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5045Alors que le monde suit, – étourdi, abasourdi, admiratif ou catastrophé c’est selon, – l’activisme déconstructurationniste US dans le monde et particulièrement en Ukraine, de temps en temps surgissent, hors-presseSystème, des nouvelles permettant d’observer la situation au cœur de l’“Empire”. On en développe ci-dessous quelques aspects, tous marqués par une sorte de révolution d’effondrement culturel, dont le wokenisme et tous ses attributs et prolongements sont l’outil principal. Om ne faut pas prendre chaque sujet d’une façon détaché, pour en juger spécifiquement, mais bien amalgamer l’ensemble pour en ressortir une impression générale.
Il s’agit d’une dynamique absolument déconstructionniste, par conséquent un “choc en retour” de l’activisme de la politiqueSystème développée à ciel ouvert depuis le 11-septembre, et aujourd’hui passé en mode-turbo depuis 2015-2016 (événements principaux : Trump & la suite, wokenisme, Covid, ‘Ukrisis’).
On notera combien ce “choc en retour déconstructionniste” est bien un “retour” d’une aventure faite en extérieur de l’espace américaniste, une conséquence de la dynamique de la politiqueSystème impliquant un complet désintérêt pour un maintien des équilibres internes, donc un développement des inégalités, de la corruption, de l’immigration clandestine et du crime organisé (drogue) qui l’accompagne. A la déconstructuration externe correspond une déconstruction interne du déconstructurationniste, selon une logique propre au “déchaînement de la Matière”, – surpuissance = autodestruction. C’est une désintégration absolue de l’“Empire”, à la fois de l’espace où il a étendu “son empire” et de lui-même, intérieurement parlant.
... On sait qu’une course entre les deux est engagée : les effets décisifs de la déconstructuration interne (situation interne USA) avant ou après les effets décisifs de la déconstructuration externe (‘Ukrisis’ pour l’instant). S’ils se font sentir d’abord, éventuellement avec les élections du 8 novembre, les premiers pourraient nous éviter de pousser les seconds jusqu’au terme d’une Troisième Guerre mondiale.
Quoi qu’il en soit, on voit que nous considérons comme un facteur vital l’évolution de la situation structurelle interne des USA, notamment sous la pression de la division interne (les haines qui s’affrontent) et des effets catastrophiques de l’idéologie wokeniste appuyée par les démocrates. La société, aux USA, se déconstruit et se déstructure à une vitesse extraordinaire.
La situation des rues et des grandes villes aux USA est extrêmement préoccupante, – mais elle ne semble absolument pas préoccuper ceux qui ont actuellement une certaine supériorité de pouvoir, c’est-à-dire les démocrates et leur progressisme-Woke. Michael Snyder consacre une intervention sur son site à la situation de San Francisco, comme cas absolument exemplaire de la situation des grandes villes américaines, et nullement cas exceptionnel qui confirmerait une règle qui n’existe plus.
Il s’agit de la Californie, certes, qui est à cet égard le champion toutes catégories du “subreptice effondrement”, – effondrement sans bruit puisqu’il n’est guère proclamé ni documenté par la presseSystème ; effondrement dans le désordre gluant, collant, inculte et imbécile d’une civilisation qui se désagrège, avec tous les outils de l’autodestruction dont la drogue est de loin le plus prisé..
« Je ne peux pas comprendre pourquoi quelqu'un voudrait encore vivre en Californie. Oui, il y a beaucoup d'emplois bien rémunérés et le temps est très agréable, mais la criminalité est complètement et totalement hors de contrôle. Comme vous le verrez ci-dessous, un nouveau rapport qui vient d'être publié avertit que la violence dans l'État a désormais atteint un niveau “épidémique”. [...]
» Selon le nouveau rapport annuel de la California Study on Violence Experiences across the Lifespan (CalVEX), les statistiques sur la violence ont connu une augmentation significative depuis l'apparition de COVID-19. Le rapport, réalisé par des scientifiques de la faculté de médecine de l'université de Californie à San Diego, indique que plus d'un Californien sur six (18 %) a subi des violences physiques ou sexuelles au cours de l'année écoulée. [...] Plus de 1,5 million d’adultes en Californie admettent avoir commis des actes de violence sexuelles l’année dernière. [...]
