RapSit-USA2024 : Le “fils illégitime” d'Obama

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RapSit-USA2024 : Le “fils illégitime” d'Obama

• Pour rappel : ce que fut la présidence Obama par rapport à ce qu’il avait promis. • C’est lui, en sacrifiant à sa vanité considérable, qui a abandonné la révolte intérieure contre le Système et qui a préparé la vague Trump.

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Le texte ci-dessous, que nous présentons, est très intéressant en ce qu’il montre avec logique et expérience combien Trump est une sorte, effectivement, de “fils illégitime” d’Obama. L’idée, que nous allons explorer plus en détails pour notre compte, est qu’Obama avait fait une campagne similaire à celle de Trump, qu’il avait été élu (en 2008) triomphalement, – contre l’épaisse stupidité d’un John McCain, – et qu’il aurait dû alors se lancer sur la même voie que Trump. En ce sens, en ne répondant que tactiquement, pour l’élection, à la colère populiste de la population, il avait trahi son mandat et rendu cette colère (2015 et 2024) encore plus terrible en même temps que s’accélérait l’effondrement des USA.

Il est vrai que l’élection d’Obama sur un programme populiste antiSystème avait été une sorte de “divine surprise“.  Elle nous avait conduit à l’hypothèse qu’Obama était un “American Gorbatchev”, c’est-à-dire qu’il portait en lui l’espoir d’une réforme brutale et fondamentale du Système, – commençant par sa désintégration. L’idée d’un ‘AmericanGorbatchev’, déjà flottante depuis plusieurs semaines, nous était venue le 28 avril 2008 , très vite avec des effets-miroir de plus en plus nombreux (21 juillet 2008`.).

Cela nous amenait à nous interroger sur le fait même, d’une façon critique et très prudente. Ainsi de ce passage d’un article du 29 octobre 2008 :

« A une question récente qu’on nous posait, nous situions à 10%-15% la possibilité qu’un Obama devienne un “American Gorbatchev”… Mais le dîner avait été arrosé. Revenons de nos vapeurs et à plus de raison, pour situer cette possibilité entre 1% et 2%. Si Obama n’est pas cet “American Gorbatchev”, la chute sera totalement déstabilisante et déstructurante. Ce sera la chute d’un système total qui prétend être une civilisation, et qui exerce effectivement une influence quantitative à cette mesure; ce sera la crise d'une “civilisation” (cela ne fut certainement pas le cas avec la chute de l’URSS) qui est arrivée à constituer un système de destruction de la civilisation. Mais l’emploi du futur est peut-être de trop et le présent devrait commencer à faire l’affaire. »

Quoi qu’il en soit et quoiqu’on en pense, l’idée d’un révolutionnaire-traditionnaliste, liquidant le Système pour rétablir une certaine normalité de l’ordre des choses et des traditions, était d’ores et déjà dans l’esprit sinon dans les esprits. Je dirais que le moment le plus crucial à cet égard, où l’on crut le plus fermement à la légende d’un ‘AmericanGorbatchev’, se situe au printemps 2009, et notamment le 5 juin 2009, quand Obama fit un discours au Caire en prenant  l’initiative extraordinaire de reconnaître, pour les peuples arabes, la responsabilités des USA (CIA + MI6) dans le “coup” de regime change en Iran en 1953. (c’était bon pour la mémoire des citoyens qui se demandent pourquoi l’Iran garde une telle rancœur contre les USA et l’Ouest.)

« Le site (iranien) PressTV.ir rapporte l’intervention de BHO sur ce point de la responsabilité US dans la chute du président nationaliste, et instigateur de la nationalisation des pétroles iraniens (ceci explique cela), – ce 4 juin 2009:

» “Le président américain Barack Obama a reconnu l’implication des Etats-Unis dans le coup d’Etat de 1953 en Iran qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu du Premier ministre Mohammad Mossadegh. ‘ En pleine guerre froide, les Etats-Unis ont joué un rôle dans le renversement d’un gouvernement iranien démocratiquement élu’, a déclaré Barack Obama lors de son discours d’ouverture au monde musulman depuis l’Université du Caire, dans la capitale égyptienne.

» C’est la première fois qu’un président américain en exercice admet publiquement l’implication des Etats-Unis dans le coup d’Etat.»

