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5353Obama, le Grand-Prêtre, nous l’avait bien dit du temps où l’actuel président était son vice-président, en une formule dont nous n’avons pas fini de savourer le goût prophétique, qui ne cesse de résonner par sa finesse décisive et si crue :
« Il ne faut jamais sous-estimer la capacité de Joe [Biden] à foutre la merde. »
En un sens paradoxal, Biden le démontre une fois de plus, indirectement mais avec la plus grande clarté, à mesure que s’amoncellent les avatars, témoignages, aveux, réponses aux questions et pires questions encore, concernant l’extraordinaire irresponsabilité perverse, avide, aveugle et diaboliquement stupide de son fils Hunter. Il ne fait aucun doute, comme nous percevons la chose, que le père a vécu sous l’empire du fils dès que Hunter fut en âge de faire des conneries, avec Joe comme fasciné par le degré de vice du fils, comme s’il avait sous les yeux le stéréotype de ce qu’il aurait dû être, lui. Moyennant quoi, Joe soutint de toutes ses forces et de toute son influence toutes les envolées de Hunter.
Il en résulte aujourd’hui que les deux grands scandales de la Grande République, – ceux qui vont vous rendre la vie facile en 2024, l’élimination de Trump et la protection de Biden, – sont devenus “complémentaires” et connectés entre eux, alors qu’il était essentiel et vital pour les démocrates de tenir séparés. Interviewé par ‘SputnikNews’, Tom Fitton, président du groupe de surveillance civique (de tendance conservatrice) ‘Judicial Watch’, l’explique parfaitement :
« Le directeur de cette organisation à but non lucratif a accusé le président Biden et le chef du département de la justice, Merrick Garland, de “tenter d'emprisonner” Trump et d'en faire “un prisonnier politique” afin de détourner l'attention du public des “preuves concluantes” de la “corruption personnelle” du président Biden liée au trafic d'influence politique présumé de son fils et de lui-même, moyennant rémunération. »
Ces remarques viennent en commentaire de l’annonce que Trump est l’objet d’une troisième inculpation, cette fois pour avoir déployé des efforts qui sont qualifier d’“illégaux” pour faire annuler des résultats de l’élection de 2020. Le DoJ, toujours aussi incontrôlable mais néanmoins poussé par la haine antiTrump des démocrates et de sa bureaucratie en général, dispose aujourd’hui d’un dossier impressionnant, que Fitton résume de la sorte :
« “Cet acte d'accusation est une menace et un acte d'intimidation de la part du Parti démocrate à l'encontre de tous ses opposants politiques. Le message du régime Biden est le suivant : “Nous vous mettrons en prison si vous contestez les élections”. Une élection libre et équitable en 2024 est officiellement impossible”.
» “L'administration Biden a laissé derrière elle l'État de droit et la Constitution américaine avec sa dernière mise en accusation du président Trump pour avoir osé contester l'élection présidentielle de 2020, comme c'est son droit sacré en tant que président, citoyen et candidat en vertu du droit de l'État, du droit fédéral et du droit constitutionnel”. »
Tandis que Trump clame son innocence d’une voix de stentor qui résonnent partout dans les meetings électoraux, son équipe de campagne évoque le nazisme des années 1930 pour décrire la “chasse aux sorcières” dont est l’objet l’ancien président. En fait, on ne se trouve nullement au cœur d’un système totalitaire en formation tentant de faire tomber un adversaire politique, mais au cœur d’un système judiciaire devenu complètement fou. Lorsque nous disons que le DoJ est “toujours aussi incontrôlable”, nous parlons de la paranoïa d’un système bureaucratique effectivement hors de tout contrôle, et qui exerce sa puissance sur une cible bien déterminée, sans souci, ni de légalité, ni de crédibilité, ni même de l’apparence du simple bon sens et de l’équité.
Les nazis et les bolchéviques mentaient comme des démocrates américanistes, mais ils ne cédaient pas à la paranoïa schizophrénique d’une seule cible coupable de tout. Ils massacraient dans tous les sens et c’était un moyen d’établir la terreur, nullement la recherche d’une performance juridique ou policière mesurable selon les seules références du ‘règne de la quantité’ ramené à cette seule cible de la performance emballée dans un paquet-cadeau illustré d’un labyrinthe (le système juridique américaniste) où plus d’un fou s’est perdu à jamais.
