RapSit-USA2024 : la dame de cœur des Soros

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RapSit-USA2024 : la dame de coeur des Soros

• Un “portrait” de Kamala Harris vue, notamment, du point de vue de ses rapports avec les Soros (père et fils). • Grande connivence révolutionnaire , bien dans le style Soros. • Avec un texte très bien achalandé de Maxime Souchkov.

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On lira avec intérêt cet article publié par RT-français, non seulement pour la thèse qu’il y développe que pour les détails, – certains inédits pour notre compte, – qu’il donne pour l’étayer. L’auteur, Maxime Souchkov, directeur de l’Institut d’études internationales du MGIMO (IIS, think tank du ministère russe des affaires étrangères), fournit un travail digne d’un journaliste spécialisé US qui disposerait de connexions importantes dans les milieux dirigeants de Washington, surtout démocrates, saupoudrés de CIA par-ci par-là. On comprend que les services russes travaillent avec profit la soupe incroyable qu’est devenue la politique américaniste.

Il s’agit donc de faire de Kamala Harris une créature des Soros ; on dit bien “des Soros”, car c’est Alexander, le fils de George, qui est à la manœuvre dans ce cas, comme digne complément puis successeur de son père (George, 92 ans). La nouvelle, – également inédite pour nous, pauvre de nous, – qu’Alexander s’est fiancé à Huma Abedin est du plus grand intérêt et elle est extrêmement significative. Abedin a joué un rôle essentiel auprès d’Hillary Clinton, qui l’appelait “ma seconde fille”, notamment pendant la campagne électorale de 2016. Même si cela s’est terminé par un échec et par le départ d’Abedin de l’équipe Hillary, Abedin est restée “sa seconde fille”, ce qui devrait faire d’Hillary la belle-mère par alliance du fils de Soros, – comme le destin est coquin, n’est-il pas ?

Et voilà ce qu’on écrivait dans le texte référencé sur Abedin en octobre 2016 :

« L'influence d'Abedin sur ces questions, y compris la révélation dans l'article de Sperry qu'“Abedin possédait beaucoup plus de pouvoir” sur le personnel, l'emploi du temps et la sécurité de Clinton que d'autres anciens chefs de cabinet, est particulièrement préoccupante compte tenu des liens qu'Abedin entretient avec le royaume d'Arabie saoudite et la Ligue mondiale musulmane, un groupe dont Hillary Clinton elle-même a déclaré en 2009 qu'il finançait le terrorisme. »

... Et tout cela se retrouve regroupé autour de Kamala Harris. Tout le monde est au rendez-vous : la première, Clinton a soutenu la candidature d’Harris après l’élimination de Biden dans une opération du type regime change/coup d’État. Alexander s’est rendu 21 fois à la Maison-Blanche dans les années 2021-2024, essentiellement sinon exclusivement pour voir Kamala. Huma était souvent de la fête, et donc les Clinton en soutien actif. Et ainsi de suite, pourrait-on dire...

Par conséquent il semble bien que poser la question (« Kamala est-elle la candidate de Soros ? »), c’est y répondre. On notera tout de même qu’elle, Kamala, n’en est pas plus habile ni brillante pour cela, et Souchkov ne manque pas de mettre l’accent sur les innombrables contradictions et absences d’orientation de l’ancienne sénatrice de Californie devenue candidate à l’égale d’une déesse déguisée en Messie pour sauver l’Amérique. Par exemple, lorsqu’elle était sénatrice et jusqu’à très récemment, elle s’enorgueillissait de son origine indienne (« La première sénatrice d’origine indo-américaine et donc de descendance indienne ») ; et là, depuis quelques jours qu’elle fréquente les associations d’Africains-Américains pour obtenir leur vote, elle est brusquement devenue black et bien black, sous l’appréciation ironique de Trump dont la remarque fut qualifiée «  d’un goût douteux », quasi-raciste, par un brave petit journaliste blanc-belge (RTBF) commis au commentaire ; quant à sa famille, elle apprécie diversement les virages à 180° de notre indo-américaine passée africaine-américaine.

