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2721Grande est notre satisfaction d’avoir des nouvelles de Tulsi Gabbard, miraculeuse DNI (Directrice du renseignement national) au milieu d’un océan de diffamations haineuses et d’accusations faussaires. Elle a donc pris son travail a bras-le-corps, consistant en une purge des services de renseignement infectés par des décennies de laisser-aller dans une atmosphère subversive jusqu’à l’extrême du wokenisme/DEI, ennemi à mort de Donald Trump et de tous les nationalistes-populistes.
Gabbard a commencé à identifier parfaitement les différents canaux de politisation antiTrump des services, notamment la CIA, notamment en conduisant des attaques contre des réseaux parallèles non-politiques, mais sociétalement engagés dans toutes les campagnes antiTrump possibles.
• Ce fut donc sa première intervention, il y a quatre jours, annonçant la mise à pied de plus de cent employés des services de renseignement, essentiellement de la NSA mais également de la CIA. Ils sont dénoncés pour avoir établi des plateformes pour des échanges de type pornographiques divers
« “Il y a plus de 100 personnes de toute la communauté du renseignement qui ont contribué et participé à... ce qui est en réalité une violation flagrante de la confiance mise en eux”, a déclaré Gabbard à Jesse Watters de Fox News mardi.
» “Quand vous lisez ce que ces gens disaient, ils ont eu l’audace d’utiliser une plateforme de la NSA destinée à un usage professionnel pour mener ce genre de comportement vraiment, vraiment horrible”, a-t-elle déclaré lors de cette apparition sur “Jesse Watters Primetime”.
» Les messages ont été découverts par l’activiste conservateur Christopher Rufo, qui est chercheur principal au Manhattan Institute for Policy Research.
» Le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) a également envoyé une note demandant à toutes les agences de renseignement “d’identifier les employés qui ont participé aux forums de discussion ‘obscènes, pornographiques et sexuellement explicites’ de la NSA et de mettre fin à leur emploi et de révoquer leurs habilitations de sécurité”, a écrit mardi Alexa Henning, porte-parole de l’ODNI [Office Director of National Intelligence], sur la plateforme sociale X. »
• Une deuxième communication de Gabbard, deux jours plus tard, porte une attaque extrêmement violente contre CNN dans une question beaucoup plus accordée aux activités du renseignement et de la désinformation. CNN est accusée par Gabbard de travailler avec des dissidents de la CIA, encore dans l’agence ou sur le point d’en être écartée, et qui envisagent de créer des réseaux privées cherchant des informations antiTrump, et notamment se proposant d’alimenter CNN à cet égard. Gabbard dénonce cet effort mais surtout affirme que sa conséquence paradoxale sera de permettre à ses services de mieux identifier les officiers et agents qui doivent être purgés dans les services de renseignement.
La cerise sur le gâteau apparaît finalement comme un piège tendu à CNN. Une telle combinaison autour de CNN, dans le cas où des preuves pourraient être obtenues , – cas certainement moins improbable qu’on imagine dans cette sorte de tractations, – impliquerait selon les mêmes accusations équivalentes à celle d’“intelligence avec l’ennemi” la station elle-même au travers de ses journalistes, et parce que toutes les informations diffusées engagent la station elle-même comme peut l’être un “éditeur responsable” pour une publication écrite/imprimée.
« La directrice du renseignement national (DNI) récemment confirmée, Tulsi Gabbard, a accusé CNN d'agir comme un “bras de propagande” pour des agents de renseignement déloyaux, qualifiant le rapport du réseau sur les représailles potentielles des espions licenciés de “menace indirecte” pour l'administration du président Donald Trump.
» Dans le cadre de l'effort plus large de Trump pour réduire et restructurer le gouvernement fédéral, la Central Intelligence Agency (CIA) a récemment proposé des soi-disant rachats à ses agents. Dans un rapport publié lundi, CNN, citant des sources anonymes, a affirmé que certains hauts responsables de la CIA “discutaient discrètement” de la manière dont les licenciements “risquaient de créer un groupe d’anciens employés mécontents qui pourraient être motivés à transmettre ce qu’ils savent à un service de renseignement étranger”. “Je suis curieuse de savoir [commente Gabbard] comment ils pensent que c’est une bonne tactique pour garder leur emploi”, a déclaré Gabbard à Fox News mardi. ”Ils s’exposent, essentiellement, en lançant cette menace indirecte – en utilisant leur bras de propagande, CNN, qu’ils ont utilisé à maintes reprises – pour révéler leur jeu”, a-t-elle poursuivi. “Leur loyauté n’est pas envers l’Amérique, ni envers le peuple américain, ni envers la Constitution ; elle est envers eux-mêmes”.