» Bien sûr, une grande partie de cette violence est alimentée par des drogues illégales altérant l'esprit.
» Certaines de ces drogues sont si puissantes qu'elles plongent littéralement les gens dans un état catatonique pendant une période prolongée...
» Aujourd'hui, nous sommes confrontés à la plus grande crise de la drogue que nous ayons jamais connue dans l'histoire américaine, et les toxicomanes sont souvent prêts à tout pour obtenir une nouvelle dose. Malheureusement, c'est l'un des facteurs qui contribuent à la montée en flèche des vols à l'étalage dans tout le pays...
» Nous sommes tous douloureusement conscients de l'augmentation considérable des vols à l'étalage et même des vols avec violence dans les magasins. Nous regardons les vidéos de voyous qui dévalisent effrontément les magasins et nous lisons des articles sur les réseaux de criminalité organisée qui ont vu le jour pour profiter de cette tendance. Le vol à l'étalage est devenu un commerce important, voire de crime organisé... »
Facteur aggravant (?) ou, plutôt, symptomatique, dont on ne sait d’ailleurs s’il ne faudrait pas s’en réjouir au bout du compte parce qu’il importe que les choses soient vécues et subies par tous, et notamment ceux qui détiennent fortune et pouvoir, – cette situation de chaos permanent et d’insécurité totale tend à s’étendre vers les quartiers résidentiels et les habitations des plus riches. (On en verra plus ci-dessous.)
Certains jugeront que ce n’est pas une si mauvaise chose, car rien ne vaut l’expérience vécue pour prendre conscience d’un problème qu’on s’est arrangé jusqu’ici d’ignorer au nom des exigences de la bonne conscience et pour s’accorder à une idéologie de contrainte qui est la cause opérative principale de ce problème. Adaptation de la fameuse observation attribuée à Bossuet ? “Dieu se rit des hommes riches et puissants qui commencent à craindre les effets des causes qu’ils ont tant chéries et favorisées”.
« À une époque, ce genre d'activité était limité aux quartiers mal famés de la ville.
» Mais aujourd'hui, les toxicomanes qui ont été drogués à l'excès baissent leur pantalon et chient dans les rues, juste en face de certains des biens immobiliers les plus chers de San Francisco.
» Cela a mis les riches en colère, et la maire [très-progressiste et wokeniste] Breed a déclaré qu'elle allait enfin “prendre cette crise au sérieux”.
» Bien sûr, “être sérieux” ne signifie pas arrêter un tas de gens et les jeter en prison.
» Ce ne serait pas très “progressiste”.
» Au lieu de cela, les autorités de San Francisco se préparent à lancer un programme ‘soft’ qui cherchera à “interrompre” le trafic de drogue. »
Bref, on demandera aux ‘dealers’ d’être un peu plus ‘cool’, éventuellement transgenres et partisans de Zelenski.
Tous ces problèmes qui naissent et prolifèrent à partir d’une application de plus en plus rapides de tous les thèses et schémas de l’idéologie sociétale-progressiste, wokeniste et le reste, touchent tous les composants de la société aux USA, où leur progression est bien plus rapide et dévastatrice qu’ailleurs, – y compris dans la vieille et impotente Europe qui ne cesse de prendre le dernier train progressiste du jour, mais qui n’a pas assez d’énergie pour détruire aussi vite que les américanistes sa propre civilisation.... Par conséquent, comme on l’a déjà signalé, le Pentagone est touché.
Il est touché, notamment du fait que les critères qu’il a établis pour l’engagement dans ses forces sont de moins en moins remplis par une population plongée dans un processus accéléré de dégénérescence. Cela s’appelle là aussi “effondrement dans la dégénérescence” et les services de recrutement s’en inquiètent.
Signe de cela rapporté par ‘Army Times’, repris par ‘ZeroHedge.com’ :
« L'armée américaine a un problème de recrutement majeur et ne parvient pas à trouver suffisamment de jeunes gens qui remplissent les conditions de base pour s'engager, selon ‘Army Times’.
