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5236Les choses continuent à s’aggraver aux USA, où le côté tragique de la tragédie-bouffe s’affirme de plus en plus régulièrement. Ces remarques sont effectivement confirmées par des événements nombreux et significatifs ces trois derniers jours :
• l’“attentat“ sommaire mais semble-t-il effectif contre Trump, avec coups de feu tirés devant la Maison-Blanche et l’auteur de l’“attentat” blessé et arrêté ;
• les très violents incidents de Chicago dans la nuit de dimanche, relevant du pillage pur et simple, à partir de l’habituel argument faux-nez de violences policières ;
• des déclarations du ministre de la justice Barr, accusant les antifas et les Black Live Matter d’être purement et simplement des bolchéviques et des communistes ;
• la dissémination de la nouvelle sur les simulations de l’évolution de la situation dans le cas très probable d’une élection bloquée ou d’un résultat retardé, – avec, parmi les bonnes nouvelles annoncées, la sécession et la guerre civile au menu.
Il s’agit de circonstances suffisamment sérieuses pour qu’elles soient observées comme dépassant un contrôle objectif de la situation de la part des acteurs principaux. Elles confirment ce que nous observions il y a quelques jours, après le “tweet nucléaire” de Trump. Ce que nous notions à cet égard dans ce précédent RapSit-USA2020 du 31 juillet 2020 doit être rappelé et confirmé :
« Dans tous les cas, et qu’il l’ait explicitement voulu ou pas, il nous semble évident que l’offensive de Trump a effectivement eu l’effet d’une provocation, – éléphant dans un magasin de porcelaines pourtant déjà fort dérangé et agité. Disons que “tout se passe comme si” dans le chef de Trump, et le résultat est une intense agitation et un passage de la crise à un autre niveau, supérieur et plus haut, plus fondamental, qui est le niveau du sort des institutions. L’effet objectif, – que Trump l’ait voulu ou non et il nous semble que c’est plutôt ‘non’ parce que trop élaboré [pour lui], – est de faire passer d’une situation avec Trump au centre de toutes les responsabilités du désordre, à une situation où le désordre existe désormais per se, et que le désordre ne vient plus d’une seule personne, ni ne menace plus une seule personne, mais vient désormais du système de l’américanisme lui-même, et menace ce système dans une logique d’autodestruction.
» Bien sûr, une telle évolution, notamment dans la perception qui est en train de s’imposer, n’est possible que parce qu’il y a la personnalité de Trump, son narcissisme, ses audaces incontrôlées, ses mensongeries permanentes, etc. Il n’empêche, désormais le désordre-chaotique règne de lui-même. Trump reste un excellent incendiaire, mais la situation n’est plus dépendante de sa seule personne. Le paradoxe est que cette évolution décisive s’est faite à l’occasion d’une intervention de Trump qui a mis en évidence tous ses traits de caractère, ses outrances et ses inconséquences. »
Ce n’est pas l’incident le plus significatif, ni même le plus grave après tout, mais c’est certainement le plus symboliquement marquant, surtout après la phrase énigmatique de Trump quelques jours auparavant (« C’est peut-être la dernière fois avant longtemps que vous me verrez »). Les journalistes accrédités à la Maison-Blanche ont vécu la chose en temps réel hier, selon tous les ingrédients bien connus et souvent utilisés dans les films sur des attaques contre le président. Cela se passe au milieu de sa conférence de presse, quand soudain intervient un officier du Secret Service :
« Trump a quitté le podium après qu'un agent des services secrets soit apparu pour lui dire quelque mots à l’oreille. Un autre agent à l'extérieur de la pièce a verrouillé les portes de la salle. Aucune raison n'a été donnée. Des rumeurs de sécurisation de la Maison-Blanche verrouillage et d’un échange de coups de feu ont parcouru l’assistance.
» Puis Trump est vite revenu, et a expliqué qu'une fusillade venait de se produire à l'extérieur de la Maison Blanche.
