RapSit-USA2021 : Eh Joe, où en est-on ?

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RapSit-USA2021 : Eh Joe, où en est-on ?

La santé et le comportement physique et psychologique de Joe Biden sont passés au complet second plan ces dernières semaines, même chez les anti-Biden. Peut-être cela pourrait-il être l’effet, involontaire mais tout de même effectif jusque chez les mêmes (les adversaires de Bide), de l’enthousiasme pour “Ol’White Joe” tant est grande la pression mimétique de l’extraordinaire unanimisme extatique de la presseSystème et du système de la communication opérant dans ce sens. Cela n’empêche pas qu’il existe un caractère de prégnance insensibles aux charmes de la communication dans la nature des choses, et l’évolution pathologique de Biden est une de ces choses. Le site TheGateawayPundit.com suit avec attention ce sujet et nous en informe le 1er mai.
 

« Le fragile Joe Biden passe un autre week-end dans sa résidence du Delaware, sans aucun événement public prévu.
» Ce week-end marque le septième séjour de Joe Biden dans sa résidence du Delaware depuis qu’il a prêté serment de président le 20 janvier.
» La Maison-Blanche divulgue très peu d’informations sur ce que fait Joe Biden ou sur les personnes à qui il parle lorsqu’il se trouve dans son sous-sol du Delaware.
» Le comportement de Joe Biden lors de ses apparitions publiques cette semaine a suscité l’inquiétude.
» En début de semaine, Joe Biden a dit aux journalistes, après avoir répondu aux premières questions, qu’il allait “avoir des problèmes” s’il répondait à d’autres questions.
» Puis Joe le Dément est tombé dans une sorte d’égarement alors qu’il parlait sur une estrade, jeudi, lors d’une visite à un rallye de voiture à Duluth, en Géorgie.
» Pour la deuxième fois cette semaine, Joe Biden a dit “J’ai des problèmes” en expliquant à la foule qu’il ne trouvait pas son masque. Il a reçu ses deux doses de vaccins mais il entend continuer à porter son masque.
» L’infirmière Jill [sa femme] est intervenue et l’a aidé à chercher le masque dans son carnet et sur le podium.
» Finalement, Joe le maladroit a retrouvé son masque dans sa poche.
» Vendredi, Biden a prononcé un discours à l’occasion du 50e anniversaire d’Amtrak et du plan American Jobs lors d’une visite à Philadelphie où il a bafouillé quelques mots et raconté des histoires bizarres.
» Biden a pris un accent en racontant l’histoire d’un conducteur d’Amtrak nommé Angelo qui avait l’habitude de lui attraper les joues : “Joey Babbbbyyyyy !”
» Joe Biden a quitté Philadelphie pour se rendre dans son sous-sol de sa propriété du Delaware vendredi, car il préfère la présence familiale en raison de sa démence.
» Joe Biden est atteint de démence sénile mais les médias refusent de reconnaître son déclin cognitif. »
 

Il est vrai que l’on a rarement et peut-être jamais autant observé les faits et gestes éventuellement pathologiques d’un président, dans le chef des opposants ; il est vrai qu’on a, dans le chef de ses partisans, “rarement et plus encore jamais autant [ignoré] les faits et gestes éventuellement pathologiques” du même président. Le président Biden a 78 ans de lourdes années, d’un passé si complètement opposé à ce qu’il est devenu (de raciste à antiraciste, de modéré centriste à gauchiste, d’harceleur sexuel accusé de viol à genriste-féministe, etc.). L’importance de son comportement courant s’impose si fortement que sa personne tend à devenir symbolique, à défaut d’en être le conducteur ni l’inspirateur, d’une transformation foudroyante et incroyable de l’état des choses et des engagements politiques dans son pays. Ainsi devient-il, au-delà, comme un symbole du simulacre que sont aujourd’hui les USA aux yeux des grandes amours transatlantiques, simulacre lui-même et sous nos yeux d’une conscience perdu dans les marmonnements de la sénilité que plus personne ne respecte pour ce qu’elle est ; marionnette pathétique, clown-président, au centre du “Greatest Show On Earth” sous les applaudissements des élites-Système.