» La lieutenant-général Maria Gervais, commandant en second du commandement de l'entraînement et de la doctrine de l'armée de terre, s'est exprimée le 15 septembre sur ces développements troublants. Elle a souligné que les taux de disqualification des recrues potentielles sont passés de 30 à 40 % (avant le programme Covid) à un énorme 70 % cette année, en raison de l'obésité, de mauvais résultats aux examens et/ou de la consommation de drogues. »
... Mais bien pire encore, cet avertissement venu d’un pays ami et anglo-saxon, en la personne de l’ancien ministre de la défense australien. Ses remarques portent sur les forces armées US, sans référence aux forces armées australiennes, signifiant par là que le problème qu’il met en évidence touche particulièrement les forces armées des USA. C’est dans ce pays, avec un exécutif sans direction spécifique (Biden tel qu’en lui-même) et une puissance énorme des forces sociétales-progressistes et wokenistes appuyées par le parti démocrate et le Big Tech/Big Business, relayées par les bureaucraties des divers centres de pouvoir, que le problème identifié par Hastie est le plus préoccupant.
L’ancien ministre estime que les capacités de combat des forces sont directement mises en cause. Pour lui, c’est donc la posture opérationnelle générale des USA face à la Chine (antagonisme directement préoccupant pour l’Australie) qui est menacée.
« Le sénateur australien Andrew Hastie, en visite dans le pays, affirme que les difficultés fondamentales liées à l'identification du genre sapent la capacité des États-Unis à mener le monde développé en s'opposant à l'agression militaire de Pékin.
» “Ces tensions déchirent le tissu de nos démocraties, beaucoup d'entre nous n'ont plus confiance dans la vérité, la tradition et nos valeurs démocratiques”, a déclaré M. Hastie, un ancien agent du Special Air Service, au Hudson Institute le 15 septembre.
» Le ministre de la Défense, désormais membre de l'opposition, a fait référence aux recherches du professeur James Kurth, du Swathmore College, qui a déclaré que le véritable choc culturel n'était pas entre “l’Occident et le reste” mais au sein même de l'Occident.
» “Il s'agit d'un choc entre la civilisation occidentale et une autre grande alliance, composée des mouvements multiculturels et féministes. Il s'agit, en somme, d'un choc entre les civilisations occidentale et post-occidentale”, écrivait Kurth dans ‘The National Interest’ en 1994. »
On termine cette inspection symbolique de l’état des USA par un développement très intéressant, qui concerne la crise migratoire (on devrait approcher bientôt les 3 millions de migrants illégaux entrés aux USA sur la frontière Sud depuis le début de l’année). Cette crise oppose certains gouverneurs d’État et le gouvernement fédéral, les premiers reprochant au second une politique migratoire réduite au néant des “portes ouvertes”. Les deux gouverneurs les plus en pointe dans cet affrontement sont ceux de deux puissants États républicains, Abbott du Texas et DeSantis de Floride.
Abbott a inauguré il y a quelques mois une forme de contre-attaque qui le place avec des risques calculés en confrontation directe avec les autorités fédérales, mais sans soulever la moindre riposte du fait de la faiblesse de ces autorités et de leur absence totale de politique migratoire. Abbott a donc décidé le transfert en bus de migrants vers le District of Columbia (D.C.) où se trouve la capitale fédérale Washington. Cette pratique n’est pas que symbolique puisqu’elle a conduit la maire de Washington, une démocrate, à décider de faire appel à la Garde Nationale pour réguler et tenter de contrôler ce flot migratoire inattendu dans la capitale. On notera l’absence de riposte légale à l’action du gouverneur du Texas.
Puis DeSantis est intervenu à son tour. Il a suivi Abbott dans la technique mais lui a trouvé une variante pleine de charme : conduire des migrants illégaux, dans des avions de belle allure, dans les localités balnéaires de grand luxe de la côte Est, où nombre de milliardaires évidemment progressistes possèdent de luxueuses résidences. C’est le cas de l’île de Martha Vineyard (déjà célèbre dans les années 1960 à cause de la résidence de la dynastie Kennedy), – Martha Vineyard où, fort justement et sans que le hasard soit pour beaucoup dans ce choix, les Obama viennent d’acquérir une résidence.