Voyez donc ce portrait de Kamala Harris : égale à elle-même, comme elle se montre en toute franchise, sans engagement, sans loyauté, sans rectitude ni droiture, sans vergogne et sans scrupule (le scrupule, ça tache), aussi ferme qu’un éclair au chocolat et effectivement créature des Soros, Satan-Senior et Satan-Junior, – pourquoi en serait-il autrement, elle leur correspond tellement bien ?

dde.org

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Kamala est-elle la candidate de Soros ?

Le milliardaire hongrois a peut-être décroché le gros lot avec la candidate démocrate pressentie à l’élection présidentielle américaine.

La vieille blague selon laquelle une “révolution de couleur” est impossible aux États-Unis parce qu’il n’y a pas d’ambassade américaine ne semble plus aussi ridicule. Surtout venant de ceux qui ont suivi de près les affaires américaines ces dernières semaines.

Nous avons vu le retrait soudain du président en exercice de la course électorale, le soutien précipitamment apporté à sa remplaçante, considérée il y a à peine quelques semaines comme une héritière improbable, et la sombre histoire de l’attentat contre le candidat de l’opposition. De plus, cerise sur le gâteau, le nom de Soros, qui a figuré dans toutes les “révolutions de couleur”, a de nouveau envahi les colonnes journalistiques.

Le nom de George Soros est depuis longtemps familier. Âgé de maintenant 93 ans, il a, contrairement à Biden, organisé à temps la transition de son entreprise familiale, transférant les principaux actifs à son fils Alexander, âgé de 38 ans.

Le jeune Soros n’est jamais resté les bras croisés. Mais si ses démarches à l’étranger ne méritent guère d’attention (il poursuit le travail de son père sur la « diffusion de la démocratie » dans l’esprit de Soros), l’activité intense d’Alexander aux États-Unis mêmes ont fait l’objet d’une attention accrue dans le contexte de la campagne électorale en cours. Pour montrer à quel point il y est engagé, il suffit de dire que les Soros et les Clinton ont été les premiers à soutenir le remplacement de Biden par Kamala Harris en tant que candidate démocrate.

Soros Jr. chez lui à la Maison Blanche

 Soros Jr. fréquente assidument la Maison Blanche : entre janvier 2021 et mai 2023, le registre des visiteurs a recensé 20 visites. Sa 21e apparition date du 31 mai. Il est arrivé à la résidence de la vice-présidente Kamala Harris en compagnie de sept grands sponsors du Parti démocrate et d’une jeune mannequin nommée Savannah Whitema. Ils sont restés chez Harris de 16 heures à minuit. Les détails de la conversation n’ont pas été divulgués. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils ont discuté de l’élection présidentielle.

Mais huit heures en compagnie de la deuxième personne la plus influente du pays au beau milieu de la semaine de travail, c’est beaucoup, même pour un donateur précieux. Mais les vieux amis ont toujours des sujets de conversation. Les Soros étant depuis longtemps ami avec Harris, George a soutenu Kamala quand elle était procureure en Californie.

Au fil des ans, de l’Amérique latine et de l’ex-Union soviétique au Moyen-Orient et à l’Asie du Sud-Est, le milliardaire hongrois s’est mêlé de politique intérieure et a parrainé des changements de gouvernement. Les États-Unis ne font pas exception. Mais le système américain est différent, ce qui signifie que ce changement est mieux initié au niveau des départements et des États. C’est pourquoi les organisations de Soros ont investi dans des politiciens et des législateurs locaux qui sont majoritairement « progressistes », c’est-à-dire à gauche du spectre idéologique. 

Soros a compris l’Amérique

L’un des premiers à attirer l’attention sur cette pratique a été Elon Musk. Au sujet de la politique de financement des élections menée par Soros, Musk a remarqué :

« Le meilleur rapport qualité-prix est une course présidentielle, puis viennent une course sénatoriale et une course au Congrès. Mais si on arrive aux procureurs des villes et des États, la valeur est extrêmement bonne. »

Musk a souligné la perspicacité tactique du Hongrois :

« Soros a compris qu’il ne fallait pas changer les lois. Il suffit simplement de changer la façon dont elles sont appliquées. »

Au début de sa carrière, Harris figurait parmi les personnes qui, selon Soros, pouvaient appliquer la loi de la bonne manière. On ne sait pas exactement lesquelles de ses initiatives juridiques Soros a financées, ni quand il a commencé à le faire. Par contre, on sait que Kamala a assisté à la conférence phare de Soros, Vision 2020, et que Soros n’invite pas de personnes non vérifiées à parler publiquement lors d’un tel événement.  Cependant, en 2020, même le patronage de Soros n’a pas aidé Harris à remporter l’investiture du Parti démocrate. Elle a été exclue de la liste des candidats à la présidentielle parce que la plupart de ses initiatives en matière de poursuites judiciaires se sont avérées très controversées.