» Le directeur du renseignement national a souligné que ces employés mécontents sont “exactement le genre de personnes dont nous devons nous débarrasser, afin que les patriotes qui travaillent dans ce domaine, qui sont engagés dans notre mission principale, puissent réellement se concentrer sur cela”.
» Gabbard a également affirmé que de nombreux membres de la communauté du renseignement l'avaient contactée personnellement, exprimant leur soutien aux efforts de Trump pour “faire le ménage” et se recentrer sur la mission principale de servir le peuple américain. »
Bref, Tulsi ne déçoit pas... Ecoutez-la raconter la première réunion du cabinet où ils se retrouvèrent tous comme une bande de copains, chose rare sinon unique aux USA où les choix du président ne sont dictés par aucun d’esprit d’équipe initial, – en espérant l’acquérir. Ici, cela semble comme si c’était déjà fait ; cela facilite les choses sans garantir de résoudre les problèmes crisiques en cours.
Comme l’on voit, Gabbard a pris un départ extrêmement agressif et ambitieux, dans la direction annoncée depuis plusieurs mois d’une purge destinée à affaiblir décisivement le ‘DeepState’. Elle fait partie d’un ensemble de femmes, dans son administration, qui montrent un extraordinaire dynamisme et s’opposent d’une façon remarquablement symétrique, évidemment dans un sens idéologique complètement contraire, et désormais d’une génération postérieure à celle des démocrates, – elles s’opposent donc aux fameuses ‘Harpies’ d’Hillary, largement renforcées par des contingents européens, des princesses glacées des pays du Nord au duo infernal van der Leyen-Kallas.
Tulsi Gabbard est donc dans le trio de tête de celles qu’on pourrait nommer, à l’image des écrivains français de droite de l’immédiat après-guerre, – les “Hussardes de Trump”. Les deux autres vedettes sont :
• La toute jeune (27 ans) Karoline Leavitt , porte-parole du président, au débit et au bagout absolument incroyable, avec des interventions impitoyables, qui a déjà sorti de l’équipe des journalistes accrédités à la Maison-Blanche quelques gauchistes exacerbés, – dont l’une de CNN, bien sûr.
• Pam Bondi, ministre de la justice (poste beaucoup plus important aux USA qu’en France puisque l’Attorney General est en principe indépendant du président). Bondi doit faire le ménage dans le ministère et mener à terme la publication de divers documents, dont les “papiers Epstein” en premier.
Il est assez remarquable qu’on retrouve la même pugnacité, la même énergie, et souvent le même brio chez ces femmes, qu’on trouvait d’ailleurs également chez les ‘Harpies’ du temps de leur splendeur (au long des mandats Obama). C’est là un caractère d’un personnel politique qui veut suivre une ligne de rupture par rapport à la crise du pouvoir aux USA, mais évidemment dans les sens exactement opposés, pour des objectifs exactement opposés (dans le principe pour l’équipe Trump, et jusqu’ici les événements ont plutôt marqué qu’on allait dans cette direction avec une étonnante résolution). Dans les deux cas, il s’agit d’un “personnel de crise” où les femmes montrent une énergie remarquable, mais encore une fois selon deux idéologies opposées jusqu’à la victoire et la défaite complète, disons selon une image : “jusqu’à la mort”.
Il est certain que les soupçons, les accusations d’autoritarisme sont souvent proches d’être justifiés (dans les deux cas). Il est pour autant inutile, absurde et stupide de sortir l’arme poussiéreuse et usagée des idéologies européennes, avec le fascisme en tête de liste. Notre stupidité dans un tel jugement nous place à près d’un siècle de retard pour la compréhension des événements. Ces proximités de l’autoritarisme sont, aux USA, justifiées par la pression écrasante de la crise, la nécessité d’aller vite et profond, dans une jungle de législation et d’affrontements juridiques. Cela ne conduit en rien à des réformes structurelles vers une sorte d’autoritarisme, comme Roosevelt (pourtant de gauche mais avec une certaine considération pour la forme des régimes fascistes) avait voulu faire en 1937, après une élection raz-de-marée, en reprenant pour sa position de président nombre des pouvoirs que détenaient et que détient toujours la Cour Suprême.
Bref, on écarte ces gamineries. Il s’agit plutôt des globalistes-Système contre les traditionnalistes-antiSystème et notre position relève toujours du même pragmatisme à partir de notre forteresse de l’inconnaissance : du côté de celui, celles et ceux qui s’opposent au globalisme comme étant la démarche diabolique de la déstructuration du monde. L’énergie est là comme ailleurs, – et peut-être comme nulle part ailleurs...
Mis en ligne le 28 février 2025 à 17H15