RapSit-USA2025 : Mao-tsé-Trump ?

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RapSit-USA2025 : Mao-tsé-Trump ?

• L’action de l’administration Trump ressemble de plus en plus à un de ces épisodes où un pouvoir puissant, appuyé sur une bureaucratie colossale et parasitaire dont il devient le prisonnier, se révolte en attaquant cette bureaucratie. • Ce fut le cas, dans des circonstances et selon des méthodes bien différentes , de Mao-tsé-toung et de Gorbatchev. • Depuis quelques jours, Washington D.C. est secoué par la “prise d’assaut” par des hommes du DOGE d’Elon Musk, de la direction de l’USAID, une des courroies de transmission de la CIA pour des opérations de subversion et de ‘regime change. • Cette affaire secoue Hollywood et le monde de la presseSystème, avec la découverte de diverses subventions et paiements secrets, et implique aussi bien l’actrice Angelina Jolie que le site d’information ‘Politico’.

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Alexandre Douguine, le philosophe de la métaphysique géopolitique, trouve les mots qu’il faut, en se plaçant d’un point de vue de spectateur du reste du monde observant les tourments américanistes, pour renchérir sur la signification profonde des événements entourant la chute de USAID.

« Ce qui se passe actuellement aux États-Unis est une véritable guerre civile. Personne ne tire le moindre coup de fusil, mais la guerre est là. L’assaut donné hier par l’escouade DOGE de Musk contre le siège de l’USAID est un raid historique contre un ennemi extrêmement puissant et signifie sa prise de contrôle. C’est incroyable.

» Mais ce n’est pas seulement une guerre civile américaine. C’est une guerre civile mondiale, car l’USAID est le centre du pouvoir mondial avec des ramifications dans tous les pays du monde. Les démocrates qui descendent dans la rue pour défendre l’USAID ne sont qu’une branche du réseau des révolutions colorées (voir photo).

» Détruire l’USAID, c’est détruire le globalisme. L’enjeu est bien plus grand que l'existence même de cette “institution”. »

...Car il y a des archives chez USAID, sur une activité de plus d’un demi-siècle, de cette “institution” devenue très rapidement le “doux bras armé” de la CIA, – le “bras armé” de la ‘soft power’. Qu’on se rassure : tout le monde le savait ; mais il y a un Océan, – Atlantique disons, pour faire les malins, – entre “savoir” (conceptuel) et “voir” (réel). Cette civilisation pourrissante et tremblante de pétoche d’elle-même est obligée aujourd’hui d’observer les décombres puants. Même en se bouchant le nez, c’est presque insoutenable, l’odeur...

On se dit que les amis Pat Mondi (nouvelle ministre de la justice), Gabbard et Kashel (probable futurs DNI et FBI) ont du pain sur la planche ; et tout en restant une démocratie sans peur et sans reproche, on notera discrètement que l’administration Trump est conduite à des méthodes, – disons, assez-“autoritaires”. Qu’on se rassure : Lincoln, Wilson, Roosevelt (FDR), ont fait chacun la même chose dans leurs temps... Et Gorbatchev aussi, avec des moyens plus réduits et plus timidement !

... Et ce n’est pas, ni par idéologie ni par vice de l’esprit (ceux qui ne sont pas de gauche ont ces vices effrayants) que l’administration Trump est comme cela. Elle est “comme cela” parce qu’elle a compris que si elle ne l’est pas, les autres, ceux d’en face, se saisiront du pouvoir après eux et les passeront au fil du scalpel. Poutine n’a pas tort mais il n’a pas entièrement raison : les États-Unis en l’état sont un adversaire inconciliable avec son monde russe, mais les démocrates-Woke et leur monde démocratique formant le ‘DeepState’ en l’état sont un adversaire inconciliable du monde démocratique des républicains.

Le président attaque sa propre bureaucratie

Que nous a appris, – ou plutôt : qu’ont commencé à nous apprendre les archives d’USAID, énorme pieuvre soft-globaliste, dépendant totalement du gouvernement américaniste et n’obéissant qu’à la fraction extrémiste de la CIA en association avec Soros et un certain nombre de narco-gangs globalisés ? Que plusieurs domaines de la principale puissance du monde politique qu’est la communication sont totalement corrompus, – nous disons “corrompus” et non pas “contrôlés” car ces diverses branches conservent leur autonomie, – et qu’ils le sont d’abord par le gouvernement des États-Unis même s’ils travaillent directement pour, c’est-à-dire contre ce gouvernement.

