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4411Il y a eu tout au long de son mandat, et plus précisément depuis ces derniers mois, – notamment depuis le début le 26 mai de la Grande-Emeute2020, – des interrogations et des heurts entre le président Trump et les chefs militaires. Cela était évident, pour l’actuelle séquence des événements, dès le courant du mois de juin.
A l’occasion de la publication du livre Rage, de Bob Woodward, sur le premier mandat de Trump, Scott Ritter a publié sur RT.com un article concernant cette question, montrant les dysfonctionnements, voire les insubordinations des militaires vis-à-vis de Trump, notamment durant les quatre années de son premier mandat. Il s’agit particulièrement des rapports de Trump avec le général Mattis, lorsque ce dernier était secrétaire à la défense, du début de l’administration Trump jusqu’à la fin 2018.
Ritter est extrêmement critique des militaires sous la présidence Trump, et encore plus de Bob Woodward qui rapporte les fantaisies des militaires comme si elles étaient autant de vérité alors qu’il n’en ignore rien là-dessus. Mais on comprend bien ce qui se passe, parce que nul ne doit ignorer que Woodward est un homme du Washington Post, un homme-clef du DeepState, et un démocrate bon teint par conséquent et par les temps qui courent. Ritter écrit notamment, résumant ainsi symboliquement certaines accointances entre les militaires et les démocrates sous la présidence Trump :
« En tant que tel, ‘Rage’ est, en fait, un mensonge construit sur un mensonge. C'est une chose que les politiciens et les gens de pouvoir manipulent la vérité à leur avantage. C’est une chose tout à fait différente pour un journaliste de rapporter une affirmation donnée pour vérité et dont il sait qu’elle est un mensonge. [...]
» Après avoir lu ‘Rage’, on ne peut s’empêcher de conclure [...] que Bob Woodward a écrit un livre qui ignore manifestement et délibérément la vérité. Il donne plutôt la parole à un mensonge de sa propre construction, fondé sur les comptes-rendus erronés de sources atteintes du “syndrome du général devenu Messie”, dont les mots embrassent un monde imaginaire peuplé en réalité de militaires remplissant des missions très éloignées du bien commun de leurs concitoyens, – et souvent en conflit avec l’intention déclarée et les instructions des dirigeants civils qu’ils disent servir. Ce faisant, Woodward est aussi coupable et plus encore complice que les généraux et anciens généraux qu’il cite pour tromper le public américain sur des questions d'importance fondamentale. »
Les relations de Trump avec les militaires constituent évidemment une question de la plus haute importance dans la période troublée que traversent les USA. Elles le seraient dans des conditions normales, – si une telle normalité existe, bien sûr ; elles le sont bien plus dans les circonstances extraordinaires que l’on connaît.
Un aspect de ces relations Trump-militaires, qui concerne d’ailleurs bien plus que ces seules relations, se trouve dans certaines précisions qu’on recueille sur des sites conservateurs, notamment RedState.com. Il s’agit des ‘relations’ entre Obama et les militaires qui, selon ces indications, ont particulièrement pesé sur le comportement des militaires avec l’arrivée de Trump et jusqu’à la séquence actuelle.
Il s’agit d’un point particulièrement important. S’il reste du domaine de la spéculation pour sa signification générale, il s’appuie néanmoins sur des faits et sur des décisions qu’il nous arriva parfois de signaler de façon parcellaire, sans pour autant tirer les conclusions que nous citons ici. Il faut admettre que la spéculation a le mérite de jeter une lumière nouvelle sur la situation, notamment sur le comportement des démocraes.
Ces conclusions mettent gravement en cause le prédécesseur de Trump, d’un point de vue qui pourrait clairement renforcer certaines thèses qualifiées de “complotistes”, concernant certains aspects cachés d’Obama, ses intentions, etc. Dans tous les cas, elles corroborent clairement ce qu’on sait aujourd’hui du comportement d’Obama, à la fois tortueux et dissimulé, et parfaitement manoeuvrier dans la recherche d’intérêts politiques partisans, derrière une allure élégante et impeccablement contrôlée ; elles corroborent aussi bien qu’elles expliquent la direction quasiment insurrectionnelle prise par le parti démocrate de soutenir les troubles publics actuels, et de les utiliser pour les élections (présidentielles et législatives) du 3 novembre. D’une façon générale, elles renforcent le caractère énigmatique et profondément déstabilisé de l’actuelle situation politique aux USA, y compris bien entendu pour ce qui concerne les militaires ; et notamment pour certains comportements ces derniers mois de certains chefs militaires, comme celui du président du comité des chefs d'état-major, le général Milley, prenant une position relevant de l’insubordination caractérisée.