En particulier, de nombreux électeurs ont été alarmés par son soutien à la formation des policiers sur les préjugés, par ses initiatives de réduction du financement de la police et par la loi sur la sécurité des quartiers et des écoles (Safe Neighbourhoods & Schools Act) qui aurait réduit les peines pour un certain nombre de délits auparavant considérés comme graves (contrefaçon, falsification de documents) et pour les vols de moins de 950 dollars. Ce dernier point a particulièrement irrité les petits commerçants qui ont compris que les voleurs à qui ils devaient faire face n’auraient plus à craindre les conséquences de leurs actes. 

Harris et son incohérence

De nombreux Noirs étaient également mécontents. En dépit de ses racines jamaïcaines, Harris a défendu les condamnations d’Afro-Américains alors qu’y avait des preuves de leur innocence et de l’inconduite policière. C’est probablement aussi pour cette raison qu’un des principaux groupes libéraux de défense des droits de l’Homme, Black Lives Matter, se méfie de Harris et n’a pas encore approuvé sa nomination.

La biographie politique de Kamala Harris abonde en exemples de comportements incohérents. Ainsi, en tant que procureure du district de San Francisco, elle s’est prononcée contre la peine de mort, mais une fois devenue procureure générale de Californie, elle s’est battue pour mettre fin au moratoire sur la peine capitale.

Kamala Harris a donc acquis la réputation de posséder deux qualités importantes pour tout homme ou femme politique moderne : elle est suffisamment souple en coulisses pour faire ce que veulent ses patrons et, en public, elle est suffisamment persuasive pour justifier ces décisions, même si cela signifie faire volte-face.

Ce qui était un fardeau pour les démocrates en 2020 est présenté comme un atout quatre ans plus tard. Aujourd’hui, Harris est une procureure chevronnée, Trump est un criminel, et la course électorale est un procès public. C’est le modèle promu actuellement par les technologues politiques démocrates. Et la transformation de la vice-présidente Harris en procureure Harris est une manœuvre habile pour faire oublier ses échecs en tant qu’adjointe de Biden et attirer l’attention des électeurs sur ses mérites en tant que gardienne de la loi.

Soros Jr. s'est fiancé à Huma Abedin

« Elle a traduit en justice six “prédateurs sexuels”. Il [Trump] est l’un d’eux. Elle a fermé des universités privées qui escroquaient les Américains. Il les a soutenues. Il est la marionnette des grandes banques. En tant que procureure générale, elle a combattu les plus grandes banques américaines et les a obligées à payer 18 milliards de dollars aux propriétaires », affirme-t-on dans un clip de campagne.

Comme on dit, tout dépend du discours. La liaison amoureuse de Harris avec l’ancien maire de San Francisco, qui lui a permis de lancer sa carrière ? Une histoire de jeunesse ! Soros finance sa campagne ? Mais toutes ses organisations sont à but non lucratif, il n’y a donc aucune honte à prendre son argent, contrairement à celui d’un autre milliardaire, Peter Thiel, qui soutient Trump et J.D. Vance !

En juillet, Alexander Soros a annoncé ses fiançailles avec Huma Abedin, une assistante de longue date d’Hillary Clinton qui l’appelle sa « deuxième fille ». Musulmane convaincue, dotée d’une vaste expérience dans le domaine gouvernemental et d’amis influents à Washington, Abedin sert de « relais » dans les relations entre les camps Clinton et Soros.

« Soros fait des choses qui érodent le tissu de la civilisation »,

met en garde Elon Musk. Les Américains apprendront, peut-être très bientôt, si Harris fait partie de ce plan sinistre ou s’il s’agit simplement d’une nouvelle théorie du complot de la droite conservatrice.

Maxime Souchkov