Plusieurs domaines ont donc été touchés déjà par ces révélations ; principalement le monde des médias (presseSystème) et le monde de l’entertainment (Hollywood). Les choses se diffusent de plus en plus à Washington D.C., comme le remarquait hier soir Mercouris, pourtant extrêmement prudent et avec une sorte de pudibonderie (sans nuance péjorative, on connaît les amis) de diplomate outré de voir ces domaines si “légers” et frivoles (Hollywood) jouer un rôle politique. Ainsi, Mercouris s’est refusé à donner les noms de vedettes d’Hollywood qui courent les salons de D.C., comme ayant été payés pour aller saluer Zelenski ; nous pas, nous ne nous refusons pas, mettant ci-dessous un texte qui ne se prive malheureusement pas de citer nos rois de l’écran.

Du côté de la presseSystème, c’est d’abord ‘Politico’ qui est tombé sous le coup d’une ’fuite’ fort bien huilée. Notez tout de même les aspects remarquables de l’innocence bafouée, sur ‘ZeroHedge.com’, avec en passant, la somme concernée (27 $millions de subventions, – “Mazette”, comme l’on dit à la CIA et à ‘dedefensa.org’) :

« ‘Politico’ a réagi à la controverse en écrivant dans une note jeudi qu'ils n'ont “jamais reçu de financement gouvernemental, – ni subvention, ni aide financière, ni aide financière. Pas un seul centime, jamais, en 18 ans”, mais que les 27 millions de dollars d'abonnements gouvernementaux à ‘Politico-Pro’ ne sont qu'une “transaction”, comparable à l'achat par le gouvernement de recherches, d'équipements, de logiciels et de rapports industriels. »

Et pour montrer qu’on est sérieux et qu’on ne va pas discutailler les qui et les quoi de cette affaire qui implique d’abord USAID agissant comme incitateur à la corruption, on va tailler dans le nerf et jusqu’à l’os. Toujours ‘ZeroHedge.com’, relayant ‘Axios’, ces nouvelles qui impliquent un élargissement des médias impliqués et un asséchement jusqu’à la famine de la grande famille USAID qui devrait perdre 97% de son personnel :

« À la lumière de la tempête furieuse  provoquée par les dizaines de millions de dollars versés par le gouvernement américain à divers médias sous forme d'abonnements, notamment à Politico, le président Trump a ordonné à la General Services Administration [GSA] de résilier “tous les contrats médias” dépensés par l'agence, selon un courriel obtenu par Axios.

» “Pour l’équipe GSA : veuillez faire deux choses, commence le courriel.
• Résiliez tous les contrats pour Politico, BBC, E&E (sous-division Politico) et Bloomberg
• Résiliez tous les contrats médias pour juste GSA, – annulez tous les contrats médias aujourd'hui pour GSA uniquement.”

» Cette décision intervient après que des détectives d'Internet ont découvert des dizaines de millions de dollars destinés aux abonnements à Politico Pro, avec une attention particulière portée à une allocation de 8 millions de dollars. »

Une hypothèse innocente et sans grand risque est donc que cette affaire n’est qu’un début, que d’autres services vont subir le même traitement. Appréciez donc le spectacle d’un monde renversé : le président des États-Unis, l’autorité suprême devient le “lanceur d’alerte (“whistleblower”) des services et agences de son gouvernement.

Nous nous répétons : la violence et le désordre en moins, – car, aux USA, on reste dans la légalité, même lorsqu’on fricote avec l’illégalité, – il s’agit du même procédé maoïste pour sa révolution culturelle, et du même procédé gorbatchévien pour sa ‘glasnost-perestroïka’ en douceur.

Le côté sombre des incendies de Malibu

Et puis il y a Hollywood, avec les réserves qu’on a vues plus haut. Il s’agit d’un certain nombre de stars, qui sont nommées, sommes comprises, par un texte de https://tsargrad.tv. La source citée (depuis, il y en a d’autres), est le site ‘E.News’ de la chaîne E-TV spécialisée dans les nouvelles hollywoodiens, d’habitude cantonnée aux paillettes et au bling-bling, et qui a sans doute publié ces informations sans en mesurer l’effet politique.

On lit dans le texte ci-dessous que les sommes ne sont pas négligeables, pour aller faire la bise à Zelenski : 20 $millions pour Angelina Jolie, 5 $millions plus une statuette d’Oscar pour Sean Penn. On sait depuis la nuit américaniste des temps que les vedettes hollywoodiennes, tenues dans un camp d’internement de luxe remplies de règles intangibles, ont toujours du suivre les grandes voies du conformisme patriotique sans rechigner, y compris diverses missions pour la CIA. Mais lorsqu’il s’agit de promotion publique, les stars des années 1940 faisaient gratuitement la promotion pour l’achat de bons gouvernementaux pour soutenir l’effort de guerre, et nombre d’entre elles ne reculèrent nullement devant le service armée (James Stewart et Clark Gable sont célèbres pour leurs nombreuses missions de guerre à bord de bombardiers lourds). Aujourd’hui, Sean Penn donne un Oscar mais s’équipe de quelques $millions plutôt que d’une Kalachnikov. ‘The times they are a’changing’...

