Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
5267Le voyage de la Speaker de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi en Asie, auprès des alliés plus ou moins “forcés” des USA a commencé hier. Le mystère est toujours complet sur le fait de savoir si elle fera ou non escale à Taïwan, qui est considéré par la Chine comme un territoire souverainement chinois et en aucun cas indépendant ou ayant fait sécession. Ce n’est pas un mince enjeu, comme l’indiquent certaines sources les plus extrêmes, quoiqu’officielles, du côté chinois, – c’est même un enjeu d’extrême danger... (Cela pour donner une mesure de la fièvre qui s’est emparée de cette affaire, au départ assez anodine, ou bien assez stupidement provocatrice, – et qui pourrait d’ailleurs en rester là, ou bien exploser en mille morceaux.)
« Le commentateur des médias d'État chinois Hu Xijin, du Global Times, a déclaré que l'avion de Mme Pelosi devrait être abattu s'il est escorté par des avions de chasse américains, car il s'agit d'une “invasion”.
» “Si des avions de chasse américains escortent l'avion de Pelosi à Taïwan, c'est une invasion“, a déclaré Xijin dans un tweet qui a depuis été censuré par Twitter. “L’Armée chinoise de Libération Populaire a le droit de stopper par la force l'avion de Pelosi et les avions de chasse américains, notamment en tirant des coups de semonce et en effectuant un mouvement tactique d'obstruction. Si c'est inefficace, alors il faut les abattre”. »
En attendant la Troisième Guerre mondiale de ce côté de la planète, on peut surtout contempler un spectacle extraordinaire de confusion, de quiproquo, de fausses et de vraies fuites, de désaccords au sein des partis du fameux DeepState qui s’auto-dévore à grands gloutonnements, où l’on retrouve surtout les républicains pro-guerres derrière la démocrate Pelosi d’un côté, et de l’autre le président démocrate Biden, dit pour l’occasion ‘Joe-le-chinetoque’, rebondissant de Covid-positif en Covid-positif, plutôt nettement défavorable à ce voyage baignant dans la provocation à un moment où il se trouve surchargé d’entreprises guerrières et alors que sa famille garde des amitiés sincères et parfois rémunérées en Chine...
(Dans tous les cas, aparté qui n’est pas sans intérêt et élément important pour le cerveau embrumé d’une vieillard en mode d’une dementia senile traitée au Covid, une solide détestation de Biden à l’encontre de Poutine, et une certaine affection de ‘Joe -le-chinetoque” à l’avantage de Xi.)
Les parlementaires démocrates sont à la fois divisés et gênés, ne serait-ce que parce qu’ils détestent être d’accord avec les républicains dans une occurrence où les républicains les dépassent nettement en bellicisme imbécile. (En général, un parlementaire du Congrès supporte difficilement de trouver dans les rangs du parti adverse plus bête que lui en matière de bellicisme guerrier.) Un lecteur du texte de Caitline Johnston qui s’en donne à cœur joie contre cette omniprésente bêtise de ‘D.C.-la-nuts’ observe, – c’est pour dire où l’on en est, et donc la difficulté du commentaire constructif :
« Pour paraphraser Lincoln, vous pouvez vous mettre à dos la moitié du monde tout le temps ou le monde entier à dos la moitié du temps, mais vous ne pouvez pas vous mettre à dos le monde entier tout le temps.
» C'est pourtant ce que fait activement la gérontocratie belliciste américaine. “Ce n’est pas la Chine communiste qui va me dire où aller, bon sang !”
