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639225 avril 2023 (14H35) – Il est intéressant de mesurer l’effet de la candidature du neveu de John Kennedy à la présidentielle-2024. Je me suis tout de suite intéressé à la nouvelle dès qu’elle eut acquis une réelle consistance, laissant penser que cette candidature aurait lieu, tandis qu’elle était largement ignorée. Ce fut chose faite, la candidature, quelques jours après cet article du 7 avril 2023 que j’avais délibérément placé dans l’ombre tragique de l’assassinat de Dallas, de novembre 1963.
Mon appréciation était que la charge tragique et bien réelle du nom contribuait à donner à l’événement une importance qu’on ne pouvait sous-estimer.
« Il est évident que la candidature de Kennedy va perturber le système de l’américanisme, – notamment parce que, à cause de son nom, il est plus difficile à écarter, à ostraciser, voire à être éliminé, – terme délicat pour un Kennedy. En bonne logique, on peut admettre que la candidature Kennedy peut trouver une ouverture en offrant aux démocrates une perspective nettement anti-guerre. On peut imaginer des alliances étranges, entre cette sorte de démocrates, – Tulsi Gabbard pourrait redevenir démocrate ! – et la droite populiste et libertarienne du parti républicain. Et pendant ce temps, les “fédéraux” seraient à la poursuite de Trump pour le mettre en prison sous le regard des balbutiements de Biden ? Vous imaginez le cirque ?! »
Le fait est que l’on a à la fois pas beaucoup et beaucoup parlé de cette candidature. La presseSystème l’a prise avec des pincettes, et souvent avec un côté pisse-vinaigre en raison des services à rendre au Système. Les Kennedy étaient adorés au début des années1960, aujourd’hui on se méfie d’eux parce qu’ils ont un peu trop réfléchi. Après tout, c’est bien “à cause” de l’assassinat de John que la CIA inventa le mot de “complotisme” en 1966, qui fait florès aujourd’hui, qui est comme un déclic pavlovien pour faire jaillir détestation et haine de tous ceux qui mettent en cause les vertus du Système et de ses narrative, – dont celle de l’exécution de JFK.
C’est à cause du climat incertain de tels arguments extrêmement improbables et irrationnels, que la candidature de JFK Jr. a rapidement évolué vers une posture antiSystème, jusqu’à même être acceptée comme telle par une partie importante de la presse alternative et de résistance (ADM ou ‘Alternative Dissidence Media’, disent certains). J’ignore si on l’accueille pour les bonnes raisons ; pour mon compte, ce sont plus que jamais des raisons à la fois tragiques et spirituelles, complètement développées par un livre qui est le préféré, comme il est le mien, de JFK Jr. sur l’assassinat de Dallas...
« Ce qui m’arrête, outre les convictions de RFK Jr. sur les assassinats, c’est la référence qu’il fait au livre ‘JFK et l’Indicible’ de James W. Douglass [...]
» L’accès à ce livre m’avait beaucoup apporté et il y a eu plusieurs articles sur ce site (22 novembre 2013) où il y est fait référence, et essentiellement lors de sa parution. Douglass, qui est un théologien, s’appuie pour sa réflexion métahistorique sur les travaux d’un moine trappiste [Thomas Merton] qui commenta ces affaires dans les années 1960 [...]
» La fin de l’article que ce livre avait véritablement suscité à cause de cette dimension métahistorique, – et nullement à cause de “révélations”, du “complotisme” à deux balles que nous serinent le Système et notre glorieuse presseSystème, et ainsi de suite, – était une mise en perspective et une actualisation pour montrer combien la réflexion, et de Douglass et de Merton, était plus que jamais de notre époque ; pour montrer qu’en fait notre époque en est l’aboutissement et que l’assassinat de Dallas en est la cause événementielle. »
C’est donc pour cette raison fondamentalement, – ce lien avec l’assassinat de novembre1963, – que j’ai accueilli avec bienveillance la candidature de RFK Jr. Et c’est pour cette raison, parce que je retrouve la même démarche, qu’il m’a semblé intéressant après tout de reprendre l’article de Homard James Kunstler du même jour (7 avril). Je donne ici un extrait important de l’article que je reprends complètement ci-dessous, où Kunstler explique la raison de son accueil également bienveillant de la candidature du fils de Robert Kennedy, assassiné en 1968.
C’est me semble-t-il pour ces mêmes raisons improbables et irrationnelles en un sens, que Kunstler présente son choix... Le lien entre novembre 1963 et aujourd’hui est clairement tracé, et j’y trouve une grande cohérence qui, finalement, me fait considérer l’article de Kunstler comme une référence des plus satisfaisantes pour commenter la candidature de RFK Jr.
« Je vais maintenant vous dire quelque chose qui va vous étonner, quelque chose qui se cache peut-être dans un coin tranquille de votre propre cerveau, quelque chose qui, pour ma génération, s’y cache depuis des décennies, et c’est ceci : il existe dans la psyché américaine un désir profond et primaire de corriger les dommages causés à notre pays par les meurtres de John F. Kennedy et de son frère Robert. C’est exactement ce 22 novembre 1963 que notre nation a déraillé, et de nombreux Américains l’ont compris. RFK Jr. a déclaré sans ambiguïté qu’il pensait que la CIA avait tué son oncle, le président. Et il a récemment soutenu la libération conditionnelle de l’assassin de son père, Sirhan B. Sirhan, suggérant que l’assassinat de Bobby ne se résumait pas à ce pigeon.