» “Il y a eu une fusillade à l'extérieur de la Maison Blanche”, a déclaré le président. “Il y a eu une vraie fusillade et quelqu'un a été emmené à l'hôpital.”
» Il a ajouté que le journaliste de Fox News John Roberts avait entendu deux coups de feu. A la question de savoir s’il était secoué, M. Trump a répondu : “Est-ce que j'ai l'air secoué ?” »
Sur le moment, tout semble montrer qu’il s’agissait d’une attaque solitaire, sans organisation notable, et, peut-être, d’un coupable un peu déséquilibré si l’on en croit ce qui a pu être observé de son comportement. Peu importe, l’essentiel à cet égard étant bien que l’attaque ait eu lieu, venant comme un symbole de l’extrême tension de la situation. Le symbole est encore mieux illustré si l’auteur de cet “attentat” apparaît comme un peu déséquilibré pour avoir tenté un tel acte, dans de telles circonstances : l’extrême tension reflète la haine ambiante et le déséquilibre proche de la pathologie qu’elle implique pour la psychologie.
En effet, ce symbole est aussi celui de la haine qui sépare les deux bords, dont on juge qu’il est malheureusement logique sinon fatal que cette haine débouche sur des actes de violence irréversible, ou dans tous les cas sur des situations de rupture décisive. Rien d’autre ne semble pouvoir tempérer une telle haine, ou l’apaiser. Une rupture aussi décisive ne laisse guère d’espoir sur la possibilité même d’un simple raccommodement temporaire et de circonstance. Ainsi apparaît la situation actuelle aux USA : la fatalité qu’on devine est dans le sens complet du mot, sa conséquence et ses effets sont inévitables et irréversibles.
Les événements de Chicago dans la nuit de dimanche et les mesures coercitives qui en ont résulté ont mis en évidence la tension régnant dans la grande ville du Middle West pour la vie quotidienne, – un jeune Noir de vingt ans blessé par la police, rassemblements, pillages, durcissement ordonné par la maire (Loti Lightfoot, démocrate et Noire) avec isolement de protection du quartier des affaires (The Loop), notamment par la levée pendant la nuit des ponts d’accès, etc. L’épisode, qui n’est évidemment pas fini et qui n’est qu’une simple continuation des troubles depuis mai, signale que le désordre se poursuit, à Chicago et aux USA d’ailleurs, – puisque la situation à Portland est toujours elle-même celle d’un désordre incontrôlé, à propos duquel Trump a rajouté une menace d’envoi de la Garde Nationale (jusqu’ici, il n’a fait intervenir que des officiers fédéraux de divers services de sécurité).
Ces désordres-là de Chicago permettent de bien identifier les différences d’interprétation des troubles en cours aux USA, avec les difficultés qui les accompagnent. Selon le regard qu’on porte sur eux, on a des interprétations radicalement différentes, et irréconciliables ; et il n’y a guère la place pour des interprétations intermédiaires, tentant d’accorder les deux visions. C’est-à-dire que les visions politiques extrémistes se manifestent clairement, avec une grande difficulté pour les positions politiques opportunistes de tenir leurs positions. Un signe à cet égard est la réaction de la maire de Chicago, Lightfoot qui mérite d’être détaillée, elle qui est Noire, démocrate, et fidèle soutien de BLM jusqu’ici, et d’ailleurs toujours soutien des BLM qu’elle sépare des pilleurs de la nuit de dimanche, – ce qui reste à voir dans le chef des BLM, avec d’éventuelles difficultés supplémentaires pour Lightfoot.
« La maire Lori Lightfoot a promis lundi de sévir contre le “comportement abject et criminel” des pillards.
» “À ceux qui se sont livrés à ce comportement criminel, je vais dire clairement : nous venons vous chercher. Nous sommes déjà au travail pour vous retrouver et nous vous tiendrons pour responsables de vos actes.”