Ce jour-là, notre commentaire était vraiment optimiste par rapport à tous les mécomptes et quiproquos de jugement dus à l’implacable effet des pressions de force du Système, tandis que les incontestables qualités d’Obama allaient montrer leurs revers dévastateurs. Nous en étions encore à 15% de chances dans les bons jours, et 1% à 2% dans les jours désenchantés qu’Obama aille jusqu’à son terme d’‘American Gorbatchev’.

« Peu nous importe la vertu ou pas d’Obama, qui anime tant de débats de philosophes de salon et de l’instant immédiat dont notre planète fourmille. Nous importe en ce cas qu’Obama est, bien plus qu’un autre dirigeant, l’instrument extrêmement efficace d’un courant historique qui, par des voies tortueuses (dans ce cas, la nécessité d’un rapprochement avec l’Iran), et sans pour autant que l’intéressé comprenne nécessairement toutes les implications de ses actes, porte des coups au système. Ce n’est pas parce qu’Obama est le président US, et le premier président noir, qu’il agit de la sorte; c’est parce qu’il se trouve là où il se trouve, à ce moment précis, avec une expérience très spécifique et certaines nécessités politiques tactiques, avec un passé à l’intérieur du système assez court pour n’en avoir pas été complètement perverti, avec une psychologie qui a des traits spécifiques très intéressants, tout cela déterminé et conduisant à un point de fusion dans leur efficacité commune par les conditions actuelles du système. En ce sens, Obama est vraiment gorbatchévien dans le sens où il est, bien sûr et en bonne partie, “maistrien” également… Il ne sait pas vraiment où il va, sauf qu’il lui importe de faire sauter certains verrous. »

Finalement, c’est-à-dire très vite, il devint évident que nos 1% à 2% de BHO-‘AmericanGorbatchev’ étaient bien trop audacieux. On  commença à distinguer la réalité de ce qui nous attendait, du fait de la continuité d’un esprit intelligent qui avait choisi sa voie. Obama avait annoncé qu’il mettrait fin à l’engagement en Afghanistan. En novembre, il céda aux demandes des militaires qui voulaient au contraire un accroissement des forces US. 

Le 5 novembre 2009, nous citions Daniel Ellsberg, le héros des ‘Pentagon Papers’, qui en connaissait un rayon sur l’évolution des présidents par rapport aux demandes militaires, donc dans ce cas par rapport à Obama et ses généraux en Afghanistan :

« Comme au Vietnam, Ellsberg a déclaré que “les États-Unis n’ont aucune victoire à gagner en Afghanistan”, et le président Barack Obama le sait. Pourtant, Ellsberg pense qu’Obama “ira à l’encontre de son propre instinct pour ce qui est le mieux pour le pays et fera ce qui est le mieux pour lui, son administration et son parti à court terme avant les élections, c’est-à-dire éviter une révolte militaire”.

» Cela signifie que le président autorisera probablement une augmentation considérable des forces américaines dans la région, a déclaré Ellsberg, car Obama craint que les hauts commandants militaires américains ne déclenchent une révolte s’il rejette leurs demandes de soldats supplémentaires. Ellsberg a prédit qu’Obama cédera à la demande du général Stanley McCrystal de 40 000 soldats américains afin “d’empêcher son armée de faire valoir auprès de son public et du Congrès qu’il a été faible, peu viril, indécis et accomodant  face au terrorisme, et qu’il a mis en danger les troupes américaines”. »

A partir de là, les choses commencèrent à se dégrader et il ne fut plus guère question d’un -‘American Gorbatchev’. Sur la fin de son mandat, la question était réglée, mais il était évident qu’Obama laissait à une présidence extraordinaire (Trump-I) un pays en état de décomposition avancée. Il avait donc tout fait pour que les choses allassent de plus en plus mal, tout en se conduisant de façon à dire que ce n’était pas de sa faute et en pensant qu’il avait une possibilité de diriger une sorte de “révolution culturelle” qui aboutirait à un Staline-soft plutôt qu’un un -‘American Gorbatchev’. 

Le 5 décembre 2015, l’“American Gorbatchev” avait définitivement disparu, remplacé par le vide sidéral  d’un “Manchurian President”, prince de l’ambiguïté quant à envisager l’avenir des choses...