» C'est le mot “communiste” qui est important. Si la machine de propagande a fait son travail correctement, le redneck moyen [“col rouge”, ou républicain] deviendra rouge de colère en entendant ces trois syllabes et chantera “Go, go go, Nancy, go !” sur l'air de ‘Johnny B. Goode’. »
Là-dessus, on peut aussi disserter sur la personnalité et les prises de position de Dame Pelosi, qui est un personnage très complexe et assez peu rationnel dans ses choix politiques, à une époque où l’irrationalité triomphe en cette matière à Washington (ce pourquoi elle occupe l’honorable fonction qui est sienne). Certains républicains, farouchement opposés à ses engagements sociétaux-gauchistes et anti-Trump jusqu’au délire, se trouvent brusquement à ses côtés dans cette affaire. Ils montrent par là que, s’ils se veulent les représentants du bon sens face à la folie gauchiste démocrate et super-wokeniste, ils perdent eux aussi toute raison lorsque le mot “communiste” est prononcé en présence de la Chine (comme suggéré par le lecteur de Caitline Johnstone).
C’est le cas de Mike Miller, de ‘RedState.com’, pourfendeur de Pelosi-la-wokeniste, qui publie le 31 juillet un dithyrambe de la Speaker, qu’il invite à envoyer au diable ‘Joe-le-chinetoque’ (Biden) dans ses tentatives de la freiner... Car, pour Miller, rien n’est dit, et Pelosi, qui n’a pas oublié que la Chine l’a expulsée de Pékin en 1991 alors qu’elle voulait y célébrer Tien An men, pourrait bien forcer l’équipage de son avion de l’Air Force à se poser à Taïwan pour lmui permettre de faire sa visite touristique.
« La question est donc : Pelosi se rendra-t-elle à Taiwan comme prévu ? Ou ‘Joe-le-chinetoque’ Biden va-t-il continuer à se plier aux exigences et aux menaces de Pékin et annuler le voyage ? Une question plus intrigante : Si Joe-le-chinetoque’ Biden dit non, Pelosi s'y rendra-t-elle quand même, et que Joe-le-chinetoque’ aille donc se faire voir ? [...]
» La forte position progressiste de la Speaker sur les affaires mondiales remonte à son mandat à la commission du renseignement de la Chambre des représentants et au groupe qui contrôle le budget du département d'État. Elle a voté contre l'autorisation de la guerre en Irak en 2002, alors que son homologue du Sénat Chuck Schumer l'a soutenue.
» Mais elle a également fait preuve de fermeté lorsqu'il s'est agi de défendre les idéaux démocratiques et les droits de l'homme, en poussant l'administration Obama à frapper la Syrie après que son gouvernement ait utilisé des armes chimiques en 2013. [Ndlr... version US totalement désinfectée et asptisée]
» Le caractère indépendant et belliqueux de Mme Pelosi est toutefois mieux résumé par un antagonisme de plusieurs décennies avec la Chine, qui a marqué son passage dans le service public. Dans une interview accordée cette semaine, Mme Pelosi a déclaré qu'elle considérait que les objectifs de la politique étrangère américaine étaient triples : la sécurité, les intérêts économiques et “l'honneur de nos valeurs”.
» “Si vous ne pouvez pas défendre les droits de l'homme en Chine en raison d'intérêts commerciaux”, a récemment déclaré Pelosi, “vous perdez toute autorité morale pour en parler en tout lieu”.
» Loin de moi l'idée d'être d'accord avec tout ce qui sort de la bouche de cette femme au stade 4 du TDS [‘Trump Dementia Symptom’], mais je me trouve en terrain inconnu, ici, en étant d'accord avec chaque mot qu'elle a dit ci-dessus. »
Comme on le voit, la folie est présente partout et dans tous les sens selon les problèmes, c’est-à-dire les crises provoquées par les USA que vous abordez. Peut-être les plus anxieux et les plus épouvantés dans cette affaire sont-ils les gens du Pentagone avec leur USS Ronald Reagan dont son contingent de F-35 bénéficie des plus extraordinaires restrictions de vol et de combat, dont même un SPAD de 1917 ne serait pas embarrassé. Il n’est pas assuré qu’eux-mêmes, les militaires, soient assurés des intentions de Pelosi, et il leur faut tout prévoir, y compris un affrontement qui ne serait rien de moins qu’un excellent prélude à une Troisième Guerre mondiale.