C’est effectivement le site RedState.com qui publie le 15 septembre un article donnant des précisions importantes sur l’action d’Obama auprès des militaires et leurs conséquences sur la situation actuelle : « Les effets catastrophiques du décret présidentiel 13583 d’Obama et de sa purge des généraux et des amiraux sont maintenant évidents. » L’article rapporte certains faits actuels qui peuvent être classés parmi les “effets catastrophiques” des décisions d’Obama ; ces faits, au milieu d’une Amérique devenue folle, rejoignent la chronique qu’on peut suivre au jour le jour.
Nous choisissons ici de nous attacher au comportement d’Obama, qui ressemble à des plans à long terme et ont effectivement de quoi alimenter des rumeurs de complot. Dans tous les cas, ce comportement confirme que nous nous trouvons dans une période complètement extraordinaire, au moins depuis l’attaque du 11-septembre, que les USA vivent réellement dans une atmosphère d’affrontement fratricide aux plus hauts sommets du gouvernement et des structures de direction, et au milieu bien entendu des intrigues du DeepState.
Voici dans tous les cas les deux premiers paragraphes de l’article de RedState.com, qui plantent bien le décor.
« Deux actions désastreuses menées par Barack Hussein Obama durant sa présidence ont causé des dommages considérables à l'armée américaine, comme c’était prévisible. La première a été l’élimination systématique de près de 200 officiers supérieurs en cinq ans et leur remplacement ultérieur par des loyalistes démocrates, comme cela est signalé ici. Sa deuxième action ignominieuse a été le décret 13583 de 2011 qui ordonnait pour toutes les agences fédérales, y compris les services militaires américains, “une formation à la diversité et à l'inclusion à l’échelle du gouvernement” à mettre en œuvre entre 2011 et 2020, avec notamment une étude théorique de la critique raciale marxiste.
» Les résultats de ces actions sont maintenant très clairs. En violation directe de l'article 88 du Code de justice militaire, des officiers généraux et de haut rang à la retraite (FOGO), ayant servi sous Obama, ont publiquement critiqué le président Trump et l'ont même qualifié de menace pour la sécurité nationale des États-Unis, comme on a pu le noter ici et ici. Certains pourraient même préparer un coup d'État militaire, comme le rapporte cette vidéo choquante du Col Richard H. Black, du JAG Corps, USA (retd), un ancien chef de la Division du Droit Pénal de l’U.S. Army. »
Nous avons également pensé qu’il était intéressant de publier une version française de l’article référencé dans l’extrait ci-dessus. Il s’agit d’un article du 29 octobre 2013, de Investors.com, qui relie entre eux divers faits avérés, pour mettre en évidence la façon dont Obama réalisa une sorte de ‘démocratisation’ de la direction des forces armées, – le mot renvoyant au parti démocrate et non à la démocratie elle-même, – c’est-à-dire deux choses extrêmement différentes. Le titre dit ceci : « Le coup d’État d’Obama chez les militaires aboutit à la purge de 197 officiers généraux en cinq ans. »
Il est bien entendu qu’il s’agit d’un texte d’origine républicaine, de la droite dure et facilement “complotiste”. Mais les faits mentionnés sont réels, comme par exemple les cas du général Ham et de l’amiral Gaouette, tout cela effectivement au long d’un nombre inhabituellement élevé de déplacement forcé ou de limogeage d’officiers généraux du fait d’Obama lui-même.
« Ce que le président appelle “mon armée” est débarrassée de tout officier soupçonné de déloyauté ou de désaccord avec l'administration sur des questions de politique ou de structure des forces. Il ne reste plus que les officiers dociles et craintifs.
» Nous reconnaissons que le président Obama est le commandant en chef et que, tout au long de l'histoire, les présidents, de Lincoln à Truman, ont jugé bon de démettre de leurs fonctions les commandants militaires qu’ils considéraient comme inadaptés ou insubordonnés. Le roulement dans les rangs militaires est normal, et en ces temps de séquestration et de réductions budgétaires, les chiffres devraient augmenter à mesure que les niveaux de force diminuent et que les missions changent.