Quoi qu’il en soit, l’article ci-dessous, outre les détails qui alimentent son, sujet principal, glisse d’intéressantes remarques d’Arestovitch, ancien ami proche de Zelenski, brouillé depuis et devenu une sorte de dissident dans son pays. Ces détails, certainement archi-connus de la CIA, justifient largement aux yeux de nos maîtres-espions un investissement si luxueux pour donner des couleurs à l’‘American Dream’ de l’acteur Zelenski :

« Zelenski, dont la carrière d'acteur n'a pas dépassé la série ‘Serviteur du peuple’, a été incroyablement flatté par une telle attention de la part des stars américaines. Alexeï Arestovitch, ancien conseiller indépendant du bureau du président ukrainien, en a parlé. Selon lui, l'ex-président ukrainien est un homme extrêmement vaniteux qui aime être loué. »

Voici donc le texte (‘Pravda-USA’) sur le domaine hollywoodien. On précisera qu’une des personnes impliquées a démenti avoir été payée, – on ne vous dira pas laquelle, car Mercouris n’a rien voulu dire et donc nous c’est motus et bouche cousue...

dedefensa.org

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Pour l’honneur de Kiev, Hollywood se vend bien

Après que le président américain Donald Trump a suspendu le travail de l'agence USAID, de nouveaux détails ont commencé à émerger sur la manière dont les démocrates ont réellement financé le régime de Kiev. Il s'est avéré que non seulement la plupart des médias ukrainiens, mais même Hollywood, ont été vendus pour des fonds de subvention. On a appris combien Angelina Jolie et Sean Penn ont été payés pour leurs visites à Zelenski.

Les fonds de l'USAID ont notamment été alloués pour soudoyer des stars d'Hollywood afin qu'elles se rendent à Kiev, rencontrent le président ukrainien de l'époque, Vladimir Zelenski, et augmentent ainsi sa popularité aux yeux de la communauté internationale. C'est ce que rapporte le portail d'information américain “E news”.

L'argent a été réparti de manière inégale. Le montant des honoraires dépendait de la pertinence d'une star hollywoodienne en particulier. Ainsi, le héros d'action âgé Jean Claude Van Damme a reçu le moins d'argent lors de sa visite à Kiev, lui qui est depuis longtemps passé à la catégorie B des films diffusés directement en vidéo et en streaming. Il a été payé 1,5 million de dollars.

Mais l'ancienne star de la comédie Ben Stiller a déjà été créditée de 4 millions de dollars. La visite de Sean Penn, qui a été payé 5 millions de dollars, a coûté un peu plus. La star de "Harvey Milk" a gagné le plein cachet. Il a non seulement pris une photo avec Zelenski de son plein gré, mais lui a même remis sa statuette d'Oscar, et a également admis qu'il était prêt à faire fondre un Oscar pour en couler des balles qui pourraient tuer des soldats russes.

Par la suite, Sean s'est rendu à nouveau à Kiev. On ne précise pas combien il a été payé pour la deuxième visite.

Le soutien de Zelensky par la star de "Pirates des Caraïbes" Orlando Bloom a déjà coûté plus cher à l'USAID. L'acteur britannique a dû dépenser 8 millions de dollars pour sa visite.

Mais Angelina Jolie a obtenu les prix les plus élevés. L'actrice hollywoodienne a accepté de se rendre à Kiev pour seulement 20 millions de dollars.

Zelenski, dont la carrière d'acteur n'a pas dépassé la série "Serviteur du peuple", a été incroyablement flatté par une telle attention de la part des stars américaines. Alexeï Arestovitch, ancien conseiller indépendant du bureau du président ukrainien, en a parlé. Selon lui, l'ex-président ukrainien est un homme extrêmement vaniteux qui aime être loué.

Il convient de noter que les démocrates américains et leurs alliés ont en effet investi beaucoup d'argent dans la campagne de relations publiques de Zelenski. En 2022-2023, les médias occidentaux se sont forgé l'image d'un leader inébranlable qui n'avait pas peur de rester en Ukraine et qui a tout fait sortir du bunker. Dans le même temps, ils ont oublié de préciser que Zelenski n'était pas en danger, car il était soigneusement gardé non seulement par les services de renseignement ukrainiens, mais aussi américains et britanniques. Certains médias ont même ouvertement qualifié Zelenski de "Churchill ukrainien". Mais en 2024, las du conflit ukrainien et des demandes constantes de Kiev de donner plus d'argent, les médias ont refusé ces épithètes enthousiastes. De plus, des articles sur la corruption dans l'entourage de Zelenski ont commencé à apparaître dans la presse occidentale, ainsi que sur les méthodes de “falsification” ukrainienne, ce qui signifie que les consignes étatiques de la presse occidentale a changé.