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403GW Bush continue à se préparer pour annoncer sa “nouvelle stratégie” en Irak, et les spéculations continuent bon train concernant ce qu’on annonce comme un “renforcement” des forces US en Irak. C’est la fameuse idée popularisée par le mot “surge” : 15.000-20.000, ou 20.000-30.000 hommes de plus, pour renforcer le contingent US en Irak et, pense-t-on, stabiliser la situation par une action décisive. Dans tous les cas, voilà la théorie, qui est soumise pour être contredite au champ infini des erreurs courantes, des lenteurs d’organisation, des contradictions politiciennes à Washington, des fausses perceptions et des incompréhensions américanistes sans nombre.
Le “surge” des forces US a donc tout pour aboutir à de nouvelles complications plutôt qu’à une soudaine amélioration de la situation. En attendant, il est intéressant de noter les spéculations qui sont proposées concernant la possible destination opérationnelle précise de ce renforcement. Cela aussi, c’est une indication.
Dans The Independent d’aujourd’hui, Alexander Cockburn renforce une hypothèse, qui s’appuie par ailleurs sur diverses spéculations dans le même sens : le renforcement US servirait à attaquer l’armée du radical chiite Sadr. Cockburn n’est pas optimiste, bien entendu. Pour lui, une telle initiative a toutes les chances d’aggraver encore la situation, bien entendu (bis), — peut-être d’une manière décisive.
«The so-called “surge” in US troop levels by 20,000 to 30,000 men on top of the 145,000 soldiers already in the country is unlikely to produce many dividends. It seems primarily designed so that President George Bush does not have to admit defeat or take hard choices about talking to Iran and Syria. But these reinforcements might tempt the US to assault the Mehdi Army.
»Somehow many senior US officials have convinced themselves that it is Mr Sadr, revered by millions of Shia, who is the obstacle to a moderate Iraqi government. In fact his legitimacy in the eyes of ordinary Shia Iraqis, the great majority of the population, is far greater than the “moderate” politicians whom the US has in its pocket and who seldom venture out of the Green Zone. Mr Sadr is a supporter of Mr Maliki, whose relations with Washington are ambivalent.
»An attack on the Shia militia men of the Mehdi Army could finally lead to the collapse of Iraq into total anarchy. Saddam must already be laughing in his grave.»
Mis en ligne le 4 janvier 2007 à 06H23