En conséquence, l’appréciation courante dans les rangs du commentaire indépendant qui est nécessairement antiSystème et donc tranquillement anti-Biden, – car pour être indépendant, il importe d’être antiSystème, – cette appréciation est que Biden ne gouverne rien du tout, qu’il est en fait suppléé par diverses forces regroupées en centres de force du Système, ou du DeepState, ou tout ce qu’on veut du genre. Ainsi peut-on lire sous la plume de deux des collaborateurs US de RT.com (RT.com est le refuge de nombre de ces commentateurs indépendants), parmi d’autres que le réseau russe interrogeait à l’occasion des “100 jours” de Biden :
 

« Helen Buyniski : “Il n'y a pas de véritable ‘présidence Biden’, – c’est plutôt un gouvernement par comités, avec la vice-présidente Kamala Harris qui prend les appels téléphoniques des dirigeants étrangers et s’occupe des choses importantes pendant que Biden fait des efforts pitoyables de cohérence à l’antenne, inventant des mots et en mutilant d’autres.
» “L’administration Biden sait que le Titanic est en train de couler, mais elle se désintéresse de tout ce qui n’est pas de la propagande soigneusement structurée pour cacher ce fait. Sauver la face est plus important que sauver des vies dans une Maison Blanche où la plupart des membres du personnel ont plus de 80 ans...”  »
« Michael Rectenwald : “Marmonnant lors des conférences de presse, trébuchant sur les marches d’Air Force One et oubliant ce qu’est un discours sur l’état de l’Union, Biden est tout de même mis sur un pavois par des médias qui crachent de la propagande comme le serpent son venin. Pendant ce temps, un politburo est en train de diriger le pays par décrets, – en supprimant des milliers d'emplois dans l'industrie pétrolière, en rejoignant l’Accord de Paris et en promettant de réduire de moitié les émissions de carbone d’ici 2030, tout cela dans le cadre d'une “urgence climatique” fondée sur le catastrophisme gauchiste ; en tuant les sports féminins par la satisfaction des activistes transgenres ; en ouvrant la frontière sud et en précipitant une crise de l'immigration ; et en prolongeant l’état d’urgence de Covid-19. Un bon début pour un régime totalitaire de gauche.” »
 

D’une façon encore plus fine, l’excellent analyste canadien de gauche (gauche anti-impérialiste et non-marxiste) Matthew Ehret, qui est rooseveltien et New-Dealers, et qui a donc l’avantage d’en connaître beaucoup sur le Roosevelt des années 1933-1940, débusque un aspect intéressant de l’administration Biden. On sait que Biden est partout brandi comme FDR-2.0, en Europe bien entendu où l’on avale cela comme du petit lait, et tout de même dans les milieux gauchistes-chic de la presseSystème US également ; par exemple sous la plume de la référence du simulacre-gauchiste Nicolas Kristof, avec son titre du 1er mai comme si on était le 1er avril, dans le New York Times bien entendu : « Joe Biden électrise l’Amérique comme ». Ehret, lui, voit plus fin.

Ce qu’il nous dit est que Biden, qui vend avec enthousiasme le plan dit du “Green New Deal” venu du panier de la passeuse et blanchisseuse en vertu gauchisante qu’est Alexandria Ocasio-Cortez, a été conduit sur consigne du Politburo à utiliser la même bureaucratie financière, – mêmes conceptions, même méthode, même tradition, – que celle contre laquelle Roosevelt s’était battu pour imposer son New Deal.
 