« ... Question du journaliste (extrait d’une plaisanterie courante depuis deux-trois ans) devenu audacieux au soir précédant d’un an le premier mardi du mois de novembre 2016, jour des présidentielles aux USA, où bourdonnent et résonnent les rumeurs d’un coup de force militaire d’une part, d’une sécession de certains États de l’Union d’autre part, devant la calamité qu’offre l’un et l’autre des deux candidat qui s’affrontent : “Quel effet cela vous fait-il d’être le dernier président noir des États-Unis ?” Réponse ambigüe, naturellement : “Que voulez-vous dire par cette question ? Le dernier parce qu’on n’élira plus jamais un Noir à la présidence des États-Unis ? Ou bien le dernier parce que les États-Unis n’existeront plus jamais à cause du premier président noir des États-Unis ?” Une dernière pirouette et il se confirme en forme de conclusion qu’Obama, dit-BHO, a rempli son mandat jusqu’au terme. »

Donc, voici le texte de Josiah Lippincott, de ‘AmericanGreatness’ le 18 novembre 2024.

dde.org

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La folie des élections ? Voyez Obama

A ces libéraux qui sont en proie à la capitulation et au désespoir après la victoire écrasante de Donald Trump aux élections et au vote populaire, on dira qu’ils peuvent imputer leur défaite désastreuse à un seul homme : Barack Hussein Obama.

Obama a créé la vague Trump. Son incapacité à tenir les promesses de sa campagne populiste de 2008 a maudit le Parti démocrate, probablement pour une génération. Dans deux mois à peine, l’establishment de Washington DC va se faire “scolastiquer” par un Trump en colère et vindicatif, prêt à faire pleuvoir le feu de l’exécutif sur les bureaucrates et les institutions qui ont passé les neuf dernières années à le combattre bec et ongles.

Tout cela aurait pu être évité. En 2008, Obama est arrivé au pouvoir avec une majorité écrasante au collège électoral et au vote populaire. Il a remporté l’Iowa, la Floride, l’Ohio et la Caroline du Nord. Il a même remporté l’Indiana. Les démocrates ont pris le pouvoir au Congrès avec une avance de 74 sièges à la Chambre, soit près de 59% des sièges, et ont bénéficié d’une super-majorité magique de 60 sièges au Sénat, à l’abri de toute obstruction [notamment le fameux système dit du ‘filibuster’].

Il s’agissait d’une victoire générationnelle, un signe que les électeurs en avaient assez de la politique habituelle et des échecs du GOP et de l’establishment de Washington et de Wall Street. Cette victoire ne se résumait pas seulement à l’élection du premier président noir, même si cela était important : les politiques et le programme en jeu du côté d’Obama avaient profondément séduit les électeurs.

Il convient de rappeler quelles étaient exactement ces politiques.

Obama avait promis de mettre fin à la guerre en Irak, de mettre fin à la guerre en Afghanistan avec honneur, d’aider l’économie en réduisant les coûts des soins de santé (en donnant la priorité à “Main Street” [les classes pauvres] sur Wall Street) et d’apporter une nouvelle ère d’harmonie raciale. De plus, Obama avait explicitement évité la politique de gauche radicale. Il avait explicitement défendu le mariage traditionnel. Dans son discours de nomination au DNC, il avait condamné les employeurs qui « réduisaient les salaires américains en embauchant des travailleurs illégaux ».

Obama avait mené une campagne pour apporter du “changement” à Washington. Il avait fait grand cas de son statut de nouveau venu qui n’avait pas le « pedigree typique » d’un candidat à la plus haute fonction du pays.

En d’autres termes, Obama avait remporté une victoire décisive en 2008 en faisant campagne comme un outsider de Washington déterminé à mettre fin aux guerres étrangères, à stimuler l’économie en aidant les gens ordinaires et à être modéré sur des questions sociales comme l’avortement et le mariage homosexuel. Ce message vous semble-t-il familier, à vous qui avait écouter la campagne présidentielle 2024 ? Il devrait l’être.

Dans une large mesure, c’est la même formule qui a porté Donald Trump au pouvoir en 2016 et qui lui a donné, comme Obama, un contrôle unifié sur les pouvoirs exécutif et législatif après une victoire électorale et populaire écrasante. La vanité d’Obama est la raison pour laquelle le Parti démocrate se tient ici aujourd’hui – impuissant face à « l’Hitler orange ».