» Voici le cœur du problème : ce désir de corriger les abominations de l’histoire est un sentiment bien plus fort que tout ce qui tourbillonne actuellement dans le brouillard d’émotions qui saisit une nation in extremis, certainement plus fort que toutes les conneries intégrées dans l’équité, la diversité et l’inclusion et les aspirations de mauvaise foi du bouhaha autour du changement climatique / de la Grande Réinitialisation. RFK Jr. représente un moyen de sortir de tout cela. Il pourrait être assez fort et honorable pour en faire notre nouvelle réalité nationale. »
Je n’avais pas lu l’original de Kunstler du 7 avril. Finalement, je l’ai lu lorsque le ‘Sakerfrancophone’ en a publié la traduction, le 22 avril 2023. Tout cela suppose une réflexion inconsciente, un lien mystérieux, une reconnaissance commune pour ceux qui vécurent cette époque d’avoir assisté au grand événement qui précipita la déstabilisation et la déstructuration qui se sont ensuite développées jusqu’à nous, pour nous autres qui pouvons mesurer le résultat de tout cela après en avoir entendu le brouhaha tragique de la cause initiale.
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L’acceptation apparemment généralisée de l’idée que “Joe Biden” se présentera à nouveau à l’élection présidentielle est une preuve supplémentaire – comme s’il en fallait une – que nous vivons dans une société mentalement malade. C’est tellement absurde qu’on en vient à se demander si les “vaccins” ARNm désactivent vraiment (comme le veut la rumeur) l’activité des lobes frontaux. Avez-vous vu ce dégénéré s’approcher du micro de la Maison Blanche pour faire des remarques scénarisées sur la fusillade de l’école de Nashville, puis dériver vers plusieurs minutes de badinage non scénarisé sur le fait qu’il est descendu chercher de la glace aux pépites de chocolat ? Voilà l’actuel leader du monde libre.
Il n’est pas nécessaire d’insister sur le chemin de destruction que le régime de “Joe Biden” a tracé à travers notre pays en un peu plus de deux ans. Mais vous devez sentir nerveusement que nous sommes sur le point de récolter ce que cette cabale a semé. L’Amérique s’effondre. “JB” a permis à une bureaucratie dévoyée de faire de nous un pays vicieusement non-libre. Notre sordide projet ukrainien est en train de détruire la société occidentale. Le reste du monde l’a remarqué et se désolidarise rapidement de nous, en particulier de l’utilisation de notre dollar pour le commerce et l’investissement.
Ils sont en train de préparer une catastrophe économique pire que la Grande Dépression. Ils ont torpillé l’État de droit. La folie sociale marxiste Woke qu’ils ont déclenchée a désorganisé des millions de jeunes esprits. Ils font des heures supplémentaires pour détruire le langage afin que nous ne sachions plus de quoi nous parlons. Leurs courses aux races et aux sexes ont fait de nous une nation de clowns. Le pire de nous-mêmes est valorisé et le meilleur annulé. Ils ont perverti le processus électoral. Et il est de plus en plus évident qu’ils ont handicapé et tué au moins un million de personnes avec leur tyrannie médicale.
Vous avez peut-être remarqué que Robert F. Kennedy Jr. a annoncé qu’il se présentait aux élections présidentielles en tant que Démocrate. Je peux me tromper, mais il me semble que cela change tout. Tout d’abord, permettez-moi de vous dire quelque chose d’intéressant à propos de RFK Jr. Malgré son nom de famille et tout le bagage qui l’accompagne, il n’est pas le moins du monde impérial. Il est sans prétention. Il communique dans un anglais simple (et avec un larynx endommagé). Je doute qu’il ait eu l’idée de se présenter aux élections jusqu’à aujourd’hui. Mais il arrive que l’esprit du temps vous appelle et que vous deviez faire un pas en avant, même si vous savez très bien que vous risquez de vous faire tuer en le faisant.
La vie de M. Kennedy a été un parcours de héros semé d’embûches. Il a été un jeune homme troublé, parfois perdu dans la drogue. Son mariage s’est terminé le plus mal possible (suicide de sa femme). Il a consacré les vingt-cinq dernières années à lutter contre la menace croissante que représente Big Pharma, et il l’a fait avec beaucoup de courage, si l’on considère que le gouvernement américain soutient les déprédations de Pharma. Il a écrit LE livre sur le Dr Anthony Fauci, et c’est un livre d’enfer. Il se présente en opposition à presque tout ce que le parti Démocrate représente aujourd’hui. Cela peut paraître étrange, mais je soupçonne qu’une grande partie des Démocrates de base sont secrètement impatients de se débarrasser du despotisme de l’État profond qui recouvre le parti comme une couverture antivariolique. Pour beaucoup, ce sera comme se réveiller d’un cauchemar.
