le terme, et nous avions pour notre part absolument tort, et tort dans une mesure qui ne nous honore affreusement pas, de ce point de vue tactique de croire à une issue acceptable de cette affaire. (Heureusement, comme on le voit aujourd’hui avec la position, le poids, l’influence plus grande que jamais de Greenwald, – même si stratégiquement l’aventure Greenwald reste fichtrement positive !)
Ce n’est certainement pas le texte dont nous soyons le plus fier, ni la position prospective la plus avisée que nous ayons développée, jugeant effectivement que Greenwald créait ainsi un pôle important d’amorce puissante d’une presse-antiSystème dotée de puissants moyens. Dont acte, et comment, et avec quelle volonté roborative d’en apprendre pour notre expérience !
Il n’empêche, et c’est pour nous l’essentiel : Omidyar et le Système n’ont pas pu liquider Greenwald et au contraire l’ont renforcé, – merci patron ; Greenwald, qui continue à faire des vagues toujours plus hautes, cette fois à 5 jours de l’élection USA2020, rendant encore plus délicate l’opération de charlatanerie de la planche pourrie, Joe Biden & ‘Famille’. La réputation et la capacité de nuisance contre le Système de Greenwald restent intactes et se renforcent, et Greenwald-2020 reste plus que jamais la torpille-nucléaire qu’était Greenwald-2014. Tactiquement nul, stratégiquement excellent !
Voici le texte du 10 février 2014 (titre prometteur dont oin sait ce qu'il en resdte : « A mettre dans vos favoris : ‘The Intercept’ ») :
« L’association Omidyar/Greenwald & Cie vient de lancer son premier site de l’ère post-Snowden. Le ‘site ‘The Intercept publie ses premières nouvelles ce jour. (Voir la nouvelle sur le rôle de la NSA dans la politique d’assassinat des drones, ce 10 février 2014, et quelques photos sur quelques organisations sympathiques, la NSA, le NRO [National Reconnaissance Office], la NGA [National Geospatial-Intelligence Agency], ce même 10 février 2014.)
» On trouve sur le blog de FirstLook.org, l’organisation générale chapeautant l’association Omidyar/Greenwald & Cie, aux dates des 6-10 février 2014, diverses explications sur les projets et structures qui vont être mis en place, et dont The Intercept est le premier élément. Trois des principaux acteurs journalistiques de l’entreprise (The Intercept et ce qui suivra), Glenn Greenwald, Laura Poitras et Jeremy Scahill, présentent le nouveau site, ce même 10 février 2014.
» “...The Intercept has a two-fold mission: one short-term, the other long-term.
» “Our short-term mission is limited but critically important: to provide a platform and an editorial structure in which to aggressively report on the disclosures provided to us by our source, NSA whistleblower Edward Snowden. We decided to launch now because we believe we have a vital and urgent obligation to this story, to these documents, and to the public... [...]
» “Our longer-term mission is to provide aggressive and independent adversarial journalism across a wide range of issues, from secrecy, criminal and civil justice abuses and civil liberties violations to media conduct, societal inequality and all forms of financial and political corruption. The editorial independence of our journalists will be guaranteed, and they will be encouraged to pursue their journalistic passion, areas of interest, and unique voices...”
» Greenwald a quitté le ‘Guardian’ le 31 octobre 2014 (voir le Ier novembre 2013). Du point de vue de Greenwald et de ses entreprises anti-NSA, il est important que ce site (The Intercept) devienne opérationnel, à peu près trois mois plus tard, c’est-à-dire qu’il remette Greenwald & Cie au premier plan du système de la communication, dans un rôle très actif, alors que diverses attaques et mises en cause ont été lancées contre cette équipe de journalistes, notamment du fait de leur association avec Pierre Omidyar. Nous allons donc pouvoir suivre et juger un prolongement important de la crise Snowden/NSA, avec le développement d’un néo-journalisme, post-Snowden (et post-‘Guardian’, en un sens), où l’attaque contre des institutions fondamentales du Système devient la “feuille de route” officielle du travail entrepris. »
Mis en ligne le 30 octobre 2020 à 04H20