Obama n’a pas fermé Guantanamo Bay, il a mis fin à la guerre en Irak pour y revenir, a tué Oussama Ben Laden mais a gardé des troupes en Afghanistan, a déclenché des guerres en Libye et en Syrie et, plus accablant encore, a enflammé les tensions raciales alors qu’il avait une chance de les apaiser.

Loin d’être modéré sur les questions sociales, Obama fut le président dont les choix pour la Cour suprême ont imposé le mariage homosexuel aux Américains après que ce dernier ait subi de nombreux revers électoraux au niveau des États, y compris en Californie, lors de l’élection même qui avait porté Obama au pouvoir !

La promesse d’Obama de réduire les coûts des soins de santé en 2008 ne s’accompagnait pas d’une obligation individuelle de souscrire une assurance maladie. Le projet de loi final qui a serpenté au Congrès et a été promulgué contenait une telle pénalité. Au lieu de réduire les coûts des soins de santé, les Américains ont vu leurs primes augmenter.

Au lieu de moins de guerres étrangères, nous en avons eu plus. Au lieu de crier victoire après la mort du cerveau du 11 septembre, nous avons eu huit années de guerre supplémentaires. Sur tous les fronts, Obama n’a pas seulement échoué à respecter son mandat, il a activement œuvré pour le résultat opposé.

Obama n’a pas eu la force de caractère et la volonté de respecter ses promesses et de réaliser le remaniement à Washington qu’il avait promis. Il était plus préoccupé par le fait de fréquenter des célébrités et d’être cool que d’affronter les chefs de son propre parti pour tenir les promesses qu’il avait faites au peuple américain. Nancy Pelosi, 16 ans plus tard, reste toujours l’une des figures les plus puissantes du parti.

Les Américains ont envoyé un professeur d’université raffiné, urbain et populaire pour faire leur travail à Washington. Lorsqu’il a échoué, ils ont décidé de faire passer leur message dans un langage que personne ne pouvait ignorer. Ils ont envoyé Trump.

Trump est tout ce qu’Obama n’est pas : bruyant, dominateur et effronté. Il n’y a rien de l’ironie d’Obama dans son comportement. Et, contrairement à Obama, Trump s’est montré durable et fidèle. Contrairement à Obama, Trump a construit son total de votes populaires à chaque élection successive.

Rien ne peut l’arrêter : ni la classe dirigeante du GOP (comparez les carrières de Paul Ryan et Nancy Pelosi), ni la bureaucratie, ni les médias, ni même la balle d’un assassin. Trump est l’ange vengeur de la rage populiste américaine. L’ordre mondial d’après 1945, surtout après la chute de l’Union soviétique, était censé apporter la paix et la prospérité à une échelle incalculable.

Au lieu de cela, nous avons eu plus de guerres, plus de dettes et une plus grande partie de notre économie a été délocalisée à l’étranger. Les Américains, même ceux qui ont réussi, vivent dans un monde de plus en plus marqué par l’obésité, les sans-abri, le radicalisme fou et un flot d’étrangers en quête d’aumône.

Ce n’est pas ce qu’on nous avait promis ! En repensant aux deux dernières décennies de guerre au Moyen-Orient, que peut-on dire que nous avons gagné dans ces endroits ? La paix ? La stabilité ? La région est plus brisée et violente que jamais. Les pirates de l’air du 11 septembre sont tous arrivés légalement. Personne n’a jamais résolu ce problème ni même reconnu son existence.

De plus, les guerres n’en finissent jamais. Trump est le seul président de toute ma vie à ne pas nous avoir engagés dans de nouveaux conflits, mais même lui n’a pas été en mesure de rapatrier les troupes d’Afghanistan lors de son premier mandat. Biden l’a fait, mais a immédiatement replongé la nation dans la guerre en Europe.

Nous n’avons jamais le droit d’être neutres, de nous concentrer sur nous-mêmes, de nous reposer. Des millions de migrants envahissent notre frontière Sud et inondent nos communautés de drogues qui tuent plus de cent mille Américains chaque année, et pas un seul politicien à Washington ne cligne des yeux. Ils se soucient infiniment plus de la frontière ukrainienne que de la nôtre. Les Américains en ont assez de cette attitude.