On remarquera que, dans cette étrange affaire, les deux protagonistes sont finalement le premier et le troisième personnage de l’État, des puissants États-Unis d’Amérique, – un président de 79 ans en état de dementia senile et qui rebondit de Covid en Covid, et une Speaker de la Chambre de 82 ans qui entend régenter en cette occasion, comme bouquet final de sa carrière, une épreuve de force de dimension planétaire. C’est toute l’éternelle jeunesse de la pensée de la Grande République qui régit le monde qui est aujourd’hui contenue dans ce déplacement du mois d’août dans les provinces asiatiques des USA (dont la Chine de Xi fait évidemment partie). D’une part, l’on s’occupe comme on peut dans le mois creux de l’été si propice aux guerres mondiales, d’autre part la tragédie-bouffe est en mode de surpuissance dans ces deux composants, et nous-mêmes en bons esprits pleins de l’espérances que leur antagonisme accélère l’effet habituellement induit de l’autodestruction.
Ou bien, tout cela se terminera-t-il par un ‘flop’ dont on a l’habitude, en attendant le prochain épisode. Alors, une chose serait sûre : il y aura un prochain épisode jusqu’à ce qu’enfin la chose éclate, et que ‘Joe-le-chinetoque’ ou Dame Pelosi fasse sécession.
Peut-être, sans doute, certainement, la seule personne au monde qui enrage complètement dans cet épisode, c’est le président Zelenski dans ses terres du Zelenskistan ; car l’on comprend aussitôt qu’il perd brusquement, dans tous les cas pour l’épisode, la vedette qu’il tient avec constance depuis plusieurs mois... En effet, si Pelosi décidait brusquement que Taïwan a bien plus besoin encore que l’Ukraine de ces fameux lance-fusées HIMARS, et mettait en branle la Chambre pour que certains d’entre eux promis à Zelenski soient redirigés sur Taïwan ? Car, voyez-vous, tout est possible avec ‘Wasington In Wonderland’...
... En attendant, justement, on reproduit ci-dessous un texte de ‘WSWS.org’ de ce jour, qui contient le fiel habituel anti-impérialiste/USA du site trotskiste, mais également, scrupuleusement recensés, tous les détails de la susdite tragédie-bouffe dont on peut apprécier qu’elle contient tous les ingrédients crisologiques requis. Le titre original du texte de ‘WSWS.org’, qui nous annonce la montée de la tension, est celui-ci :
« Les tensions militaires et politiques s'intensifient en raison de la menace d'une visite de Pelosi à Taïwan. »
« Les menaces provocatrices persistantes d'une visite de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, dans un avion militaire à Taïwan, que la Chine considère comme faisant partie du continent, ont attisé des tensions mondiales déjà vives, ainsi qu'une crise politique et militaire à Washington.
» Pelosi, qui s'est déjà lancée dans sa mission en Asie de l'Est avec une délégation de six personnes composée de dirigeants démocrates du Congrès, a délibérément refusé d'exclure d'atterrir à Taïwan, malgré les avertissements de Pékin selon lesquels tout voyage de ce type susciterait une résistance.
» Que la visite de Pelosi ait lieu ou non, elle a déjà servi à rapprocher la confrontation des États-Unis avec la Chine, que Washington a désignée comme une menace pour son hégémonie en Asie-Pacifique et dans le monde, d'une guerre nucléaire potentiellement désastreuse.
» Une déclaration officielle publiée par Mme Pelosi dimanche, après une escale à Hawaï, fait état de discussions de haut niveau avec les chefs militaires du commandement indo-pacifique américain au sujet d'un vol vers Taïwan accompagné d'avions de chasse américains.
» Mme Pelosi a déclaré que sa mission serait axée sur "la sécurité mutuelle, le partenariat économique et la gouvernance démocratique" et qu'elle se rendrait à Singapour, en Malaisie, en Corée du Sud et au Japon. Aucune mention de Taïwan n'a été faite, conformément au secret qui entoure le voyage.