Pour l’exemple, et pour récompenser la sagesse et la patience du lecteur moyen, on donne ici quelques détails sur l’état potentiel des lieux trumpistes vis-à-vis de la justice, en sachant bien que l’ancien président est passible, si toutes les accusations dont retenues contre lui et assorties d’une peine exemplaire, de 641 ans de prisons, ou, distribués par saucissonnage humanitaire, de 25 peines de prison à perpétuité exécutables à la suite, consécutivement certes mais, – selon notre juridistique prise en compte des témoins métaphysiques qui réapparaitraient, – s’accomplissant chacune jusqu’à son terme, c’est-à-dire la fin de la vie, alors qu’il est nécessaire de la bonne marche de cette même vie pour enchaîner sur la perpétuité suivante... Voici donc à nouveau le Lapin Blanc d’Alice, se demandant comment il va pouvoir remplir de telles obligations auxquelles son honneur l’oblige – « ...En retard, je suis très-très en retard », nous informe-t-il...
« Donald Trump est le premier président de l'histoire des États-Unis à faire face à une inculpation pour crime, et a maintenant trois séries d'accusations en suspens contre lui – dont 34 chefs d'accusation de falsification de documents commerciaux liés à un prétendu gain à une ancienne star de cinéma pour adultes, et 31 chefs d'accusation liés au fait de “conserver délibérément des informations sur la défense nationale en vertu de la loi sur l'espionnage” pour le stockage de documents classifiés dans son domaine de Floride. Le dernier acte d'accusation comporte quatre chefs d'accusation pour tentatives présumées d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020, notamment : complot en vue de frauder les États-Unis, complot en vue d'entraver une procédure officielle, obstruction et tentative d'entrave à une procédure officielle et complot contre les droits.
S'il est reconnu coupable de tous les chefs d'accusation, l'ancien président des États-Unis pourrait écoper jusqu'à 641 ans de prison (soit plus de 25 condamnations à perpétuité consécutives). »
Il faut comprendre qu’il y a eu une évolution qui se marque de plus en plus fortement, à mesure que les inculpations de Trump s’empilent, à mesure que les accusation contre les Biden s’empilent. On l’a vu plus haut, on a évoqué ce basculement lorsqu’on a cité cette phrase de Ilya Tchoukanov, l’auteur de l’article en référence :
« ... [A]ccusé de“tenter d'emprisonner” Trump et d'en faire “un prisonnier politique” afin de détourner l'attention du public des “preuves concluantes” de la “corruption personnelle” du président Biden... »
On sait qu’il y a trois mois, voire même deux mois seulement, le commentaire était pour suggérer de freiner un peu les attaques contre Trump, puisqu’à chaque attaque contre l’ancien président, sa popularité augmentait. Le public sait parfaitement qu’il s’agit d’accusations et d’inculpations “politiques” pour empêcher Trump de se représenter. Mais voilà que l’équipe Biden, doté d’une vigoureuse souplesse intellectuelle dans la poursuite des divulgations progressives de l’incroyable écheveau de la famille Biden qui ne cesse d’étaler ses turpitudes et de s’incriminer comme l’on s’enfonce dans un cloaque plein de boue, renverse complètement la logique : désormais, il faut charger, charger, charger Trump, pour détourner l’attention de la barque-Biden qui prend eau de toutes parts, et dont la popularité coule elle aussi ! Mais, si chaque fois que Trump est attaqué sa popularité à lui, à Trump, augmente ? Oh là là, question embarrassante, avec plusieurs facteurs et non plus l’habituel “tous ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi”.
Si l’élection de 2024 avait lieu aujourd’hui, Trump l’emporterait par 45% contre 40% à Biden. Fitton, lui, a déjà tranché, – sans attendre Robert Kennedy qui pourrait apporter un peu d’exotisme...
« Une élection libre et équitable en 2024 est officiellement impossible. »
Mis en ligne le 2 août 2023 à 19H20