Bien entendu, la présence de 50 migrants illégaux près des belles maisons a immédiatement été qualifiée de “crise humanitaire”, – on ne peut que souscrire à l’étiquette qui ne fait pas dans le grandiloquent et vous fait la larme à l’œil, – par le gouverneur (démocrate) du Massachussetts, avec intervention de la Garde Nationale pour « faire face »...
«Le gouverneur du Massachusetts, Charlie Baker, a activé la Garde nationale pour faire face à 50 immigrants illégaux amenés par avion dans le ‘sanctuaire’ de Martha's Vineyard par le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Les migrants ont été évacués de l'île et envoyés sur une base militaire.
» DeSantis a envoyé deux “cargaisons’” de migrants à Martha's Vineyard mercredi, afin d'attirer l'attention sur l'échec apparent du président Joe Biden à sécuriser la frontière entre les États-Unis et le Mexique, et pour protester contre la pratique de son administration consistant à expédier de grands groupes de migrants de la frontière vers des villes des États-Unis, souvent sans l'autorisation des autorités de l’État.
» Les nouveaux arrivants ont passé moins de deux jours sur l'île cossue. Après avoir déclaré que la situation était une “crise humanitaire”, le gouverneur Baker a appelé 125 membres de la Garde nationale du Massachusetts vendredi et a fait monter les immigrants dans des bus à destination de la base interarmées de Cape Cod.
» Baker a déclaré que les migrants, qui sont pour la plupart originaires du Venezuela, bénéficieront d'un “abri temporaire et de services humanitaires” à la base.
» Martha's Vineyard est un lieu de retraite estival très prisé de l'élite américaine. Située dans l'Atlantique, juste au sud de Cape Cod, elle est composée d'environ 90% de Blancs, et ses habitants ont massivement voté pour Biden en 2020. La valeur médiane d'une maison à Martha's Vineyard est d'un peu moins de 800 000 dollars, et l'ancien président Barack Obama possède un manoir de 12 millions de dollars sur l'île. »
Cette fois, l’invasion aussi brutale des maisons de repos des milliardaires épuisés par leur sensibilité progressiste n’est pas restée sans réaction officielle. D’abord, une ferme déclaration du président Biden, retrouvant tout son allant ; puis une longue homélie des porte-paroles de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre comme porte-parole de la Maison-Blanche et l’amiral Kirby comme conseiller de la communication du président pour les affaires de sécurité nationale. Les gouverneurs coupables ont été comparés à des passeurs de migrants du cartel de la drogue.
(Abbott compris puisqu’en même temps, comme s’il y avait concertation, on apprenait que deux bus texans avaient déposés des migrants illégaux à Washington D.C., devant la résidence de la vice-présidente Harris, officiellement chargée de la gestion de la crise migratoire depuis mars 2021.)
Ce qui nous donne ceci :
« La Maison Blanche a intensifié sa querelle politique avec les Républicains au sujet de la crise frontalière américaine, en suggérant que les gouverneurs républicains qui envoient des étrangers en situation irrégulière dans des communautés dirigées par des Démocrates dans des États lointains ressemblent à des trafiquants d'êtres humains.