» Elle poursuit : "Après une escale de ravitaillement à Hawaï, nous avons eu l'honneur d'assister à un briefing du leadership de l'USINDOPACOM, ainsi qu'à une visite du mémorial de Pearl Harbor." Le commandement indo-pacifique serait directement impliqué dans toute opération d'escorte de la délégation de Pelosi vers et depuis Taïwan.
» Mme Pelosi a refusé de rendre publique toute information sur le calendrier de son itinéraire, affirmant que cela constituerait une menace pour sa sécurité - insinuant que la Chine la mettrait en danger. Aujourd'hui et demain, elle se trouve à Singapour, selon les médias locaux.
» Le Wall Street Journal, qui fait pression pour que le voyage ait lieu, a rapporté ce week-end : "Des préparatifs logistiques étaient en cours pour une escale à Taïwan au cas où la décision de s'y rendre serait finalisée, ont déclaré des personnes au fait de la question."
» Pour ajouter à la tension avec la Chine, le porte-avions nucléaire d’attaque USS Ronald Reagan et son groupe de combat, comprenant un destroyer et un croiseur à missiles guidés, se trouvent actuellement en mer de Chine méridionale, à distance de frappe de Taïwan.
» En raison du danger évident d'un affrontement militaire, aux conséquences inconnues, des divisions ont manifestement éclaté au sein de l'administration Biden et du Pentagone au sujet de l'envoi de Pelosi à Taïwan.
» Cette crise est probablement exacerbée par le fait que le président américain Joe Biden, âgé de 79 ans, a été victime d'une deuxième infection au COVID en l'espace de quelques jours, après avoir tenté de faire passer la première maladie pour bénigne.
» Mercredi dernier, M. Biden a déclaré aux journalistes qu'il pensait que l'armée américaine estimait qu'une visite de Mme Pelosi à Taïwan n'était "pas une bonne idée pour le moment". Dans le même temps, la Maison Blanche a insisté sur le fait qu'elle n'avait aucune compétence sur la décision de Mme Pelosi de se rendre à Taïwan, même dans un avion militaire.
» Le Pentagone a fait des préparatifs pour le vol à venir. Le président américain des chefs d'état-major interarmées, le général Mark Milley, a déclaré la semaine dernière que les forces armées américaines étaient prêtes à "faire ce qui est nécessaire pour assurer le bon déroulement de sa visite en toute sécurité".
» Les dangers d'un affrontement militaire ont été soulignés lorsque le gouvernement chinois a annoncé jeudi dernier sur les médias d'État qu'il organisait des exercices militaires à balles réelles dans le détroit de Taïwan, à environ 120 kilomètres de la côte taïwanaise. Des images vidéo de ces exercices ont ensuite été diffusées sur le principal réseau de télévision chinois, CCTV. Dans sa partie la plus étroite, le détroit de Taiwan ne fait que 130 kilomètres de large.
» Le communiqué précise que les manœuvres, qui se sont déroulées sur une période de 13 heures dimanche, heure locale, étaient annoncées comme ayant un champ d’action limité au large de l'île de Pingtan, dans la province de Fujian. Il a toutefois été précisé que toute pénétration dans les eaux du détroit de Taiwan, entre Taiwan et le continent, avait été interdite.
» L'administration chinoise de la sécurité maritime a déclaré que ses garde-côtes organiseraient également un exercice en mer de Chine méridionale, au large de la province de Guangzhou, ce lundi. Les médias d'État ont en outre diffusé des images d'un destroyer chinois faisant feu en mer de Chine méridionale, dans laquelle le groupe de porte-avions USS Ronald Reagan devrait évoluer.
» Pour aggraver les tensions, le gouvernement taïwanais a procédé à des exercices de défense à grande échelle, notamment des exercices de raid aérien dans les grandes villes qui ont contraint des millions d'habitants à s'abriter au son des sirènes.
» L'armée de l'île a simulé une attaque contre la base navale de Su'ao, un important port militaire situé dans le nord-est de Taïwan. Des Mirage 2000 et des F-16 ont simulé l’interception d’avions de combat venant de l'est, des hélicoptères simulant l’attaque de sous-marins et des destroyers à missiles guidés effectuant des tirs de canons, de missiles et de torpilles.
