RapSit-USA2024 : l’armée pulvérisée par le ‘Woke

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RapSit-USA2024 : l’armée pulvérisée par le ‘Woke

• Une étude fouillée sur les effets de l’inclusion dans l’enseignement et l’entraînement des forces armées US des thèmes du wokenisme (DEI et CRT). • Première surprise : l’extraordinaire rapidité de l’implantation de cet enseignement ; deuxième surprise : la constitution d’une bureaucratie massive qui devient une carapace infranchissable pour tenter de ralentir ou de stopper le processus. • Le résultat est que les valeurs d’“inclusivité”, raciales et genristes tendent à supplanter les valeurs traditionnelles. • Un suicide vertigineux des forces armées.

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C’est une étude discrète, ou voulue comme telle par la presseSystème, venue de l’Arizona State University. L’article qui en rend compte a été publié dans un bulletin de cette université (‘The College Fix’) le 30 juin dernier. Il est parvenu à ‘ZeroHedge.comle 20 juillet et nous le reprenons aujourd’hui d’autant plus aisément qu’il n’a aucun lien d’obsolescence avec l’actualité immédiate. L’étude rend compte des effets des programmes DEI (‘Diversity, Equity, Inclusion’), basés sur la CRT (‘Critical Race Theory’) sur le climat, l’enseignement, le développement humain des forces armées. Effets évidemment dévastateurs, absolument et complètement conforme à la déconstructuration jusqu’à l’inversion complète.

En effet, la première et importante surprise qu’a rencontré la Commission, qui a visité de nombreux établissements militaires d’enseignement et d’entraînement tout au long de l’année 2023, a été l’extraordinaire prolifération et la très forte implantation de cet enseignement DEI/CRT.

« “La Commission sur l'éducation civique dans l'armée a commencé comme un projet visant à revoir l'éducation civique dans l'armée. Notre équipe de recherche ne s’attendait pas à trouver la théorie critique de la race si intégrée et omniprésente. Les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion sont présents partout dans les forces armées et les académies militaires des Etats-Unis”, a écrit Critchlow. “Cette étude d'une année montre à quel point ces programmes de formation sont omniprésents dans nos forces armées et nos académies militaires et que le DEI s'étend bien au-delà des simples programmes de formation formels dans les académies militaires et militaires”. »

Cet enseignement et cette éducation conduisent à passer une revue critique des valeurs et des orientations enseignées, et à les amender, sinon à les annuler (“cancelltion” de toutes ces choses indifférentes ou ennemies de DEI/CRT). Les enquêteurs ont tout de suite distingué les évidentes malformations dégénérescentes qui s’étaient installées au sein de l’enseignement par rapport à ce qu’on attendre de forces armées dont l’apolitisme et le refus des idéologies constituaient au départ de la fondation des Etats-Unis un des aspects essentiels voulus par les Pères Fondateurs concernant ces mêmes forces armées.

« “La bureaucratie massive du DEI, sa formation et ses évaluations pseudo-scientifiques sont au mieux des distractions qui absorbent un temps et des ressources précieux”, indique le résumé. “Au pire, elle promeut le contraire de l’éthos militaire : par ex. que les différences démographiques individuelles passent avant la solidarité de l’esprit d’équipe et l’accomplissement de la mission”. »

Un exemple remarquable intervenu dans le même temps où ce rapport était rédigé concerne l’exposé de la mission qui attend les cadets de West Point (l’école de formation des officiers de l’US Army) au terme de leurs études, de leur éducation et de leur entrainement. Sur proposition du ministre de l’Armée de Terre et approbation expresse du général Brown qui préside le comité des chefs d’état-major, les mots « Devoir, Honneur, Patrie » sont supprimés (‘cancellés’). Cela donne :

« L’énoncé de mission précédent disait : “Éduquer, former et inspirer le Corps de cadets afin que chaque diplômé soit un leader de caractère engagé envers les valeurs du devoir, de l'honneur, du pays et préparé à une carrière d'excellence professionnelle et au service du nation en tant qu’officier de l’armée américaine”.

» Le nouveau se lit comme suit : “Construire, éduquer, former et inspirer le Corps de cadets pour qu'il devienne des leaders de caractère engagés envers les valeurs de l'Armée et prêts à vivre une vie d'excellence professionnelle et de service à l'Armée et à la Nation”. »

Le tout est inculqué et encadré par une très puissante bureaucratie spécialisée dans ce travail de cancellation, qui été mise en placeau Pentagone en un temps record. On reconnaît là les méthodes habituelles des révolutionnaires qui s’attaquent d’abord à l’enseignement et structurent leur action d’une bureaucratie qui se constitue en une sorte de cuirasse infranchissable. Les auteurs du rapport estiment d’ailleurs que la seule façon de stopper ce mouvement est purement et simplement de liquider cette bureaucratie, ce qui est pour l’instant impensable.

