Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
746Il ne faut jamais craindre la complication du monde américanisé et ses ironies sans nombre. En voici une, de taille, révélée par The Independent aujourd’hui: l’homme qui, prétendument, selon les sénateurs néo-maccarthystes qui ont entendu Galloway le 16 mai, a corrompu Galloway pour le compte de Saddam, est pour l’instant occupé à des ventes d’armes américaines à l’Irak. (On parle, rassurons-nous, de l’“Irak démocratique” débarrassé de l’engeance saddamesque.) La société du “corrupteur” a confirmé la chose.
« The Jordanian businessman at the centre of claims that George Galloway secretly bought oil from Saddam Hussein has a major contract to sell US military technology in Iraq, The Independent on Sunday can reveal.
(...)
» It has now emerged that a firm run by Mr Zureikat, 51, and other members of his family, has the exclusive rights to sell highly sensitive military encryption technologies made by a US firm in Iraq. Their company, Middle East Advanced Semi-conductors, was awarded the contract in January 2004 by the US firm Transcrypt to sell its specialised chips to the Iraqi military, police and government. The same chips are heavily used by the US army, other major US federal agencies and other secret military clients in the Middle East.
» A Transcrypt spokeswoman confirmed that all exports and sales contracts - including its deal with Mr Zureikat's firm — first have to be authorised by the US government under strict export control rules. »
Galloway a fait dire qu’il était plutôt satisfait de ces nouvelles précisions sur son soi-disant “corrupteur”. Le bureau du sénateur Coleman, qui mène l’enquête sur Galloway, a fait dire que ces nouvelles précisions étaient “irrelevant” (comprendre : sans intérêt puisqu’elles ne collent pas avec le scénario).
Mis en ligne le 22 mai à 14H00