Les échecs d’Obama sur la question raciale ont été la caractéristique la plus frappante de sa présidence et ont causé les dommages les plus durables. Les relations raciales ont atteint un niveau historiquement bas. Obama aurait pu mettre un terme à une grande partie de la tourmente, en utilisant sa position de premier président noir comme moyen de renforcer la confiance dans nos institutions. Il aurait pu mettre un terme au mouvement des droits civiques, en insistant sur le fait que notre travail maintenant n’était pas de gagner l’égalité mais de préserver le travail dur et douloureux que nous avions déjà accompli. Mais non. Au lieu de cela, nous avons eu George Floyd et le Summer of Love 2020, au cours duquel une douzaine de grandes villes américaines ont brûlé parce qu’un criminel de carrière est mort en garde à vue d’une overdose.

Et chaque année, une nouvelle cause s’ajoute au panthéon des minorités lésées qui réclament la justice sociale. D’abord, c’était le mariage gay ; maintenant, c’est le transgenrisme. Dieu seul sait ce qui va suivre. Furries ? Polycules ? Pire encore ? Chaque nouvelle vague de radicalisme de gauche s’accompagne de cris de colère de la part d’activistes visant les Américains ordinaires. La dernière cause en date – l’explosion post-COVID du transgenrisme – a touché la vie des Américains ordinaires d’une manière que même l’homosexualité n’a pas eue.

La vague LGBT a finalement frappé de plein fouet les enfants et les adolescents. La perte de communauté et les bouleversements sociaux de la période COVID ont donné naissance à une génération de jeunes particulièrement réceptive aux promesses de l’identité transgenre.

En parlant de COVID, l’establishment médical américain a travaillé pendant deux années entières pour mettre fin à la vie normale, détruire la liberté d’association et imposer des mesures draconiennes à la population. Une fois la paranoïa COVID apaisée, le régime s’est immédiatement mis à essayer d’emprisonner le leader de l’opposition pour des crimes inventés. Ce blitz médiatique et juridique tous azimuts s’est terminé par deux tentatives d’assassinat, dont l’une a failli faire exploser la tête du président en direct à la télévision.

Les institutions militaires, médicales, médiatiques et juridiques, qui se veulent « apolitiques », se sont débarrassées de toute prétention à la neutralité. Elles ont jeté leur dévolu sur le Parti démocrate et son aile la plus radicale.

Rien de tout cela n’aurait dû arriver. Obama avait une occasion en or en 2008 de s’assurer le pouvoir démocrate pour une génération. Il n’avait qu’à tenir parole. Il devait tenir parole et tenir tête à son propre parti quand celui-ci a tenté de le ramener à son consensus moribond. Mais Obama a choisi la richesse et la respectabilité plutôt que de faire ce qui est juste.

Il a choisi de diviser davantage le pays au lieu de le rallier autour d’une nouvelle coalition multiraciale vouée à la paix à l’étranger et à la prospérité à l’intérieur. Trump a hérité de ce fardeau. Ici, dans son deuxième mandat, Trump a enfin le mandat complet et incontestable qui reposait autrefois sur les épaules d’Obama.

S’il réussit, le Parti républicain peut s’attendre à des décennies de domination politique et culturelle. L’ère Trump durera bien au-delà de la mort de Trump. Il y a aussi des raisons d’espérer. Le premier mandat de Trump et ses années dans le désert lui ont permis d’acquérir une meilleure connaissance de Washington et une meilleure compréhension des qualités et des alliés dont il a besoin pour faire avancer ses objectifs.

Sa liste de candidats au cabinet est détestée par les pipelettes de Washington. Cela est de bon augure. Faites le ménage. Partez en guerre. Trump n’a rien à perdre et tout à gagner.

Il lui suffit de tenir ses promesses. Il doit donner aux électeurs ce qu’il leur a promis : des déportations massives, une sécurité accrue lors des élections et aucune nouvelle guerre. Faites ces choses dès le premier jour et les républicains auront 2026 dans leurs cartons. Sortez-nous d’Ukraine et assurez une véritable croissance économique et JD Vance est assuré d’être élu en 2028. C’est aussi simple que cela.

Trump a tout ce dont il a besoin. Il ne lui reste qu’à agir.

Josiah Lippincott