Je vais maintenant vous dire quelque chose qui va vous étonner, quelque chose qui se cache peut-être dans un coin tranquille de votre propre cerveau, quelque chose qui, pour ma génération, s’y cache depuis des décennies, et c’est ceci : il existe dans la psyché américaine un désir profond et primaire de corriger les dommages causés à notre pays par les meurtres de John F. Kennedy et de son frère Robert. C’est exactement ce 22 novembre 1963 que notre nation a déraillé, et de nombreux Américains l’ont compris. RFK Jr. a déclaré sans ambiguïté qu’il pensait que la CIA avait tué son oncle, le président. Et il a récemment soutenu la libération conditionnelle de l’assassin de son père, Sirhan B. Sirhan, suggérant que l’assassinat de Bobby ne se résumait pas à ce pigeon.
Voici le cœur du problème : ce désir de corriger les abominations de l’histoire est un sentiment bien plus fort que tout ce qui tourbillonne actuellement dans le brouillard d’émotions qui saisit une nation in extremis, certainement plus fort que toutes les conneries intégrées dans l’équité, la diversité et l’inclusion et les aspirations de mauvaise foi du brouhaha autour du changement climatique / de la Grande Réinitialisation. RFK Jr. représente un moyen de sortir de tout cela. Il pourrait être assez fort et honorable pour en faire notre nouvelle réalité nationale.
Et puis il y a M. Trump. Il a suivi son propre parcours de héros, encore plus étrange, compte tenu de ses origines dans l’immobilier et le showbiz, et de ses peccadilles personnelles. M. Trump a également reconnu le mal qui se préparait dans notre pays et il a entrepris d’y remédier. Il a été attaqué injustement et sans relâche par des personnes de mauvaise foi et mal intentionnées, même aujourd’hui, alors qu’il fait face à des poursuites politiques absurdes à Manhattan. On ne peut qu’admirer sa force d’âme et sa résistance face à une telle masse de mauvaise foi officielle. Lors de son premier passage à la Maison-Blanche, M. Trump a en quelque sorte raté son coup. Il a eu de nombreuses occasions de désarmer et de licencier des antagonistes comme Christopher Wray et les généraux perfides qui n’ont cessé de le poignarder dans le dos, mais il ne l’a pas fait. Il s’est fait avoir dans l’affaire Covid et n’a toujours pas renoncé aux « vaccins » mortels mis au point dans le cadre de l’escroquerie Warp Speed.
Bien que je considère l’affaire new-yorkaise intentée par le procureur Alvin Bragg comme un mauvais coup, sur lequel M. Trump l’emportera, et bien que je le reconnaisse comme le leader actuel de la bataille contre un putsch mondialiste, je pense que M. Kennedy serait un bien meilleur choix pour nettoyer le gâchis qui a été fait de nous. J’ai été particulièrement troublé par le discours de M. Trump à Mar-a-Lago le soir de son inculpation. Je sais que beaucoup trouvent ses manières charmantes, mais pour moi, sa façon de parler semble enfantine et bizarrement inarticulée – et la dernière chose dont ce pays a besoin, c’est d’une plus grande confusion rhétorique. Je suis également troublé par les artifices histrioniques qui l’accompagnent – la musique grandiose, la myriade de drapeaux et de sceaux. En fait, cela a un goût de république bananière.
M. Kennedy, en revanche, apporte une humilité solennelle à la scène. Même avec sa voix chevrotante, il s’exprime clairement et avec perspicacité. C’est un excellent écrivain. Il me rappelle beaucoup plus ce qui était bon dans notre pays et les hommes qu’il a produits que le flamboyant Golem d’or de la grandeur. Je vais suivre cela de près. Cela va être sacrément intéressant et j’espère que ces salauds n’essaieront pas de le tuer, parce que ce serait vraiment la fin pour nous.
Selon ses propres termes :
L’effondrement de l’influence des États-Unis sur l’Arabie saoudite et les nouvelles alliances du Royaume avec la Chine et l’Iran sont des emblèmes douloureux de l’échec lamentable de la stratégie néocon qui consistait à maintenir l’hégémonie mondiale des États-Unis par des projections agressives de puissance militaire. La Chine a supplanté l’empire américain en projetant habilement sa puissance économique. Au cours de la dernière décennie, notre pays a dépensé des milliers de milliards pour bombarder des routes, des ports, des ponts et des aéroports. La Chine a dépensé l’équivalent pour construire l’équivalent dans les pays en développement. La guerre en Ukraine est l’effondrement final de l’éphémère « siècle américain » des néoconservateurs. Les projets néocons en Irak et en Ukraine ont coûté 8 100 milliards de dollars, vidé notre classe moyenne de sa substance, fait de la puissance militaire et de l’autorité morale des États-Unis la risée de tous, poussé la Chine et la Russie à former une alliance invincible, détruit le dollar en tant que monnaie mondiale, coûté des millions de vies et n’ont rien fait pour faire progresser la démocratie ou gagner des amitiés ou de l’influence.