» Mardi dernier, la présidente de Taiwan, Tsai Ing-wen, a personnellement inspecté les exercices militaires à balles réelles. Les exercices ont démontré "la capacité et la détermination de nos militaires à défendre notre pays", a déclaré Tsai aux troupes après coup. Le gouvernement de la ville de Taipei a déclaré que l'objectif des exercices de raid aérien était d'apprendre au public l'emplacement des abris anti-bombes "en cas de guerre".
» Malgré les dangers évidents, y compris pour Mme Pelosi elle-même, âgée de 82 ans, des personnalités du Congrès américain et de l'appareil de sécurité l'ont exhortée à se rendre sur place, déclarant que Pékin ne devrait pas être autorisé à "dicter" les termes de l'engagement des États-Unis envers Taïwan.
» Le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré mardi que "si elle ne part pas maintenant, elle offre à la Chine une sorte de victoire". Le chef de la minorité de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ajouté qu'il souhaitait diriger une délégation du Congrès sur place s'il était élu président de la Chambre.
» Cette orchestration d’une partition de tambours de guerre est du type bipartisan. Le président démocrate de la commission des services armés de la Chambre, Adam Smith, a déclaré : "Je ne pense pas que nous devrions laisser la Chine nous dicter notre conduite".
» Dans le New York Times, les spécialistes de la sécurité Bonnie Glaser et Zack Cooper ont apporté un éclairage sur la crise qui secoue la Maison Blanche. Ils mettent en garde contre le déclenchement d'une guerre potentielle. "Une seule étincelle pourrait transformer cette situation explosive en une crise qui dégénérerait en conflit militaire. La visite de Nancy Pelosi à Taiwan pourrait la fournir", ont-ils déclaré.
» Lors d'un appel téléphonique avec M. Biden la semaine dernière, le président chinois Xi Jinping s'est catégoriquement opposé à une visite de Mme Pelosi, deuxième dans l'ordre de succession à la présidence américaine, sur l'île. Cette visite constituerait une violation manifeste de la politique d'une seule Chine, en vertu de laquelle les États-Unis ne reconnaissent pas Taïwan comme un pays depuis 1979.
» L'éditorial d'hier du China Daily, la publication officielle du gouvernement, a également lancé un avertissement : "La visite proposée par la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, sur l'île, si elle se concrétise, constituera une grave violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Chine et ébranlera sérieusement les fondements politiques des relations sino-américaines".
» Mais l'affaire Pelosi n'est pas un développement isolé. Les administrations américaines successives, d'Obama à Biden en passant par Trump, ont de plus en plus éviscéré la politique d'une seule Chine, notamment en envoyant des troupes, une aide militaire et des délégations à Taïwan.
» À l'heure actuelle, le groupe d'attaque Ronald Reagan croise en mer de Chine méridionale, effectuant des "exercices de frappe maritime", censés être une "patrouille de routine", a déclaré le commandant Hayley Sims, officier des relations publiques de la 7e flotte américaine basée au Japon.
» La présence du ministre de la marine Carlos Del Toro à bord du porte-avions montre qu’on est loin d’une mission de routine. Le ministre a publié une déclaration accusant des pays non nommés de "déformer" les opérations maritimes américaines, dans le but de "revendiquer les ressources des autres".
» La réalité est que Washington est l'agresseur, poursuivant trois décennies de guerres sans fin pour affirmer sa domination mondiale. Tout comme ils ont poussé la Russie à une invasion catastrophique de l'Ukraine en étendant l'OTAN aux frontières de la Russie et en renforçant l'armée ukrainienne, les États-Unis transforment Taïwan en rampe de lancement pour une guerre avec la Chine.
» En plus de cibler la Chine, considérée comme la principale menace pour la puissance américaine, l'administration Biden répond à une crise sociale, économique et politique qui s'aggrave chez elle en utilisant la guerre comme moyen de détourner les luttes croissantes de la classe ouvrière pour cibler un prétendu ennemi étranger. »