» “Ces migrants vulnérables ont été trompés sur leur destination, ils ont été trompés sur ce qu'on leur fournirait à leur arrivée... On leur a promis un abri, un refuge, des avantages et plus encore”, a déclaré vendredi à la presse Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche. “C'est le genre de tactiques que nous voyons de la part des passeurs dans des endroits comme le Mexique et le Guatemala”. »
Ces passes d’arme sont plaisantes, même si le déferlement migratoire sur la frontière Sud l’est beaucoup moins. Quoi qu’il en soit, la querelle est fondée, puisqu’effectivement la “gestion” de la crise migratoire consiste à tenir les portes grandes ouvertes, selon une tactique politique infantile d’assurer un réservoir sans fin d’électeurs démocrates (tout ce qui n’est pas blanc, – sauf les gens de Martha’s Vineyard, – tout ce qui n’est pas “MAGA-Fascism”, tout ce qui n’est pas “Deplorable”, tout ce qui n’est pas BLM ou LGTBQ, tout ce qui n’est pas migrants très récemment embrigadé sur les listes électorales, etc.). Les gouverneurs concernés et de tendance républicaine, mais souvent soutenus par des électeurs et des élus issus de l’émigration plus ancienne et acquis à l’ordre et à la loi, – cela marque la limite des espérances démocrates concernant l’immigration votant démocrate, – s’opposent évidemment à cette politique.
Ce qui est fondamentalement nouveau par rapport à la situation générale des relations entre les pouvoirs, c’est que des actes sont posés, qui mettent en cause le pouvoir de l’un et de l’autre, par l’un et l’autre. Les initiatives d’Abbott et de DeSantis ne sont pas formellement illégales, à cause du vague constitutionnel et de l’extraordinaire complexité de l’argumentation juridique, mais elles représentent néanmoins dans l’esprit de la chose et d’un point de vue politique un pas de plus dans la dégradation des relations entre centre fédéral et États de l’Union d’une part, entre démocrates et républicains d’autre part, et selon une cause crisique (la crise migratoire) qui n’est pas prête, ni de s’éteindre, ni même de perdre de sa vigueur. Dans tous ces cas, les gouverneurs républicains n’ont aucune hésitation à entrer en rébellion symbolique.
L’ensemble des choses dites ne prétend certainement pas donner un tableau complet de la situation aux États-Unis, mais il est difficile d’échapper à la conclusion que l’ensemble de cette énorme entité, dans les moindres recoins de ses structures sociales/sociétales, de sa psychologie et de sa puissance, apparaît irrémédiablement emmené sur la voie d’une désintégration presque comme du ‘business as usual’. Encore ne dit-on pas, pour ne pas renforcer la peine, qu’en dehors des USA et du bloc-BAO s’est tenu le sommet “de l’esprit de Samarcande”, dont une excellente description, comme d’un événement colossal de matière à changer le monde, est présenté par nos deux compères Christoforou-Mercouris à qui nous faisons en ce moment une très grande confiance...
(Un sommet de Samarcande marqué, selon eux, par un pas de géant vers la “dédollarisation” sous la forme de la mise en place d’un énorme système commercial et financier, comprenant actuellement plus de la moitié de la population du monde, et promis à s’étendre encore vers les trois-quarts. La presseSystème du bloc-BAO, elle, n’y a vu qu’une humiliation de Poutine venant supplier son aide au Chinois Xi, – infinie stupidité de cette civilisation dont les débris s’éloignent dans l’ivresse d’une narrative incroyablement impudente sous l’effet d’opioïdes qui installent la psychologie dans une perspective charmante de la justesse et du triomphe du Camp du Bien...)
Cet état des USA n’est pas seulement, une tendance, un processus en action au fil d’une dynamique, mais bien une accélération de l’aggravation terrible des choses sous la pression des élections ‘midterms’ qui promettent d’être une terrifiante bataille. C’est la première fois dans la galerie de l’imagerie politique US que nous votons utiliser l’expression d’« October Surprise » pour cette élection (une surprise politique provoquée pour tenter de changer l’orientation de l’élection) : « October won’t be a quiet period » remarque le député démocrate Bennie Thompson qui a présidé la cour jugeant des événements du 6 janvier 2021 et de la “culpabilité” du président Trump. D’habitude, cette gâterie manouvrière est réservée à l’élection présidentielle, les ‘midterms’ n’étant considérées que comme complémentaires des présidentielles. Ce n’est plus cas. Aujourd’hui, toute bataille, même secondaire en principe, est considérée comme potentiellement décisive, comme l’allumette de la bombe qui attend d’exploser.
Difficile de dissimuler notre impatience.
Mis en ligne le 17 septembre 2022 à 16H00