« Après avoir annoncé une politique de réduction des émissions de carbone de 52 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2050, Biden a rapidement engagé les États-Unis dans ce qu’il a appelé le plan d'infrastructure le plus complet de l'histoire, avec un programme d'infrastructure de 2 000 $milliards de type Green New Deal, conçu pour relancer la politique du 32e président américain Franklin Delano Roosevelt. À l'instar du Corps Conservation Corp de Roosevelt, Biden a même prévu un Civilian Climate Corp, ainsi qu'une Banque verte pour le climat, à l'instar de la Reconstruction Finance Corporation de Roosevelt.
» Mais il y a un problème. La version de Biden a été écrite par les mêmes technocrates financiers contre lesquels FDR était parti en guerre il y a 80 ans pour imposer son New Deal. Et, contrairement à la version de FDR, la version verte moderne du New Deal aura pour effet de détruire les pouvoirs industriels productifs et les niveaux de vie de la nation une fois les réseaux verts construits. »
 

Il faut répéter que ce fait que la personne de Biden soit célébrée comme ce président en carton-pâte l’est en Europe et en France, c’est-à-dire réellement pris au sérieux, est peut-être encore plus stupéfiant que la situation elle-même des USA. (Il y a parfois des exceptions, mais plutôt hors-Europe, comme ce présentateur de SkyNews en Australie, Andrew Bolt, nous avertissant que « La stupidité de Joe Biden est une menace contre l’Ouest. ») Cette acceptation complète et quasiment comme par automatisme pavlovien de la narrative que toute la presseSystème déroule avec persévérance, touche absolument toutes les couches et fonctions d’influence et de pouvoir en Europe ; et cela touche même des commentateurs que l’on pourrait juger critiques du pouvoir, sinon antiSystème.

De cette façon, il existe une sorte d’aveuglement volontaire, nous dirions un “aveuglement heureux” (ou “qui rend heureux”), de ces spectateurs-acteurs devant certains événements malgré tout répertoriés et publiés, qui rendent un son embarrassant et compromettant pour la narrative. C’est en effet et malgré tout une surprise de voir que dans cet étrange univers qu’est l’Amérique d’aujourd’hui, certaines “vérités” s’échappent comme des bulles incontrôlées, – et en un éclair, en un moment qui est aussi bref qu’un éclair bien entendu, dévoilent officiellement une attaque et un redressement de certaines affirmations évidemment faussaires de la narrative générale.

Le site “WhatDoesItMeans” fait une recension de ce phénomène, – affirmations ou actes faussaires, attaque et redressement contre eux, – tout cela complètement par des voies officielles du Système. Il s’agit là d’un signe préoccupant (pour le Système) d’un manque de coordination, d’une absence de fermeté, d’une certaine porosité indisciplinée des structures en place. On n’en fera pas une affaire d’État mais on prendra la chose, et cette accumulation en quelques jours des faussaires-Système aussitôt dénoncés par des réflexes incontrôlables au sein du Système, comme une sorte d’événement symbolique, – encore un symbole ! La chose semble être là pour nous signifier que nous ne sommes pas dans un univers clos et impénétrable, que nous ne sommes pas, comme le croient ces étranges commentateurs européens, dans un retour de l’American Dream reconstruit et relooké aux couleurs du printemps 2021.

Voici une adaptation en français du passage de l’article de “WhatDoesItMeans”, sur cette occurrence remarquable de quelques événements du simulacre qui sont soudain redressés au sein du Système. (Est politiquement très important le dernier événement signalé, une victoire complète des républicains au premier tour [second tour assuré] dans une élection partielle du Texas pour la Chambre, alors que les démocraztes tenaient leur victoire pour assurée. C'est un signe puissant que l'électorat ne suit pas Biden et les démocrates, et la possibilité d'une victoire républicaine aux élections législatives de 2022 se renforce. Cette victoire aboutirait à une paralysie complète du pouvoir central aux USA, profitant nécessairement aux pouvoirs locaux des gouverneurs des Etats.)
 