» Lightfoot n'est pas connue comme une politicienne du type-“la loi et l’ordre”, mais le chaos de dimanche a entraîné un changement radical dans sa rhétorique. Lorsque des conseillers municipaux se plaignaient de la violence dans leurs districts lors des émeutes de juin, Lightfoot les qualifiait de “sacs à merde”.
» Lorsque Trump annonça le mois dernier son intention d'envoyer des agents fédéraux dans la ville pour réprimer la vague de criminalité en cours, Lightfoot accusa le président de “terroriser” sa ville, et rejeta l’offre. Un mois plus tôt, elle avait accusé Trump de “susciter des pulsions racistes” en menaçant de réprimer l’anarchie.
» Sa rhétorique durcie, Lightfoot a tracé une ligne entre sa politique à l'égard des émeutes du BLM et les pillages de dimanche soir. Pour elle, ces pillages “n’ont rien à voir avec l'expression légitime et protégée du Premier amendement”. »
Lightfoot représente donc l’opportunisme démocrate, jouant avec les BLM, la vague de l’antiracisme, la gloire des minorités, la mort attribuée aux policiers de George Floyd (la version initiale, si clairement et radicalement significative pour nos ‘valeurs’ est largement mise en cause désormais par une autre vidéo sur la scène, mais qui s’en soucie en vérité ?), – pour en tirer un profit électoral maximal, contre Trump certes, pour sa réélection (de Lightfoot) re-certes. On signalera ci-dessous deux longs commentaires sur ces événements de Chicago, éclairant bien les deux positions antagonistes, différentes de l’opportunisme politicien de Lightfoot.
• La version du journaliste Tony Cox, collaborateur notamment de Bloomberg.News, qui donne un texte à RT.com pour commenter les événements de Chicago. Cox détaille tous les éléments à charge d’une opération organisée et orchestrée, où il serait difficile, si on suit tous les faits, de n’y pas voir la main, ou dans tous les cas une des deux mains (la gauche de préférence) de Black Lives Matter, – cela au grand désappointement de Lightfoot. Cox représente une position qui devrait gagner du terrain, d’une appréciation “centriste” rejoignant peu à peu la position des anti-BLM à-la-Trump, simplement du fait de la radicalisation des manœuvres du mouvements de contestation, des collusions de plus en plus manifestes de certaines branches des BLM avec la pègre, avec les trafiquants et les gangs qui tiennent comme dans d’autres villes une partie de Chicago, évidemment majoritairement sinon exclusivement africaine-américaine.
• La version idéologique maximaliste est donnée par WSWS.org. Autant nous louons ce site trotskiste lorsque s’extrait des affrontements en cours où il voit la marque du Système des deux côtés (sans se soucier comme nous de la mécanique antiSystème, – à chacun sa méthode et son objectif) ; il fait alors des analyses excellentes, mettant notamment en évidence la rouerie et l’hypocrisie de certains courants postmodernes, comme les LGTBQ. Mais dans le cas de la mort de Floyd et ce qui a suivi, WSWS.org a complètement adopté la cause de l’antiracisme, tentant d’en faire une cause prolétarienne et anticapitaliste classique où la contestation n’est pas le seul fait des Noirs, mais de tous les prolétaires-pauvres. Avec l’affaire de Chicago il nous semblerait que la position de WSWS.org touche ses limites. Le texte trotskiste accepte complètement la version des pillards-prolétaires et vertueux, et faisant du jeune Noir blessé par la police un Adama Traoré chicagoan ; on se renvoie donc la balle-BML entre Minneapolis, Paris et Chicago. La façon dont WSWS.org est capable de gober toutes les narratives, y compris celle des BML sorti du prolétariat américaniste, pour faire triompher ce qu’il croit être la bonne dynamique pour le trotskisme, le place au même plan qu’une Cori Lightfoot à Chicago, ou qu’un Mélenchon en France.
