Sanchez et le coup de Soros en Espagne

Les Carnets de Nicolas Bonnal

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Sanchez et le coup de Soros en Espagne

Il est à mon sens bien tôt pour affirmer que le système a perdu, que Poutine et Donald ont gagné, que l’Europe de Merkron est enterrée avec son culte du fric, sa théogonie du grand remplacement, sa tyrannie LGBTQ et son sadisme humanitaire. Pour l’instant seul un gouvernement semble résister, l’italien, qui peut être renversé sur un coup financier, ou l’inévitable attentat islamique (attention, cher Donald, aux attentats, à la guerre civile des minorités ethniques et sociétales qui en France ont gagné la partie…). Mon sujet du soir est l’Espagne qui, comme par miracle, a pris la relève la semaine même de l’arrivée au pouvoir des antisystèmes en Italie.

Mis au pouvoir dans des conditions suspectes (comme Zapatero en 2004 après un attentat islamiste qui sanctionnait vicieusement un peuple qui manifestait contre l’attaque de l’Irak), le socialiste non élu Sanchez, formé dans les ateliers du mondialisme (il a contribué au morcèlement yougoslave dans les années 90), réforme l’Espagne. Donc quelques milliers-millions de migrants en plus au nom de la solidarité et de la diversité coloriée, exhumation des restes franquistes, épuration mémorielle tous azimuts, confiscation en vue des biens de l’Eglise comme au temps de Mendizabal (desamortizacion), augmentation des taxes et des impôts, euthanasie, semi-indépendance pour la Catalogne et le pays basque, etc. Au nom de la lutte contre Adolf. Comme me disait Muray, pour une vache folle, il faudra liquider le troupeau…

Le chaos mondialiste est de retour, car Sanchez est le fils spirituel de Soros et le frère jumeau de Macron et de cette génération de politiques efféminés et freluquets (Renzi, Trudeau and Co.). Il a reçu Soros à la Moncloa et a appliqué les instructions et le programme ubuesque (ou satanique) de démantèlement de l’Espagne : terroristes en goguette ramenés chez eux, impôts en hausse de huit milliards, récupération des migrants de partout y compris d’Allemagne, occupation trotskyste de la télévision, en attendant la prédation immobilière. Voyez le texte de Javier Villamor dans okdiario.es, et celui de mon ami Maurizio Blondet sur son site Maurizioblondet.it. La situation choque en Espagne et tout le monde risque de se rebeller, quittant une torpeur rendue bien inopportune par des temps hunniques qui courent ou plutôt galopent. Les espagnols ne savaient pas leur bonheur (et moi qui ne cessai de leur en parler, évadé du camp de concentration francophone) et ils ont été projetés du soir au matin, à leur insu et sans élections (y en aura-t-il dans le futur ?) dans le bain mécanique mondialiste et totalitaire. Comme me disait Jean Parvulesco au moment de sa mort, « vous n’avez rien vu, Nicolas. »

On n’est pas sorti de l’auberge de cette mondialisation, surtout que l’Espagne demeure un pays complexé/manipulé par sa légende noire. Dimitri Orlov vient de rappeler dans une page étincelante le ridicule de notre lâcheté, de notre couardise intégrale qui finit naturellement par rimer avec stupidité et débilité intellectuelle. Tout cela se conjugue très bien dans une société destinée à crever de sa laide mort, entre les arguties humanitaires, féministes et antiracistes.

Il reste à savoir maintenant ce que la droite postmoderne en pleine recomposition/décomposition donnera ici à l’avenir. Vu la dérive de la « Marine » française, on espère qu’on ne créera pas d’extrême-droite en tout cas… mais tout ce que nous voyons ne laisse évidemment rien présager de bon. La droite néocon et libertaire contrôlée par les bobos (un lecteur de Blondet parle de clones : Tsipras, Macron, Sanchez ou Casado, Trudeau, etc.), les féministes humanitaires – et sans enfants -  dans le genre de May ou Merkel (elles sont de droite, pas vrai ?) continuera de rendre des comptes aux bourreaux-comptables de la mondialisation et de sacrifier un peuple rendu distrait par son smartphone ou par ses matches de foot.