« Le plus important à retenir de ce mensonge des médias-Système de gauche selon lequel le leader socialiste Biden “électrise” l’Amérique est que ce sont les mêmes idiots propagandistes qui, la semaine dernière, ont déplateformé le réseau Redfish [de la chaîne russe RT] alors qu’il rendait hommage aux victimes de l’Holocauste de l'Allemagne nazie ; qui ont prétendu que l’ancien avocat du président Donald Trump, Rudy Giuliani, avait été averti par le FBI qu’il était une cible de la désinformation russe ; qui ont affirmé que 85 % des Américains avaient approuvé le discours de Biden devant le Congrès américain ; qui ont publié vendredi l’article “L’élection partielle de demain au Texas est le meilleur espoir des démocrates pour la Chambre des Représentants en 2021”, dans lequel on célébrait par avance la victoire électorale assurée de la candidate socialiste du Parti démocrate Lynne Sanchez, “candidate préférée d’une grande partie de l’élite démocrate de Dallas-Forth Worth, bénéficiant de l'appui de plus d’une douzaine d’élus locaux démocrates ou de candidats récents”.
» Au cours des dernières 24 heures, cependant, dans une succession rapide, [on observe] : • que le géant gauchiste des médias sociaux Facebook revient sur sa décision et prétend que le réseau Redfish “avait été interdit par erreur” ; • que les médias gauchistes New York Times, Washington Post et NBC, rétractent tous l’affirmation mensongère [Giuliani-FBI] sur la désinformation russe ; • que le site de vérification de nouvelles Snopes, pourtant nettement de gauche, démolit le sondage de CBS selon lequel 85% des Américains approuvaient le discours de Biden ; et, • [... que] Sanchez [...] est sèchement battue non pas par un seul, mais par deux républicains, [...] ce qui signifie que les républicains ont déjà remporté ce siège à la Chambre avant même que le second tour n’ait lieu, puisque les deux candidats restant en lice seront républicains [Susan Wright et Jack Ellzey] ».
 

On terminera cette revue sans prétention d’exclusive ou d’entièreté de la situation de l’Amérique de Biden en faisant deux remarques qui nous paraissent intéressantes et de bons sujets de réflexion.

• Il y a d’abord, sur la perspective d’un peu plus d’un trimestre de “présidence”-Biden, un spectacle inouï d’initiatives d’un extrême radicalisme qui sont mécaniquement égrenées et décidées, dont on ne sait si elles seront ou pourront être menées à terme, dont on ignore absolument les effets. Il semble qu’il y ait une formidable puissance bureaucratique qui pousse à la roue, beaucoup plus que des groupes idéologiques d’influence. Ces groupes existent et sont bien présents, sans nul doute, et ils développent dans le champ de la communication, les aspects les plus exaltés, ceux qui sont les plus susceptibles de susciter des conséquences extrêmement déstabilisatrices ; mais ce que nous voulons souligner, c’est combien l’énorme machine bureaucratique US, qui donnait d’habitude l’impression d’un très grand conservatisme, est aujourd’hui complètement lancée dans cette perspective gauchiste, comme si la radicalisme extrémiste était devenu la marque de fabrique proclamée de la bureaucratie.

Les groupes extrémistes s’en donnent donc à cœur joie, mais sans doute d’une façon surprenante pour eux-mêmes, c’est-à-dire sans qu’il soit question de révolution puisque la structure bureaucratique est partie prenante alors qu’une révolution aurait pour premier but de s’attaquer aux structures bureaucratiques... Bien évidemment, il faudrait attendre des conséquences très importantes du côté de la structure même du pays, hors-bureaucratie washingtonienne, – plus que jamais, la cohésion de l’Union mise en cause, plus que la possibilité de troubles civils de type révolutionnaire, – justement...