Le même site WSWS.org fustige avec vigueur et fureur la « tirade fasciste du ministre de la justice Barr contre les Antifas et Black Lives Matter ». Le texte est un développement effectivement furieux tendant à faire de Barr une sorte de ministre nazi de la justice, version américaniste de Carl Schmitt, baptisé « principal théoricien juridique du nazisme », – ce dernier jugement permettant d’apprécier le degré de rigueur et d’objectivité intellectuelle de l’évaluation.
Ivan Penchoukov, dans Epoch Times (repris par ZeroHedge.com), rend compte de l’intervention de Barr, lequel décrit les Antifas comme on les connaît en Europe, sous la forme de Black Blocs appuyés sur la technique révolutionnaire de l’entrisme, évidemment bolchévique avec une pincée conséquente de grascisme. Il y a aussi l’une ou l’autre goutte de l’huile essentielle dite-“fascisme”, dont on ne saurait se passer comme on le lit dans WSWS.org.
Voici un extrait du texte de Penchoukov :
« Le 9 août, le ministre de la justice William Barr a défini Antifa comme un groupe révolutionnaire ayant l'intention d'établir le socialisme ou le communisme aux États-Unis.
» Barr a fait une critique radicale d’Antifa dans une interview avec Mark Levin sur FoxNews, notant que l'organisation et les tactiques du groupe en font un phénomène difficile à gérer
» “C’est un groupe révolutionnaire qui promeut une forme de socialisme, le communisme. Ce sont essentiellement des bolcheviques. Leurs tactiques sont fascistes”.
» Antifa s’identifie publiquement à l’idéologie communiste et socialiste. Mais c’est la première fois que le plus haut responsable de l’application de la loi aux États-Unis a explicitement décrit la nature du groupe.
[...]
» Barr a expliqué les tactiques du groupe.
» “C’est une nouvelle forme de guérilla urbaine”, a déclaré Barr.
» “Ils se protègent essentiellement en décrivant leur activité comme conforme au Premier Amendement. Ils vont dans les manifestations, qui exercent une activité prévue par le Premier Amendement, et ils s’y infiltrent. C’est de cette façon qu’ils procèdent. Ils détournent ces manifestations en suscitant la violence. Ils ont leurs hommes à différents niveaux, des provocateurs de haut niveau jusqu’aux exécutants qui exercent la violence.”
» “C’est un phénomène difficile à gérer”, a-t-il ajouté.
» “Ils sont très organisés lors de ces manifestations.” »
Ces débats polémiques et accusateurs, qui nous ramènent aux années1930 que nous n’avons jamais vraiment quittées, avec toujours notre fil à la patte nommée “Octobre 17”, épuisent par leur modernité, dans le chef de factions qui se réfèrent dans tous les cas à la modernité. L’intervention de Barr semble indiquer que c’est sur ce terrain des USA ramenés aux terreurs bolchéviques-fascistes que se fera ce qu’il reste de campagne présidentielle, s’il y a vraiment une campagne, s’il y a vraiment une élection présidentielle.
Tout cela, et notamment l’extraordinaire radicalité surannée des débats, qui ne sert finalement qu’à justifier et à alimenter sans fin la haine extraordinaire qui caractérise le climat en Amérique-américaniste aujourd’hui, – tout cela est bien mieux caractérisée par les “révélations” épisodiques, notamment du New York Times du 2 août, mais qui, après un temps de surprise, sont de plus en plus prises au sérieux comme illustratives de la possibilité de l’évolution de la situation, – dans tous ces cas de troubles d’une élection contestée, d’une élection bloquée, d’un processus constitutionnel paralysé, – voire, horreur, d’une réélection de Trump !