Si l’on met cette évolution dans la situation courante de la crise des effectifs qui perdure (et qui est d’ailleurs due en partie  à cet enseignement DEI/CRT), on obtient le résultat d’une chute vertigineuse des capacités des soldats américanistes, voire de l’impossibilité de leur imposer une discipline et une efficacité qui permettent de conduire des opérations militaires. La rapidité du processus, sa profondeur et sa diffusion, font penser que la baisse dramatique du niveau des capacités militaires va s’apparenter à un véritable effondre ment de la puissance des forces armées américanistes, en même temps que l’accroissement du désordre civil qui va edn résulter comme contrecoup.

On trouve un étrange mélange de nihilisme, de pulsions suicidaires, de penchant irrésistible pour une structure totalitaire impitoyable et autodestructrice. Cette folie dégénérative va très vite faire sentir ses effets, si cela ne commence déjà, sur les capacités opérationnelles des forces armées US, pour les conduire à un naufrage accéléré.

dedefensa.org

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La bureaucratie-Woke dévore l’armée US

ne nouvelle étude de l’Arizona State University suggère que les efforts en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) dans l’armée américaine sont militairement inefficaces et civiquement contre-productives.

L’étude réalisée par le Center for American Institutions de l’université montre que l’accent est mis sur la formation des nouveaux soldats sur des questions sociales telles que les “préjugés inconscients” et “l’intersectionnalité”, d’une manière qui, selon le centre, va à l’encontre des idéaux américains typiques. L’étude a examiné les structures DEI dans différents secteurs de l’armée, y compris le personnel du bureau DEI et la formation dans des académies comme West Point.

“La bureaucratie massive du DEI, sa formation et ses évaluations pseudo-scientifiques sont au mieux des distractions qui absorbent un temps et des ressources précieux”, indique le résumé. “Au pire, elle promeut le contraire de l’éthos militaire : par ex. que les différences démographiques individuelles passent avant l’esprit d’équipe et l’accomplissement de la mission”.

Donald Critchlow, directeur du centre, a écrit dans l'introduction qu'il se concentrait sur l'influence de la théorie critique de la race dans la formation des forces armées américaines. “La Commission sur l'éducation civique dans l'armée a commencé comme un projet visant à revoir l'éducation civique dans l'armée. Notre équipe de recherche ne s’attendait pas à trouver la théorie critique de la race si intégrée et omniprésente. Les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion sont présents partout dans les forces armées et les académies militaires des Etats-Unis”, a écrit Critchlow. “Cette étude d'une année montre à quel point ces programmes de formation sont omniprésents dans nos forces armées et nos académies militaires et que le DEI s'étend bien au-delà des simples programmes de formation formels dans les académies militaires et militaires”.

“Les fondateurs de notre nation comprenaient et craignaient une armée politisée. L’histoire leur avait montré qu’une armée politisée devenait facilement l’outil de la tyrannie. Les forces armées des États-Unis ont fièrement maintenu cette longue tradition de séparation entre mission et politique”, a-t-il poursuivi.

En termes de recommandations, l’étude suggère que les bureaux de la DEI seront complètement supprimés, mais estime que cela pourrait être politiquement improbable pour le moment.

« Le moyen le plus sûr d’éliminer les tendances inquiétantes que nous avons identifiées, ainsi que la croissance des boucs émissaires et des stéréotypes fondés sur la race et le sexe dans les forces armées des États-Unis est de liquider leur bureaucratie DEI”, indique l’étude. “Cependant, jusqu'à ce que les branches exécutives ou législatives du gouvernement choisissent de mettre fin à la bureaucratie DEI dans nos agences fédérales et militaires, nous devons prôner la poursuite de voies alternatives susceptibles d'entraîner un changement positif malgré les politiques existantes”.

Ils ont également suggéré que l’armée donne la priorité à l’éducation civique en mettant l’accent sur « l’engagement de l’Amérique en faveur de la liberté et des opportunités ».

L'étude intervient alors que certaines branches de l'armée continuent de lutter pour recruter de nouveaux militaires.

Cameron Arcand