» Pourtant, ce qui est arrivé à notre corps d’officiers depuis l’entrée en fonction du président Obama est considéré dans de nombreux milieux comme sans précédent, déroutant et même nuisible à notre dispositif de sécurité nationale. Nous avons commenté certaines affaires très médiatisées, comme celle du général Carter Ham. Il a été relevé de ses fonctions de chef du US African Command après seulement un an et demi parce qu’il n’était pas d’accord avec les ordres de ne pas organiser une mission de sauvetage en réponse à l’attaque du 11 septembre 2012 à Benghazi.
» Le contre-amiral Chuck Gaouette, commandant du John C. Stennis Carrier Strike Group, a été relevé de ses fonctions en octobre 2012 pour avoir désobéi aux ordres lorsqu’il a ordonné à son Strike Group le 11 septembre de faire route pour “assister et fournir des renseignements” aux forces militaires du général Ham.
» Parmi les autres mesures punitives, citons le licenciement de deux commandants de forces nucléaires en une seule semaine : le major général Michael Carey, chef de la 20e Air Force, responsable des trois escadres qui gardent le contrôle des 450 missiles balistiques intercontinentaux, et le vice-amiral Tim Giardina, commandant en second du commandement stratégique américain.
» Sur la page Facebook de Breitbart.com, on trouve une liste d’au moins 197 officiers qui ont été relevés de leurs fonctions par le président Obama pour une longue liste de raisons et parfois sans aucune raison. Les arguments invoquées vont de “laisser ouvertes les portes des sites d’armes nucléaires” à “la perte de confiance dans la capacité de commandement”, en passant par la “mauvaise gestion des fonds”, les “relations inappropriées”, les “jeux de hasard avec des jetons faussés”, les “comportements inappropriés” et le “moral bas des troupes commandées”.
» Neuf généraux de haut rang ont été licenciés par l'administration Obama cette année [2013], ce qui a conduit les membres actifs et retraités de l’armée à spéculer à propos d’une éventuelle purge des commandements.
» Le général Paul Vallely, retiré de l’U.S. Army, critique ouvertement l'administration Obama. Il note que la Maison Blanche ne prend pas de mesures et n’enquête pas sur ses propres fonctionnaires, mais qu’il est facile de renvoyer des commandants militaires “qui ont consacré leurs vies à ce pays”. Paul Vallely pense qu'il sait pourquoi cette purge a lieu.
» “Obama ne purgera pas un civil ou un responsable politique nommé parce qu’ils ont adhéré à l’idéologie d'Obama”, a-t-il déclaré. “La Maison Blanche protège les leurs. C’est pourquoi ils ont bloqué l'enquête sur le scandale ‘Fast and Furious’, sur Benghazi et sur ObamaCare. Obama affaiblit et éviscère intentionnellement notre armée et le Pentagone, il nous affaiblit en tant que superpuissance, et tout officier d’active qui n’est pas d’accord ou qui s’exprime est purgé”.
» Un autre général à la retraite a déclaré au site TheBlaze, sous le couvert de l'anonymat parce qu’il est toujours au service du gouvernement et craint d'éventuelles représailles, qu’“ils profitent de la réduction des effectifs militaires pour se débarrasser des personnes qui ne sont pas d’accord avec eux ou qui ne suivent pas la ligne du parti. Rappelez-vous, comme l’a dit Rahm Emanuel (ancien chef de cabinet de la Maison Blanche), ‘il ne faut jamais laisser passer une crise sans en profiter pour prendre des mesures qui nous avantagent’”.
» Pour le président Obama, l’armée d’une superpuissance autrefois redoutée est un vestige anachronique d’une Amérique dont l’exceptionnalisme et le leadership mondial exigent des excuses répétées. Elle doit être vidée de sa substance et transformée fondamentalement en une force portant des coiffes asexuées qui ne servent qu'à tenir le parapluie présidentiel lorsqu'il pleut. Cela doit être ‘son’ armée et utilisé uniquement à ‘ses’ propres desseins. »
Mis en ligne le 18 septembre 2020 à 17H20