Joell B. Pollak, de Breitbart.News, avait rendu compte de l’allusion du NYT le même jour. Il remarquait que la nouvelle, selon laquelle une simulation de l’élection, organisée en juin par un groupe d’anciens hauts fonctionnaires (avec des démocrates et des républicains, avec des militaires), avait été organisée, avec diverses personnalités jouant le rôle des principaux acteurs de l’élection. Cette sorte de wargame avait abouti à quatre scénarios, dont trois anticipaient une guerre civile. De façon assez curieuse, la nouvelle était “enfouie” comme un détail sans vraiment d’importance dans l’article de Ben Smith essentiellement consacrée à la question de savoir comment les médias couvriraient l’élection et ses résultats, en cas très probable de non-résultats pour cause de recomptages, de plaintes, de contestations, etc. On donne ici un extrait de l’article de Pollak :
« Dans un scénario, John Podesta, l’ancien chef de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton et figure de proue dans les cercles dirigeants du parti, a joué le rôle du candidat Joe Biden et a refusé de concéder l'élection.
» Le résultat : la menace de sécession de toute la côte ouest, suivie d'une éventuelle intervention des forces armées américaines :
» “Mais très à propos, un groupe d'anciens hauts fonctionnaires du gouvernement, appelé le Transition Integrity Project, a développé une simulation avec quatre scénarios possibles. Un ne semble pas si différent de 2016 : une grande victoire populaire pour Biden, et une courte défaite électorale, vraisemblablement atteinte après des semaines de comptage des votes en Pennsylvanie. Pour leur simulation, ils ont choisi John Podesta, qui était le président de la campagne d'Hillary Clinton, pour le rôle de Biden. Ils s'attendaient à ce qu’il concède la victoire de Trump, lorsque les votes arriveraient, comme Clinton en 2016.
» “Podesta, qui jouait le rôle de Biden, a stupéfait les organisateurs en disant qu’il pensait que son parti ne le laisserait pas concéder. Alléguant la tromperie subie par les électeurs, il a persuadé les gouverneurs du Wisconsin et du Michigan d'envoyer des Grands Électeurs pro-Biden au Collège électoral.
» “Dans ce scénario, la Californie, l'Oregon et Washington ont alors menacé de faire sécession des États-Unis si Trump prenait ses fonctions comme prévu. La Chambre a nommé Biden président ; le Sénat et la Maison Blanche sont restés fidèles à Trump. À ce stade du scénario, la nation a cessé de se tourner vers les médias pour obtenir des indices, et a attendu de voir ce que les militaires feraient.” »
Le destin de cette nouvelle est étrange puisqu’elle n’a pas fait les gros titres, mieux puisqu’elle a cheminé erratiquement sans soulever un très grand intérêt : dans le Boston Globe le 26 juillet, dans WSWS.org du 31 juillet (repris par nous ce même 31 juillet), dans le NYT (avec la discrétion qu’on sait) et Breitbart.News le 2 août, et même repris sur Infowars.com le 10 août. Ce qui est remarquable dans l’évolution de cette nouvelle tout de même sensationnelle, c’est sa dissémination, c’est-à-dire passant de la presseSystème à la presse alternative, puis à nouveau la presseSystème, etc., et chaque fois d’une façon assez discrète, presque “accidentelle”.
La persistance de la diffusion de cette nouvelle dans de telles conditions, et alors que l’origine du travail (le Transition Integrity Project) est tout à fait honorable-Système, nous conduit à l’hypothèse que la chose est prise très au sérieux par les autorités-Système, et qu’elle sème la panique, l’incertitude et la confusion, mais aussi qu’elle durcit les positions radicales dans la mesure où elle conforte l’opinion générale que rien ne peut être fait pour éviter l’affrontement. En effet, la position de Podesta jouant Biden dans cette simulation signifie effectivement que les démocrates n’ont pas l’intention d’accepter une réélection de Trump, – dans des conditions bancales, certes, et propices à la contestation ; il n’empêche, Podesta exprime ce qu’il croit être le sentiment des dirigeants du parti, qui sont loin d’être les plus radicaux chez les démocrates, et qui ont d’ailleurs à la fois le temps et l’occasion de se radicaliser encore davantage d’ici le 3 novembre.
Mis en ligne le 11 août 2020 à15H20