• Il apparaît que dans cet énorme mouvement, avec les mesures en milliers de $milliards qui sont annoncées, l’aspect dominant est le “Green” de “Green New Deal”. Tout à Washington est désormais soumis à l’examen du “vert”, toutes les agences, les services, les ministères, le renseignement, les forces armées, etc., mettent en place des services qui prennent en compte de manière impérative l’aspect écologique, au regard de la crise climatique, en fonction de la transformation de l’appareil de production, etc. De ce point de vue, il y a une orientation absolument nouvelle qui est lancée, et qui va entrer dans la machinerie américaniste tournant toujours en état de surpuissance si proche de l’autodestruction que parfois elle y goûte. Le commentateur Matthew Ehret, dans le texte dont on a vu plus haut un aspect, s’attache à cet aspect dans les annonces sans nombre de Biden. Car l’on peut penser que, Biden ou pas Biden, c’est une dynamique industrielle qui est en train d’être lancée, avec un financement énorme qui n’a comme seule limite que la capacité des machines à imprimer électroniquement des billets. C’est dire si cette énorme initiative, à côté des enthousiasmes du Politiquement-Correct, est aussi appréciée d’un œil très critique, notamment par Ehret... On terminera donc sur un passage de la réflexion de Ehret, où la comparaison avec Roosevelt (le vrai) est à nouveau évoquée, bien entendu pour mettre l’administration Biden et la bureaucratie qui la pousse dans le dos devant l’aspect complètement faussaire des perspectives.
 

« Alors que le New Deal de Roosevelt était fondé sur la suppression de l'hégémonie de Wall Street sur la souveraineté nationale via la Commission Pecora, Glass-Steagall et la SEC, le Green New Deal de Biden est façonné par les Pactes Climatiques des banquiers centraux (Central Bankers’ Climate Compacts) et les stratégies de financement-vert élaborées par les oligarques les plus riches de la planète, comme la Bloomberg-Carney Task Force on Climate-Related Financial Disclosures. En fait, ce n'est pas une coïncidence si le premier effort législatif visant à établir un Green New Deal n'était pas du tout américain, mais a été soumis par le Britannique Lord Adair Turner en 2009, alors qu'il était le régulateur en chef par intérim de la City de Londres, qui reste le centre nerveux de la finance mondiale aujourd'hui comme il y a un siècle. Jusqu'en 2019, Lord Turner était le président de l'Institute for New Economic Thinking de George Soros (il en est toujours le “Senior Fellow”), une organisation qui s’efforce de faire du “Meilleur des Mondes” de Aldous Huxley une perspective très concrète.
» Alors que FDR mit en place et développa des mégaprojets d'infrastructure à grande échelle tels que la Tennessee Valley Authority, le projet d’électrification rurale, le barrage Hoover, les programmes du bassin du fleuve Colorado et la voie maritime du Saint-Laurent, qui ont tous eu pour effet d'accroître la puissance industrielle comme jamais auparavant dans l’histoire, le Green New Deal de Biden aboutit à faire le contraire. Oui, des emplois seront créés pour isoler quelques millions de maisons et construire des éoliennes et des panneaux solaires, mais ces emplois seront de courte durée. En effet, une fois qu'ils seront construits, il ne restera plus qu'à entretenir les panneaux solaires avec des raclettes syndiquées dans un monde imaginaire de non-changement et de croissance technologique zéro qui peut sembler beau dans les modèles informatiques, mais qui correspond très peu aux besoins réels de l'humanité pour sa survie à long terme.
» Les technocrates qui gèrent l’administration Biden à partir de leurs tours d’ivoire semblent croire sincèrement que le financement d'un programme d'infrastructure verte ne sera pas difficile. La pandémie de 2020-21 a montré à nos élite progressistes que l'on peut toujours imprimer de l’argent à partir de rien. La dette américaine a déjà atteint $27 000 milliards, alors qu'est-ce que quelques milliers de $milliards de plus ? »

 

Mis en ligne le 4 mai 2021 à 05H20